Life, Friends & US
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -35%
Philips Hue Kit de démarrage : 3 Ampoules Hue ...
Voir le deal
64.99 €

Partagez | 
 

 Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/! -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptySam 17 Avr - 19:43

Avec Jess nous avons créer une fiction sur les personnages de SM. Je vous laisse découvrir.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Prologue


Cullen aime Swan toute une histoire


Je rencontrais ses yeux et là...


Flashback

À cette époque, j'étais au jardin d'enfants. Les autres enfants n'arrêtaient pas de se moquer de moi, pour des tas de raison sans grand fondement. Mais à cet âge, les enfants sont parfois cruels, ce que je ne comprenais pas.

Comme chaque jour, je restais seul, car ma jumelle était de nouveau malade. Alec vint vers moi et m'expulsa à terre. Il se mit à rire très fort avec les autres et me traita de mauviette. Comme d'habitude, je me laissais faire. Une fois qu'ils furent éloignés, j'allai m'assoir sur mon banc et me mis à pleurer. Soudain une petite fille, était à mes côtés.

Elle me regardait gentiment et me tendit un mouchoir. Elle me sourit, d'un joli sourire gentil. Elle me regarda encore et là je rencontrai ses beaux yeux chocolat. On aurait dit du Nutella (comprenez-moi, j'avais quoi, 6 ans à cette époque) j'avais envie de les manger. Sans que je m'y attende, elle m'embrassa sur la joue. Cela me choqua sur le moment, mais ne dit rien, reconnaissant seulement. En plus, lorsqu'elle se pencha pour me faire ce bisou je pus la sentir et elle sentait comme le printemps (d'ailleurs depuis cela est ma saison préférée).

Puis, elle partit sans me dire un mot. Sans même, que je ne sache son prénom.

Elle ne revint jamais.

Fin du flashback.



...Si j'avais su à ce moment-là, aurait-ce changer quoi que ce soit ?


Dernière édition par jelliss le Dim 18 Avr - 5:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptySam 17 Avr - 19:46

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

~* Chapitre un *~


POV Edward

Bonjour, je me présente. Je suis Edward Anthony Cullen dit Masen vous comprendrez, pourquoi au moment venu. Je suis né à Forks dans l'état de Washington le 20 juin 1984 ainsi que ma douce, mais tyrannique jumelle Alice.

Étant la plus faible à notre naissance elle fit souvent l'école buissonnière étant souvent malade, enfant. Je m'en voulais beaucoup et ne supportais pas de la voir souffrir autant. J'avais mal pour elle et souffrait pour elle. Ce qui fait qu'arrivé à l'école, je fus pris bien des fois pour la tête de Turc par les petites frappes de l'école.

En primaire, le schéma se répétait encore et ce fut ainsi jusqu'à mon départ pour Chicago où j'y vécus un an sous ma demande auprès de mes parents. La raison de me séparer de mon grand frère, de ma jumelle et de mes parents, me demanderez-vous ? Et bien justement à cause ou grâce à mon grand frère Emmett. N'étant pas dans la même section que moi, car il est de deux ans notre ainé ne pouvait décemment, pas me protéger tout le temps. Je me rappelle encore du discours qu'il m'avait sorti pour me persuader d'aller là-bas.


Flashback

Encore une fois, je sortais de ma dernière heure la tête basse. J'avais 14 ans à ce moment-là. Emmett vit de suite que quelque chose n'allait pas. Il avança d'un pas furieux vers moi et m'obligea à le regarder. Lorsqu'il vit mon œil au beurre noir, ses yeux se noircir de colère et me dit d'un ton dur.

— Écoute Eddy, ça ne peut plus durer comme ça. Tu n'arrêtes pas de te faire tabasser et tu ne bouges pas d'un poil. Merde ! Arrête de jouer les victimes et rebelle-toi. Putain ! T'es un Cullen oui ou merdes. Nous Cullen on ne se comporte pas comme ça. Tonton Jerry pourrait t'aider à travailler sur ta défense, tes attaques et prendre en assurance, alors maintenant tu vas parler aux parents leurs expliquer qu'il faut que tu changes d'air et vouloir partir à Chicago chez tonton comprit ? Me dit-il d'un ton dur.

— Mais... mais et Alice ? Tu sais qu'elle ne supportera pas mon absence et moi non plus d'ailleurs, soufflais-je doucement.

— Je sais que sera dur Ed' mais je te promets que je fais ça pour toi. Et pour Alice, elle aura mal, mais comprendra et on a le téléphone, tonton aussi et il y aussi les vacances et je veillerais sur elle promit. Aller Ed, je supporte plus de te voir, te faire tabasser sans rien faire, steu plait.

— OK, fis-je résigner.

Fin du flashback



Suite à cela, mon Alice m'avait snobé et boudé pendant trois semaines. Trois semaines de pure torture mentale pour moi. Mais au final, elle avait craqué, pleuré et s'excusa en me disant qu'elle avait été égoïste et qu'elle me comprenait parfaitement. Mes parents n'avaient pas bien pris la nouvelle aussi, mais en même temps mon frère leur expliqua un truc et ils acceptèrent sans poser trop de question. Donc après un mois de préparatifs, pour le changement d'établissement, aménagement de ma chambre, là-bas, je pris l'avion direction Chicago.

J'arrivais après six bonnes heures et demie de vol. Mon oncle Jerry et ma tante Maria m'accueillirent à bras ouvert heureux de me voir après trois ans. Moi aussi j'étais heureux de les voir, mais j'étais extrêmement fatigué à cause du vol. Mon oncle me prit ma valise et nous partions dans leur maison. Sur le chemin, ma tante parla et parla encore et encore. Bref un long trajet quoi, mais ne dit rien, reconnaissant de m'accueillir ainsi.

Une semaine passa sans grand changement dans ma vie hormis la rencontre avec Paul. Un gars de l'âge d'Emmett qui sait rigoler et qui ne se prend pas la tête tout le temps. Nous avions vite sympathisé, malheureusement mon retour à Forks, signera une perte de vue. Bref, mon oncle me prit à part, pour avoir une longue conversation avec lui. Mon frère l'avait appelé et lui avait expliqué le pourquoi de ma venue ici. Il me dit que part de son passé militaire, il allait me faire un entraînement digne de ce nom et à mon retour à Forks plus personne n'osera me porter préjudice. Je lui en fus très reconnaissant de me porter autant confiance, car moi je n'en avais aucune. Et c'est comme cela que pendant un an j'alternais entre sortie avec Paul et entrainement avec mon oncle.

Il m'apprit l'autodéfense, la course à pied, la boxe, la patience, mais aussi la confiance en moi. Il m'avait appris à devenir un vrai Cullen selon lui et était très fier de moi et de mon aptitude à apprendre vite et bien. Et c'est ainsi que plus les mois passaient et plus je me sentais confiant, beau, sûr de moi, voire même arrogant. La gent féminine de mon âge devait ressentir mon assurance, car bizarrement, elles m'approchaient, me regardait et me voulait.

Si bien qu'à la fin de mon apprentissage, je fusse devenu, The Cullen. Beau à souhait, musclé, mais pas trop, 15 ans pas mal grands pour mon âge, des yeux verts de rêves. Confiance en moi ? Bien sûr, toujours maintenant. Jamais je ne remercierais assez Emmett de m'avoir poussé à devenir l'homme que je suis.

Quitté Chicago me brisa le cœur, j'aimais Paul comme un frère et il allait sincèrement me manquer, mais comme il dit, on se reverra à l'université et on pourra toujours s'appeler. Le cœur gros, mais fier de moi, je repris l'avion pour ma ville et surtout le nouveau moi.

Le retour fût agréable et ma sœur était en extase devant mes progrès, mon frère lui, bombait le torse et expliquais à tous en me montrant « lui, c'est mon frère et attention à vos miches maintenant. » Plus fier tu meurs ! Ma nouvelle rentrée au secondaire se passa pratiquement pareille sauf qu'il a fallu que je montre ou si vous préférez que je casse un poignet ou deux et un nez pour qu'on me foute enfin la paix et me respecte. Mon frère me fit rentrer dans l'équipe de football du lycée, je devins le « halfback », car j'étais le plus rapide de tous. Effectivement, la course était mon domaine. Emmett lui était le « fullback », car lui, c'était la puissance son domaine. À nous deux, nous étions des points forts de l'équipe. Mon seul souci, Alec Volturis, cette espèce d'enfoiré qui m'avait pourri la vie jusqu'ici. Il ne m'emmerdait plus, mais ne ratais jamais de m'abaisser, sur quoi je répondais toujours mordant presque. Plus d'une fois, nous avions failli nous battre, mais on nous interrompait de justesse à chaque fois. Enfin, passons.

Pour les filles, eh bien, je sortais au début avec Jessica Stanley, mais elle déménagea et notre relation se termina au bout de quatre mois. Puis vient Lauren Mallory, chef des pompons girls. Une belle jeune femme, une peu conne, je dois le reconnaitre maintenant, mais putain très bandante. Elle était blonde, yeux bleus, pas très grande mais pas petite non plus. Des seins bien formés, je dois dire pour son âge. Son seul défaut avant sa trahison, elle parlait trop. Pour ça je devais dire qu'elle me les brisait royale, mais elle savait utiliser sa langue et très bien même si vous me suivez.

Nous sommes sortis ensemble environ deux ans et demi, jusqu'à mon entrée à l'université, enfin jusqu'à la remise des diplômes plus précisément. Comme un jeune puceau et innocent encore que j'étais, je suis tombé en amour pour elle. Et elle cette con**** m'a trahit de la pire des façons que l'on puisse trahir. Je me rappelle encore de ce jour, nous étions le 13 février 2000, laissez-moi vous conter.


Flashback

Lauren et moi nous, nous étions encore chicané, à propos de ma sœur. Alice voulait une soirée entre nous deux et je lui avais accordé, car je l'a délaissait bien trop pour Lauren. Bien sûr, elle ne l'entendit pas de cette oreille et me dit que j'étais trop con de laisser ma garce de sœur dicter ma vie. De là, une houleuse dispute éclata, car je n'aimais pas que l'on traite ma sœur de garce, petite amie ou pas. J'étais parti en claquant la porte en lui disant que je la verrais plus tard si j'avais le temps, grave erreur.

Ma soirée passa tranquillement et malgré mon humeur maussade, ma sœur me redonna le sourire, enfin jusqu'à être rentré à la maison du moins. Une fois le resto fini et le cinéma aussi, nous rentrions à la maison et ma sœur décida d'entamer la discussion qui fâche, je vous le donne entre mille ?! Lauren, bien sûr. Encore une fois, elle me dit qu'elle me prenait pour un con depuis des années et qu'elle me trompait, moi je lui rétorquais que ce n'était pas vrai qu'elle n'était pas comme cela et qu'elle m'aimait. Elle me dit alors, « Tu verras Edward, tu verras que j'avais raison et là tu te morfondras. Mais je t'aurai prévenu. »Sur ce, je lui dis de me foutre la paix qu'elle ne savait rien de rien et qu'elle était simplement jalouse de moi et de Lauren, deuxième grave erreur.

Le lendemain, je voulus m'excuser auprès de Lauren en admettant que ma sœur se mêlât un peu trop de ma vie. J'entrais donc dans sa maison avec la clé qu'elle m'avait donnée, un an avant cela. J'entrais doucement dans sa chambre et le spectacle que j'y vis me brula presque les yeux.

Lauren entrain de baisé, à califourchon, sur un mec. Et quel mec ! Cette espèce de fils de pute d'Alec. Je vis rouge, royalement rouge. Mon sang ne fit qu'un tour et je me jetai sur cette sale tronche d'Alec. Le bruit de bagarre et de hurlements de Lauren, me suppliant d'arrêter qu'elle m'aimait moi et pas lui et qu'il n'en valait pas la peine, ameuta toute la maisonnée. Quelqu'un prévint mon frère et ma jumelle. Emmett réussit tant bien que mal à m'écarter d'Alec et ma jumelle mis une baffe magistrale à Lauren qui l'avait méritée, je dois dire. Pour le moment, tous n'étaient que cauchemar, je n'arrivais pas à me réveiller. Ma sœur et mon frère parlèrent à Lauren et Alec, mais mon état presque catatonique ne me permettait pas d'en placer une.

Alice : Je te préviens que si jamais tu oses encore une seule fois et je dis bien une seule fois t'approcher d'Edward, tu ne reverras jamais le jour compris?

Elle acquiesça juste de la tête.

Emmett : Toi, espèce de... de... je ne trouve pas de mot assez fort pour te décrire, je te promets que ce que mon frère vient de te faire ne sera rien comparé à ce que moi je te ferais si jamais tu oses ne serais-ce que de lui dire bonjour. Compris?

Alec : ouais, ouais...

Emmett : Ah et ne vous avisez pas de porter plainte sinon il n'y aura pas que moi qui m'occuperais de votre cas.

Il ne laissa personne répliquer, me prit par les épaules et m'emmena loin de cette maison de l'enfer.
J'étais resté dans cet état une semaine. Une semaine où je ne parlais à personne, ne mangeais pas et ne sortais pas de ma chambre. La seule personne que j'acceptais avec moi était ma jumelle où aucun mot n'avait besoin d'être dit pour être compris. J'étais brisé, humilié de nouveau. J'avais mal, j'en voulais aussi à Alice d'avoir su et pas moi. Mais je lui étais reconnaissant d'avoir voulu m'ouvrir les yeux et m'aider surtout. Je voulais la peau de cet enfoiré, mais je ne voulais pas briser ma mère.

Puis un matin, elle déboula dans ma chambre à six heures du matin, me disant qu'il était temps de sortir et m'obligea à m'habiller et descendre. Ma mère me fit un tendre câlin, mais ne dit rien. Je déjeunai sous l'œil bienveillant, mais sévère de ma jumelle me montrant que je n'y couperais pas. Elle prit mes clés de voiture et m'emmena au lycée. Mes deux tyrans ne m'adressèrent pas la parole, mais Alec avait un sourire fier sur les lèvres. J'avais décidé et avait compris à ce moment-là. Un jour, je ferais payer à cette merde et lui souffrirait en retour. Et bien sûr aucune femme n'aura jamais plus ma confiance hormis ma jumelle et ma mère.

Fin du flashback.



Depuis ce jour, je ne me laissais pas atteindre par les sentiments et couchais à droite et à gauche quand l'envie me démangeait de trop. Bien sûr, j'étais clair avec ses demoiselles et leurs disaient bien que ce n'était que du sexe et rien d'autre. Ma mère et ma sœur ne disaient rien, mais je savais qu'elles n'approuvaient guère. La seule partie de jambe en l'air que je refusais était avec des pucelles, j'étais con, mais pas salaud, non plus. Une première fois est importante pour une femme et je ne suis pas assez bien pour cela.

La remise des diplômes pointait enfin son nez et tous deux, avions notre diplôme. Emmett lui était déjà à l'université de New York. Voilà d'où venait notre choix à nous aussi, notre frère. Mais aussi pour Alice, car il y avait la meilleure université de stylisme là-bas et moi je rejoignais la même que celle de mon frère dans le droit et le commerce.

Je voulais devenir mon propre patron d'où ma future orientation. Alice, styliste et Emmett, professeur de sports.
Pour la cérémonie des diplômes, nous avions des toges, bleu et or. Belles couleurs en soi. Nos parents étaient extrêmement fiers de nous et notre frère aussi. De plus, j'étais major de ma promotion et devait parler devant tous le lycée. Bizarrement, j'étais très confiant.

Le proviseur nous fit son discours habituel et m'annonça au micro. Je m'avançais sous les yeux brillants de ma famille et me plaça devant l'assemblée.

« — Éminents invités, parents et jeunes diplômés de cette promotion, nous sommes ici pour célébrer la fin de nos études. Ce matin, ma mère m'a rappelé une magnifique citation de William Shakespeare qui est tout à fait à propos. Il y a une marée dans les affaires des hommes, prise à flux, elle porte aux succès. Seulement si l'on manque sa chance, le grand voyage de la vie s'échoue misérablement sur le sable. Or nous sommes aujourd'hui à marée haute, prenons le flot tant qu'il est favorable ou tout ce que l'on a risqué sera perdu. Je crois que cette citation veut dire que : la vie est courte et que les vraies chances sont rares et qu'il ne faut donc jamais les laisser passés. Je ne parle pas seulement des chances de réussir, il faut aussi saisir toutes les occasions de rire de voir à quel point le monde est merveilleux et de vivre. Parce qu'en définitive la vie ne nous doit rien, bien au contraire même, je crois que c'est nous qui avons un devoir envers le monde et si nous avons assez de force et de persévérance nous pourrons essayer de l'améliorer. C'est un espoir fou, mais ensemble nous y arriverons. Cette fin d'année marque pour la majorité d'entre nous la fin d'un parcours dans l'enseignement secondaire : nous l'avons tous traversé du mieux possible, en y mettant tout ce qu'il fallait pour obtenir notre diplôme, sésame d'une nouvelle étape dans notre vie : le travail ou la poursuite d'études supérieures. Nous somme en possession d'un trésor que personne ne pourra nous enlever : un savoir, un savoir-faire et un savoir être.

Tous ici, nous passons un cap. Notre vie d'élève se termine. Nous l'avons souvent maudit, on l'a trouvé difficile, injuste, exigeant... Quoi que vous puissiez en dire aujourd'hui, nous allons continuez à nous battre pour nous former et nous construire. La vie est ainsi faite, elle est un combat de tous les jours. Soyez juste certain que toute votre sueur vous rapportera fierté. Fierté d'être arrivé là où vous le vouliez. Soyez dignement fier de votre diplôme. Nous pouvons remercier l'ensemble du corps professoral : des hommes et des femmes dont l'ambition est de servir et de nourrir la nôtre. Sans oublier nos familles et nos familles, qui nous ont soutenus tous au long de ces années de travail.

Mais avant de nous séparer pour suivre nos chemins personnels, je vous souhaite une excellente journée. Merci »


Un tonnerre d'applaudissements retentit dans l'assemblée et j'arborais un magnifique sourire fier de mon effet.

Nous étions ensuite appelés par nos noms de famille. Nous allâmes diner avec nos parents pour fêter cela puis nous filâmes dans une fête quelconque organisée par un élève de notre trame.

Dans deux jours, nous partions tous pour New York. Dans deux jours, nous serions libres, jeunes et beaux. Dans deux jours, nous allions habiter tous les trois ensembles grâce à nos parents. Dans deux jours, ma nouvelle vie commençait.


Dernière édition par jelliss le Dim 18 Avr - 5:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptySam 17 Avr - 19:51

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

~* Chapitre deux *~



POV Bella

Beaucoup de gens s'entassaient dans le métro que je venais de prendre. Il n'y avait pratiquement aucun siège assis à l'heure actuelle. C'était normal, l'heure de pointe y était pour quelque chose. Je dus me faire une place pour attraper l'un des poteaux pour ne pas tomber à la renverse lors de mon déplacement. Le cri d'un enfant, je dirais même plutôt un bébé, attira mon attention. La dame qui l'accompagnait semblait être sa mère. Elle était si douce et si bienveillante envers cette petite fille qui pleurait dans ses bras. Cela me fit un pincement au cœur lorsque je me mis à repenser à ce que j'avais vécu étant jeune. Je jalousais ce bébé.


Flashback

Aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais été désirée. J'étais un pur et simple accident selon mes parents. Je suis née le 13 septembre 1986 à Forks. J'étais la deuxième d'une famille de deux enfants. Ma mère nous a abandonné mon père et moi, alors que je n'avais que 12 mois et 1 jour. Eh oui, elle a attendu que mon anniversaire soit passé et partie. Elle avait rencontré l'amour véritable et s'en allait vivre avec son amant, Phil. Elle y amena mon frère, James, avec elle. Pourquoi pas moi ? Parce que j'étais une fille. Cela était rare normalement, mais cette femme n'aimait pas les filles, elle ne voulait que des garçons. En plus, je n'étais pas désirée donc, imaginez cela, j'étais restée avec mon père, un homme qui n'était jamais à la maison à cause de son travail et qui était alcoolique. La personne qui s'occupait de moi était une amie de la famille. Sue. Je pouvais dire que je connaissais plus ses enfants et son mari que je pouvais connaitre mon père.

Je ne voyais ma mère et mon frère que lors des vacances d'été. J'étais une étrangère, une totale inconnue lorsque j'y allais. James au départ, ne me connaissant que peu, ne m'aimait pas. Mais avec les années, il avait appris à m'apprécier malgré le peu de temps que l'on passait ensemble. Lorsque ma mère était sur mon dos, il prenait ma défense. Il prenait son rôle de grand frère au sérieux. Beaucoup d'enfants riaient également de moi puisque j'avais un problème de surplus de poids. À 8 ans, je devais peser 70 livres (31,5 kg) alors que le poids normal d'un enfant de mon âge était d'environ 50 livres (22,5 kg). Avec tout ce qui m'arrivait à la maison avec un père absent, me rabaissant sans cesse et alcoolique ainsi qu'une mère qui me détestais et que je voyais que l'été, j'étais une boule d'émotions et je les mangeais. À 8 ans, j'étais boulimique. Sue avait tout fait pour essayer de m'aider, mais rien n'y faisait. Leah aussi, mais non... Cette torture que je m'infligeais avait duré deux longues années.

Fin du Flashback



Je me fis bousculer par une bande de jeunes d'environ 13-14 ans, qui voulaient sortir du métro puisque nous étions arrêtés à deux stations de celle où je venais d'embarquer. J'avais encore 45 minutes à faire, avant d'arriver à destination. Je souhaitais bien réussir à m'assoir l'un de ses quatre puisque tenir debout en talons aiguilles cela n'était pas très évident. Je maudissais alors, Rose de m'avoir obligé à les porter. Ce n'était pas moi. Je m'ennuyais de mes Converses qui étaient restés sur le bord de la porte d'entrée ainsi que de mes jeans au pied de mon lit. Le wagon s'était vidé de près de la moitié. Donc, avant que les autres embarquent à leur tour je regardai autour de moi et vis quelques sièges de disponibles pour s'assoir. Je m'y dirigeai pour enfin soulager mes pauvres pieds déjà en feu. À ma droite se trouvait une vieille dame et à ma gauche, un jeune couple d'environ 16 ans. Ils s'embrassaient à grande bouche sans prêter attention aux autres autour d'eux. Je détournai le regard et replongeai dans mes pensées.


Flashback

L'école venait de se terminer, l'été était bien installé. En arrivant de l'école, je m'enfermais dans ma chambre comme tous les soirs. Seth, 6 ans, entra dans ma chambre en trombe pour m'annoncer que James, Jasper et Rosalie débarquaient à la maison pour l'été. Je ne comprenais plus rien, c'était moi qui devais partir la semaine prochaine. J'avais désormais 10 ans, beaucoup de choses avaient changé. Mon père avait arrêté de boire. Harry, le mari de Sue était décédé il y avait près de 2 ans. Elle s'était mise avec mon père et depuis environ trois mois, elle avait emménagé avec Leah et Seth chez nous.

Moi : Arrête de dire n'importe quoi, Seth.
Seth : Si tu me crois pas, va demander à maman, avait-il lancé, frustré, en sortant de ma chambre.

N'en croyant pas un mot, je voulus en savoir plus. Je fus très déçue lorsque Sue me confirma le tout. Pas que je verrais mon frère ainsi que les enfants de Phil, mais plutôt que je ne pourrais pas sortir de la maison et que j'allais encore une fois être enfermé ici, dans cette bourgade où rien ne s'y passait. La preuve, mon père était le Shérif du comté et il n'y avait rien, aucune arrestation, que le calme plat. Il n'était là que par parure depuis quelque temps.

Finalement, deux semaines après, la bande arriva à la maison. 3 adolescents de 14 ans, cela paressait dans une maison. Nous étions 8 dans la maison pour l'été. Sue le prenait en riant, mais mon père lui ruminait devant son baseball. Il n'avait pas souvent la chance de l'écouter puisque les gars ou encore Rose monopolisait le poste de télé. Moi, toujours dans ma chambre à me gaver de tout ce qui pouvait me passer sous la dent. Rosalie s'en aperçut rapidement. Elle tenta bien des fois de me faire comprendre le bon sens, mais à 10 ans cela ne nous tente pas toujours d'écouter une fille de 14 ans.

Durant l'été, la mère de Rose et Jasper mourut dans un accident de voiture. Ils durent nous quitter. Par contre, deux semaines avant la reprise des cours, Sue et mon père avaient eu un appel de ma mère et Phil, joueur des Red Sox de Boston. Les jumeaux revenaient parmi nous et James y restaient aussi, et à jamais. Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi puisqu'ils nous ont caché en partie la vérité nous disant que nous n'avions pas besoin de tout savoir. Ce que j'avais entendu entre les branches, c'était que Phil ne voulait pas ses enfants et il avait convaincu Renée, ma mère, d'envoyer James également à Forks et qu'ils pourraient enfin commencer à vivre ! Je n'avais pas toute compris de quoi il en retournait vu mon jeune âge, mais cela m'avait marquée.

Je m'étais beaucoup rapprochée de Rosalie, elle m'avait prise sous son aile, autant que James pût le faire pour moi. La seule différence c'était que James se serait battu pour me défendre et non ma demi-sœur. Rose m'avait aidée à sortir de cet enfer de la boulimie. Grâce à elle, j'avais perdu mon surplus de poids en 1 ½ an. À mon entrée à Forks High School, j'étais mince et j'avais commencé à reprendre de l'assurance. Ma demi-sœur et mon frère y étaient pour quelque chose. Alors que moi je commençais mon secondaire, mes frères et sœurs, eux le terminaient presque.

Alors que je déambulais dans un couloir pour me rendre à mon cours d'histoire, le directeur de l'école m'interpela pour me rendre à son bureau. Qu'avais-je fait ?

Il me fit assoir et il me parla de mon habillement quelque peu choquant et provocant. Pourtant, je portais un Marcel, une blouse ouverte, des jeans et des Converses. Il faisait le tour de mon fauteuil et finalement se mit à me caresser les épaules tout en me faisant un sermon. Cela avait fini avec ses mains dans mon Marcel essayant de me tripoter le peu de seins que j'avais, et moi les larmes coulant le long de mes joues le suppliant d'arrêter.

Deux jours plus tard, je trouvai le courage d'en parler à Rose. Je ne savais si elle allait me croire par contre. Elle qui avait un œil sur le directeur, elle en parlait souvent, mais cela devait bien faire une semaine qu'elle n'en parlait plus. Et je ne savais pas les raisons.

Moi : Rose, le directeur King a fait des choses sur moi il y a deux jours.
Rose : .... Un hoquet de surprise et des larmes se mirent à couler sur ses joues. Le maquillage noir de ses yeux laissait des trainées.
Moi : Pourquoi tu pleures?
Rose : Pas toi aussi. Avait-elle réussi à dire.
Moi : De quoi tu parles Rose ? Il t'a touché aussi ?
Rose : Si c'était juste ça, Bella, je m'en veux tellement.
Moi : Dis-moi. Ce n'était pas de ta faute Rose, pas plus que la mienne.
Rose : Tu es trop jeune pour ça, Bella.
Moi : Je vais le dire alors.
Rose : Dire quoi ? Que vas-tu aller raconter encore ? Que je me suis fait violer par lui !? Sa bouche fit un O parfait lorsqu'elle réalisa l'avoir dit.
Moi : Papaaaaa !!!!
Rose : Merde, Bella, non !

Le soir même, mon père savait tout. Il fit son travail et même plus...

Charlie : C'est fini les filles, le directeur Royce King est derrière les barreaux. Il va passer devant le juge dans deux jours. Nous avait-il dit pour nous rassurés. Rose tu t'en vas à l'hôpital avec Sue pour faire des examens.

Rose n'avait rien, une chance pour elle. Elle s'en remettait tranquillement et moi, c'était mon estime qui remontait tranquillement.

Avec le procès, nous avions appris qu'il avait violé quatre autres filles qui n'avaient jamais osé rien dire. Avec l'éclatement au grand jour, elles avaient témoigné et il était en prison à perpétuité.

Fin Flashback



Je me fis frôler le bras droit. Je regardai, et c'était le sac de la même vieille dame de tout à l'heure qui m'avait touchée.

Vieille dame : Désolée, je ne voulais pas vous déranger. Dit-elle en rougissant.
Moi : Il n'y a pas de faute. Je lui souriais et regardai les alentours.

Le couple à ma gauche avait quitté le wagon puisque je ne les voyais plus. J'avais manqué un arrêt. Par chance, que le mien n'était que dans 30 minutes! Du même coup, 30 minutes cela passait trop rapidement, je commençais à avoir des papillons dans l'estomac. J'avais une entrevue à passer pour un nouveau job. C'était à l'autre bout de la ville, mais cela me semblait payant. Mon regard se porta sur un très beau jeune homme un peu plus vieux que moi, en faite, je croyais. Il me faisait tant penser à Jacob et à Seth. Même couleur de peau et même couleur de cheveux. Il était attentif à sa lecture, qui je pensais bien, était le New York Times.


Flashback

Cela faisait déjà 4 mois que je sortais avec Jacob Black. Un très bon ami à Seth. Grâce à cela, nous nous étions beaucoup rapprochés. Jacob m'avait amenée faire un tour sur la plage, la nuit tombait. Les coucher de soleil à la Push était vraiment incroyablement beau. Nous étions que tous les deux et assez éloigner des habitations. Étendus sur le sable, Jacob sur moi, en train de m'embrasser. Il était le petit ami parfait, toujours attentionné, amoureux comme pas un et tellement drôle, mon premier amour. Ce soir-là, il m'avait convaincue de lui offrir ce que j'avais de plus précieux, ma virginité.

Jacob : Tu es certaine que c'est ce que tu veux ?
Moi : Oui, Jake, je t'aime.

Spoiler:


Il m'embrassa, se retira et se coucha à mes côtés caressant mes cheveux et mon visage.

J'étais abasourdie.

10 minutes. Cela avait duré 10 minutes. OK j'avais eu le temps de prendre mon pied, mais cela n'avait pas été assez long.

~*~

8 mois plus tard, j'étais toujours avec Jacob. Il me rendait heureuse, épanouie et pleine de vie. J'avais 15 ans, il allait bientôt avoir les siens et nous étions bien ensemble. Je m'apprêtais à aller le rejoindre, puisque je venais de terminer ma dernière heure de cours. Mike me retint pour parler du cours de sciences que nous venions de terminer puisqu'il n'avait pas compris. Il m'accompagna jusqu'au parking où Jake était déjà là, à m'attendre. Je lui souris, c'était l'anniversaire de nos 1 an de couple aujourd'hui, et lui en retour me regarda froidement. Je ne comprenais pas. J'arrivai près de lui et vint pour l'embrasser et lui, détourna la tête. Je lui demandai ce qu'il lui prenait, mais ne répondit qu'une fois rendue dans ma chambre. Leah étant venue me chercher, il n'avait surement pas dû vouloir parler devant elle. Il me hurla dessus que je n'étais qu'une moins que rien, que j'étais carrément une pute et que je me jouais de lui et de ses sentiments. Ce fut en voyant les larmes couler sur mon visage qu'il quitta ma chambre en claquant la porte. Les traitresses... ce fut à partir de là que mon enfer personnel commença.

Jacob devenait de plus arrogant et jaloux. Il était devenu désagréable avec moi et tous les autres garçons qui osaient me regarder. C'en était rendu maladif. J'avais même le droit à des crises de nerfs de sa part. Il pensait vraiment que j'avais des vus sur Mike Newton. Il n'était pas laid, mais quel idiot, ce mec. Un matin alors que j'étais à mon casier, j'avais le cœur tellement meurtri par tout ce qu'il disait et pensait de moi à qui voulait bien l'entendre, je voulus me défiler et me sauver de lui. Il attrapa violemment mon poignet et me stoppa.

Jacob : Tu me fuis maintenant ? C'est pour mieux aller voir ce Newton ? Il resserra son emprise sur mon poignet.
Moi : Tu me fais mal... ne pouvant dire autre chose tellement il me serrait fort, les sanglots éclatèrent sans que je puisse y faire quoi que ce soit.
Jacob : C'est, ça pleure ! C'est ce que tu mérites, je suis certain que tu m'as déjà trompée de toute façon.

Une voix que j'aurais pu reconnaître entre mille retentit pour venir à mon aide.

Seth : Jake, lâche là ! Tu lui fais mal.

Après un court instant, il me lâcha finalement le poignet que je frottai vigoureusement. Il me regarda droit dans les yeux, il était en colère.

Jacob : J' en ai pas fini avec toi, il ne sera pas toujours là.

Il était parti aussi vite qu'il était arrivé. Seth avait téléphoné à la maison et Sue était encore là n'ayant pas encore commencé son quart de travail comme cuisinière à la cantine de l'école. Elle vint me chercher et je passai le reste de la semaine étendue dans mon lit à broyer du noir tout en ayant peur de sa réaction lorsqu'il me reverrait. Il avait tenté de venir à la maison, mais Sue et Seth lui avaient interdit de mettre un pied dans notre demeure. J'avais même entendu mon petit frère, oui je le considérais comme tel depuis le temps que l'on se connaissait, lui dire qu'il devait quitter notre propriété et que la prochaine fois qu'il lui ré adresserait la parole, cela serait lorsqu'il saura bien me traiter. Des paroles d'excuses étaient sorties de la bouche de Jacob. Mais cela ne dura pas. Chassez le naturel et il revient vite au galop. Mais je l'aimais... tout le monde me disait de le laisser, mais non... je l'aimaisssss... et j'en avais peur également. Il m'avait dit s'en prendre à Seth la prochaine fois qu'il se mêlerait de nos histoires. Je n'osais plus rien lui dire à ce petit. Je me sentais moche, tout ce qui se passait, je le prenais sur mes épaules. À quelques reprises, Jake m'avait quelque peu forcée à baiser avec lui. Je n'étais pas consentante à 100 %, mais ce n'était pas un viol en tant que tel. Je le faisais que pour avoir la paix un peu de lui.

L'école finie enfin, mes notes avaient chuté comparativement à l'an passé malgré ma réussite dans tous mes cours. Mon père était soucieux suite à cela. Il n'était pas au courant de l'histoire, en faite, personne sauf Sue, Seth et moi. J'eus la chance de partir en vacances chez mes frères et sœur à New York. Ma semaine passa trop rapidement. À mon retour à l'aéroport de Seattle, quelle ne fut pas la réaction de James, mon frère, lorsqu'il vu que c'était Jacob qui était venu me cueillir. Il refoula et attendit d'être à la maison pour régler le tout. Je ne sus jamais ce qu'il s'était dit ou ce qu'il s'était fait, mais notre relation était bel et bien finie et je me sentais mieux désormais. James resta à Forks une semaine pour me remonter un peu le moral, puis repartit puisqu'il ne pouvait manquer le taff plus longtemps. Ce fut la meilleure chose que mon frère a pu faire pour moi.

~*~

Les deux années restantes de mon secondaire furent plutôt calmes. À part que je m'étais fait l'idiot de Forks, Mike, quelques fois. Il était un con, mais une bonne baise tout de même. Avec mon estime de moi retrouvée grâce à ma famille et Seth qui était dorénavant mon meilleur ami et confident, je resplendissais, selon mon père. Il avait appris à m'apprécier et à m'aimer aussi. Ma vie allait mieux désormais.

~*~

Le secondaire étant terminé et diplômée depuis maintenant un mois, je me dirigeai vers mon siège qui m'avait été assigné sur mon billet d'avion. J'avais au préalable vidé ma chambre en entier. Ma vie ne serait plus ici dorénavant, mais avec Rose, dans son appartement. Une toute nouvelle vie m'attendait dans cette ville que l'on appelait NY et je comptais bien y prendre du bon temps.

Fin Flashback



L'arrêt complet du métro me fit revenir au présent. Je remarquai que c'était la bonne station à laquelle je devais débarquer. Je me devais de me dépêcher sinon j'allais être en retard à ma première entrevue d'embauche.


Dernière édition par jelliss le Dim 18 Avr - 5:36, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptySam 17 Avr - 20:08

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

~* Chapitre trois *~



POV Edward

Voilà maintenant un mois que nous étions installés à New York avec mon frère et ma sœur.

Mes parents nous avaient trouvé un superbe appartement dans le quartier de Soho. Il avait quatre chambres qui possédaient chacune sa propre salle de bain. Un salon vraiment grand et décoré par les soins de ma mère, il était crème chocolat. Deux canapés trônaient en son milieu et un écran plasma était accroché au mur dans face. Adjacente au salon, la cuisine américaine type couleur argent et noir ouvert. Une pièce insonorisée avait été confectionnée pour moi où l'on avait disposé piano et guitares, mes deux instruments de prédilection. Il y avait une pièce pour Alice et sa couture et une autre pour Emmett et son matériel d'entrainement que d'ailleurs j'utiliserais certainement. Pour en revenir à ma chambre, ma mère l'avait décoré dans différentes teintes de bleu. Elle était assez spacieuse, il y avait mon dressing (merci Alice), un bureau pour y travailler, mon lit deux personnes, une table de chevet, une commode et ma bibliothèque incrustée au mur où je pouvais disposer CD et livres.

Nos parents nous avaient aidés à déménager nos chambres et l'ancien studio (très grand) d'Emmett. Ils étaient restés avec nous pendant environ deux semaines et étaient partis aux Bahamas, faisant une seconde lune de miel.

Et aujourd'hui, nous avions la visite de notre oncle et notre tante, et ce, pour une semaine. J'avais pris l'initiative des invités sans demander quoi que ce soit à Em' ou Alice. Je les avais prévenus le soir quand ils furent rentrés à la maison.


Flashback

J'entendais la clé tournée dans la serrure et l'angoisse me prit. Et s'ils étaient contre ce choix, j'allais m'en prendre plein la tête.

Alice : C'est nous ! Cria-t-elle.

Moi : Hé les gars. Dis-je plus que nerveux.

Alice : Accouche jumeau ! T'as fait quoi cette fois-ci? Brûler la cuisinière comme la dernière fois ? Ou, tu te souviens Em', la fois où il a voulu faire une machine et qu'il a mis un tee-shirt rouge avec du blanc. Tous vos caleçons étaient roses ensuite. Dit-elle écroulée de rire.

Bien sûr mon idiot de frère n'en menait pas large, il se tenait les côtes essayant de respirer tant bien que mal.

Moi : Bon OK j'ai merdé plus d'une fois, mais maintenant je suis une vraie petite fée du logis, d'ailleurs j'en fais même plus que vous faudrait installer une rotation de corvées. Dis-je le plus sérieusement du monde.

Bizarrement, plus un bruit de rire ne se fit entendre, ah, ah je les tenais.

Moi : Eh non je n'ai rien fait de tout cela. Continuais-je

Emmett : T'es sérieux Ed' pour les corvées ? Dit-il pas très rassuré.

Moi : Oui, mais si vous m'accorder une faveur, je vous laisse tranquille avec ça pendant mmm... jusqu'à la rentré ensuite on verra pour un planning. Dis-je sûr de mon coup.

Alice et Emmett : Vendu, crièrent-ils en même temps.

Moi : Bien, tata Maria et tonton Jerry arrivent dans quelques jours, je les ai invités et ils resteront une semaine. Dis-je doucement.

Alice : OK, pas de problème. Ils prendront la chambre d'ami. Dit-elle presque impatiente.

Emmett : Ouais cool ! On va bien se marrer avec Oncle Jerry. Dit-il tout aussi enthousiaste.

Fin du flashback.



Voilà pourquoi nous nous trouvions à l'aéroport à 8 heures du matin au beau milieu du mois d'août. Ils arrivaient dans environ 10 minutes, du moins ils se posaient dans 10 minutes, mais il fallait compter bien une demi-heure pour récupérer leurs bagages.

Effectivement une bonne demi-heure plus tard, ils passaient la porte de l'embarquement. Ma tante se jeta à mon cou me disant que l'on s'était pas vue depuis trop longtemps et oh combien j'étais devenu beau, que j'étais bien un Cullen, etc. Elle continua à faire des éloges sur ma personne au moins pendant dix minutes. Puis, viens le tour de Jerry, il me fit une tape virile dans le dos et pareil, me complimentait sur mon apparence et de combien j'avais pris en musculature.

Nous rentrions enfin à la maison, ma tante n'avait fait que parler pendant tout le trajet et je peux vous jurer que de l'aéroport à chez nous il y a un bout, mais je ne pensais pas que cela pourrait être une telle torture un jour. Là, Maria cria à plein poumon que nous avions un appart de rêve. S'arrêtait-elle de parler un jour ?

La semaine passa ainsi, sous les babillages de Maria et les crises de rire grâce à Jerry qui se moquait gentiment de sa femme, mais qui se faisait vite rabrouer par ladite femme. Nous leur avions fait visiter New York, central Park, les boutiques de fringue sous les supplications d'Alice bien sûr. Ce que je n'avais pas compris c'est qu'avec tout l'argent qu'ils avaient ils n'avaient jamais visité la grosse pomme.

J'avais aussi longuement parlé avec mon oncle, le remerciant encore pour son aide d'il y a 3 ans. Et ils partirent ensuite, nous remerciant de les avoir invités. Cela avait fait plaisir à tout le monde de se voir et les valeurs familiales étaient importantes dans notre famille. Nous étions tout proches hormis avec la sœur de maman, Emeline. Une pure garce qui avait recueilli Vicky que par obligation, lui avait pourrie la vie et l'avait foutu dehors à ses 18 ans. Ma mère l'aurait bien pris avec nous. Nous l'avions supplié à la mort de son frère, qu'elle la prenne, mais n'avait pu rien faire, car Marco, le frère de maman mort d'un tragique accident de voiture avec sa femme laissant Victoria seule, avait oublié de changer son testament donc, laissa la garde à Emeline. Ma mère avait même demandé une audience avec un juge, mais il avait refusé. Alors, elle ne venait que pendant les vacances, mes parents lui payant ses billets pour qu'elle puisse venir. Oncle Jerry et Maria auraient été heureux de la prendre sachant qu'ils n'avaient jamais pu avoir des enfants. Que voulez-vous, la vie est mal faite, et les gens bien partent avant les gens cons.

La rentrée était enfin là et j'allais retrouver mon pote Jasper, je l'avais rencontré un soir dans un bar où je chassais. Nous avions vite sympathisé. Il me raconta l'histoire qu'il avait vécue avec son ex et moi la mienne. Il avait un vrai don d'écoute et lui en parler m'avais en quelque sorte soulager, mais pas tant que ça. Je rigolais bien avec lui et j'oubliais tout surtout. Je me rappelle un soir en allant le chercher pour l'une de nos soirées, j'avais fait une rencontre assez gênante pour la fille, qui soit dit en passant était sa demi-sœur.


Flashback.

J'arrivais enfin à l'appartement de Jasper qu'il partageait avec sa jumelle et son demi-frère, oui, oui, vous avez bien lu sa jumelle, drôle de coïncidence hein, sauf qu'eux avaient l'âge d'Emmett, et toqua à la porte. Il m'ouvrit et me dit avec hâte qu'il n'était pas prêt, de l'attendre au salon qu'il n'en aurait que pour dix minutes. Je n'avais jamais rencontré Rosalie et James, mais je n'en ressentais pas le besoin à vrai dire.

Je m'installais donc au salon et pris une revue au hasard. Une porte s'ouvrit, mais n'y fit pas attention jusqu'à que j'entende un hoquet de surprise. Je relevai ma tête de ma revue et vis un spectacle plus qu'alléchant devant mes yeux.

Une jeune fille, d'environ 16/17 ans, se trouvait là, les yeux écarquillés de stupeur. Elle portait un débardeur de couleur bleu marine moulant sa poitrine et laissait voir son ventre plat, appelant à la luxure. Un shorty gris se terminant de fines dentelles, montrant ses fines jambes et longues. Je continuais mon observation et remontai à son visage. Elle avait de longs cheveux châtain/auburn et des yeux chocolat. Un visage entre enfant et femme. Elle n'était pas forcement grande mais pas petite non plus. Je lui fis mon petit sourire charmeur en coin.

Moi : Bonsoir belle demoiselle. Quel est ton prénom ?

Elle ouvrit plusieurs fois la bouche, mais la referma de suite. Elle prit une grande aspiration et parla enfin.

Inconnue : Isa... Bella. Bégaya-t-elle.

Moi : Enchanté Isabella, une enfant comme toi ne devrait pas être au lit à cette heure-ci ?

Je la taquinais exprès, j'aimais les femmes ayant du répondant et de l'assurance.

Isabella : Heu... Oui, oui, je voulais juste aller aux toilettes. Dit-elle penaude.

Moi : Ce n'est pas là, je pense. Rigolais-je.

Elle ne répondit pas et s'enfuit presque en courant. Jasper revint et me demanda pourquoi je rigolais ainsi.

Moi : J'ai rencontré une gamine et je l'ai peut-être un peu effrayé malgré moi. Rigolais-je toujours.

Jasper : Merde ! T'es con, c'est ma demi-sœur. Fais chier ! James va encore m'emmerder et Rosalie je ne t'en parle même pas, dit-il lui aussi en rigolant.

Nous sortions de l'appart mort de rire, annonçant une soirée géniale et surtout bien commencée.

Fin du flashback



J'entrai donc avec Jasper, mais nous séparions bien vite, moi je rejoignais les premières années et lui les troisièmes. Je savais déjà que je verrais Jasper à mon cours de droit, car lui faisait des études dans cette branche et il était l'assistant de mon professeur.

Le midi, nous nous rejoignons et allions chercher ma jumelle. Alice ne le portait pas vraiment dans son cœur, car elle savait ce que je faisais et n'appréciais pas. J'avoue que depuis que je l'avais rencontré, je m'enfonçais de plus en plus dans un univers de noirceur et de péchés. Je savais qu'il était extrêmement porté sur la bouteille, mais les weekends et les jours de vacances seulement. Mais ce que personne ne savait à part moi c'était qu'il touchait à la drogue aussi. Pas dur, douce, mais de la drogue quand même.

En voulant l'en sortir, je m'y étais plongé moi-même. Un soir lors d'une soirée, sous alcool, j'avais fait ce stupide pari et avait fumé, jusqu'à presque m'étouffé. Malheureusement, cet état euphorique qui en résultait me fit perdre pied et j'aimais ça, bien malgré moi. Je planais, rien ne m'atteignait. J'oubliais Lauren, les humiliations que j'avais subies. Ce que je faisais aux femmes, ma déception de l'amour, la tristesse que je voyais dans les yeux de ma mère et d'Alice lorsque je rentrais d'une soirée de baise. J'étais bien à ne penser à rien. Et la baise mes amis, n'en parlons pas, enfin si, parlons-en.

Avec les effets de la drogue, couplés à celui de l'alcool mes baises duraient le double de mon temps. Je ne m'attardais pas aux plaisirs de mes partenaires et ne prenais que mon pied. Je baisais à tout va et de bien des façons choquantes pour beaucoup. J'avais eu la chance de baiser deux femmes en même temps. Le rêve de tous les hommes et moi je l'avais fait et quel pied j'avais pris ce soir-là. Le plus de baise que j'ai en une soirée se monta aux nombres de huit. J'étais rentré plus que mort ce jour-là et Alice m'avait encore passé un savon.


~*~

Les mois passaient et les cours aussi. J'étais assez fière de moi, car mes notes étaient très bonnes, j'étais quand même premier. Avec Jasper, nous étions devenus presque inséparables. Nous sortions tous les weekends et nous enfoncions de plus en plus loin dans la débauche. La fin d'année arriva enfin. Les examens de premier cycle étaient passés, Alice et moi avions réussi haut la main. Emmett aussi. Lui par contre restait avec sa nouvelle pote Rose. Je ne l'avais jamais rencontré, mais il ne voulait pas non plus la ramener ici, il disait la respecter de trop pour envisager une quelconque baise avec elle. Nous respections cela et ne disions rien. Ce soir, une fête était organisée sur le campus et Jazz et moi avions prévu d'y aller. C'était bien sûr sans compter sur ma jumelle pour venir avec nous. D'ordinaire, je ne l'emmenais jamais dans nos plans chasse, alcool, drogue, mais elle avait tellement insisté que je n'avais pu lui résister. Faible moi. Non, mais regarder ma sœur dans les yeux et la regarder faire sa moue spéciale « Alice Cullen » et vous comprendrez de quoi je parle.

Nous arrivions à la fête aux alentours de 22 h et je demandais à ma jumelle si je pouvais la laisser un peu seule. Elle me répondit par l'affirmative et alla avec Jasper me défoncer. Ce n'est que 4 h plus tard que je compris que j'avais laissé seule, Alice ne connaissant personne. Nous la cherchions depuis bientôt 1 h lorsque nous entendîmes de faibles plaintes. Soudain, je me figeais. Ses plaintes venaient d'Alice. Alice criait mon nom. Ni une ni deux, je défonçai la porte, et retrouvai ma sœur sur un lit suppliant son agresseur de la laisser. Son visage portait la marque d'un coup. Putain ! Cette enflure avait osé porter la main sur ma sœur. Je ne cherchais pas plus à comprendre et fondit sur lui. Je le frappai au sang ne pouvant plus m'arrêter. D'ailleurs, ce fut Jasper qui le fit me disant d'arrêter, car le mec était inconscient et que ma sœur avait besoin de moi.

Ce soir-là, ma sœur ne quitta pas mes bras et moi je ne voulais pas partir de toute façon. Je m'en voulus de ne pas avoir été là pour Alice, mais dans mon malheur j'étais arrivé à temps, du moins à temps pour ne pas qu'il la viole. Pour le reste, elle restera à jamais marquée et blessée. Ce soir-là fut aussi notre dernière soirée de débauche à Jasper et à moi nous promettant de ne plus boire ni de nous défoncer. Cette expérience nous avait tous traumatisés à un certain degré.

Alice, elle, resta enfermée des jours avec moi. Emmett ne comprenait pas, mais ne cherchait pas plus loin ce disant que nous formions notre bulle de jumeaux. Elle m'en voulut aussi, longtemps, me demandant des explications. Je lui contai alors tout ce qu'il s'était passé cette année-là. Elle pleura, m'insulta, me frappa. Et enfin, me dit que cette histoire aura au moins fait une bonne chose. Elle m'aida à me désintoxiquer de toutes substances illicites et moi je l'aidai à surmonter ses peurs et son malheur.

Cet été-là nous n'avions pas quitté New York, Emmett lui partit en vacance, mais de son côté. Nous, Alice et moi, mais aussi Jasper, car sa sœur était partie en vacance elle aussi, avions cohabité chez nous et avions passé l'été ensemble. Nous ne nous quittions pas, restant là soutenir les autres. Nos nuits, nous restions à l'appart pour ne pas céder à la tentation. Nous formions un trio impénétrable. Alice avait changé envers Jasper, il avait fini par lui raconter son histoire, de là avait commencé une sincère complicité, je me rappelle encore de ce pacte, j'en rigolais encore.


Flashback.

Nous étions tous les trois au salon. Nous regardions tranquillement un film quelconque. Jasper souffla bruyamment et nous regardait à tour de rôle. Alice éteignait la télé.

Alice : Bon, dis-nous ce qui te préoccupe tant.

Jasper : J'ai revu Maria.

Moi : Merde et ça s'est passé, comment ? J'étais vraiment anxieux, il ne devait pas ça laisser faire et retomber dans ses griffes.

Jasper : Comme tu le crois. Me regarde comme ça. Je ne lui ai rien promis. On a juste recouché ensemble.

Alice : Les gars, je sais que certaines choses ne me regardent pas, mais serait-il possible de m'expliquer ? Demanda-t-elle doucement.

Moi : Jazz tu peux lui faire confiance, elle pourra même t'aider.

Jasper : OK, regardant Alice, je te demande juste de ne pas me juger même si tu ne l'as jamais fait, c'est dur d'en parler et enfin voilà quoi ! Tu sais sans toute cette merde, c'est plus dur.

Alice : T'inquiète pas, je vous ai toujours soutenu jusque-là et je continuerai. Souriait-elle tendrement.

Il lui souriait en retour, souffla et commença.

Jasper : En fait, je l'ai connu en arrivant sur New York. Ça remonte donc à, il y a 4ans. Nous étions sortis en bande dans un petit bar du coin. Là, une grande blonde, bien foutue, s'avance vers moi et m'aguiche sans honte. J'ai toujours été plus ou moins timide alors, me faire accoster comme ça, bah ! C'est con, mais c'était jouissif, je dirais. Enfin bref, on a parlé une bonne partie de la soirée et elle a atterri dans mon lit. Après ça on s'est revu quelques fois sans vraiment poussée plus loin la relation. Un soir, elle débarque dans notre bar de rendez-vous en pleur. Je lui demande ce qui s'est passé et elle me dit en gros qu'elle est dans une merde royale. Elle m'expliqua de long en large son rôle au sein d'un gang enfin, une grosse panade, quoi ! Seulement, c'était juste un putain de mensonge juste pour m'entrainer là-dedans. Bien sûr, je le compris trop tard et même si j'avais fini avec elle, je n'avais pas fini avec toute cette merde. Lorsqu'on se rencontre par hasard selon elle, elle arrive généralement à me faire replonger et me faire faire ce qu'elle veut. Sauf hier. Quand je me suis réveillé, je suis parti en courant comme si j'avais le diable au corps et suis venu directement vous voir.

Alice le regardait avec compassion et ne lui fit qu'un petit sourire rassurant. Elle comprenait tout facilement, ça c'était, mon Alice. Même si elle savait qu'il ne lui avait pas tous dit au moins, il s'était ouvert et cela était un grand pas pour lui.

Alice : J'ai un truc à vous proposer les mecs. Je sais que vous allez penser que ça fait chiotte ou fille, mais écouter jusqu'au bout. Nous acquiesçâmes tous les deux. Bien. Je vous propose de faire un pacte. Nous devrons toujours nous dire la vérité même si elle est abjecte, même si elle est répugnante. Et nous devrons nous protéger les uns les autres. Peu importe où l'on est, peu importe l'heure, nous pourrons toujours compter les uns sur les autres. Nous aurons toujours un droit de vote sur nos conquêtes et nous pourrons les descendre, jusqu'à ce que nous décidions tous que nous avons trouvé LA personne. Êtes-vous d'accord ?

Je la regardais perplexe. Ma sœur venait-elle vraiment de nous proposer ça ?! Mais dans le fond, j'approuvais totalement.

Moi : C'est bon pour moi, mais on ne doit pas faire de truc bizarre ou je ne sais pas ?

Jasper : Je vous suis aussi.

Alice : Non, une poignée de main suffira.

Et ce fut ce que nous fîmes en croisant nos bras au centre, nous avions éclaté de rire face à cette action.

Fin de flashback.



Ma sœur avait souvent des idées loufoques, mais cette fois-ci fut la meilleure qu'elle n'ait jamais eue. Depuis ce temps, nous ne nous quittions presque pas ou peu. Au moindre problème, nous formions notre trio et nous consultions pour avoir les bonnes solutions. Maria avait encore essayé d'avoir Jasper, mais Alice intervint et lui colla une baffe magistrale lui disant de ne plus jamais approcher son homme. Que bien sûr, elle, savait tout à son sujet et qu'elle n'hésiterait pas à aller prévenir les flics de son petit manège. Oui, finalement Jasper nous avait tous raconté dans les moindres détails, mais cela est une autre histoire, elle décampa de suite et ne revint jamais à notre plus grand bonheur.

Nous reprenions les cours en septembre pour un nouveau cycle. Celle-ci se passa très vite sans anicroche ni débordement de quelques sortes. Une nouvelle fois les vacances arrivèrent et nous décidions d'aller avec nos parents chez Jerry et Maria. Jasper, lui, partit cette année-là avec sa sœur.

La troisième année débuta dans la même ambiance. Nous avions moins vu Jasper, car étant sa dernière année avant son examen final, il devait faire des stages de pratiques, tout comme Emmett, sa sœur et son frère. Cette année-là, je rencontrais Tanya. Ah Tanya ! Mordante, piquante, mais désolé, sacrément conne. Heureusement pour elle qu'elle avait un physique et de l'argent sinon je ne suis pas sûr qu'elle serait à l'université. Elle me tapa de suite dans l'œil, désolé, mais je ne suis qu'un homme et franchement, qui resterais de marbre devant une telle femme ? Blonde, yeux bleus, grande, poitrine généreusement bien faite et agréablement grosse. Elle me rappelait à mon bon souvenir de Lauren. Mais je n'en fis pas attention et la baisa comme toutes les autres. Mon problème avec elle, elle me colla où que j'aille. Avec la force des choses, elle devint mon PCF (plan cul fixe) et elle s'imagina bien des choses. Comme le fait que je sois son petit ami. J'étais salaud car franchement elle était bonne au pieu. Donc, la laissait clamer haut et fort que je l'étais. Je ne faisais rien avec elle à part coucher, mais elle, elle croyait que nous serions ensemble à vie. Court toujours ma fille, pensais-je lorsqu'elle me parlait d'avenir. Avec Alice nous nous foutions tous deux d'elle sachant parfaitement qu'elle ne serait jamais Madame Cullen, si tenté qu'il y en est une pour moi. Tanya me harcelait pour rencontrer ma famille, mais ne lâchait rien. Elle avait déjà rencontré ma sœur et cela était bien assez à mon goût.

Alice et Jasper étaient un peu distants l'un de l'autre, mais je ne fis rien remarquer, des fois ils avaient leurs moments comme j'avais les miens avec lui. En milieu d'année, ma mère m'apprit une nouvelle qui me ravagea une fois de plus mon cœur déjà bien mal. Mon oncle Jerry et ma tante étaient morts dans un tragique accident de voiture. Nous étions meurtris de douleur, mais ceux qui furent les plus touchés ont été mon père et moi. J'avais vraiment nourri une relation particulière avec eux. Je les appelais parfois même plus que mes propres parents. Nous avions donc tous été à Chicago où j'avais bien eu du mal à me débarrasser de Tanya.


Flashback.

Nous étions chez elle, car elle ne venait pas chez moi. Cela faisait bien trois jours que je ne l'avais pas contacté et elle me tirait la tronche de six pieds de long. Je n'en avais carrément rien à foutre, mais je devais lui dire que je partais deux semaines à Chicago pour l'enterrement et régler leurs dernières affaires.

Tanya : Tu me trompes, c'est ça, hein ? Me dit-elle furieuse en se levant d'un bond.

Bon OK, je ne l'avais pas joué fin, j'étais rentré sans un bonjour, m'étais assis sans piper mot et l'ignorait totalement.

Moi : Arrête de raconter des conneries grosses comme toi stp. Dis-je avec autant de rage.

Tanya : Tu me trouves grosse ? Couina-t-elle.

Moi : Rahhh, mais putain ! Tu le fais exprès ma parole. C'est une putain d'expression Tanya. Décidément, elle était encore plus conne que je le croyais.

Tanya : Bah alors Eddy, qu'est-ce qu'il t'arrive ? Roucoula-t-elle.

C'était dingue la façon qu'elle avait de changer d'humeur. Un moment, c'était une lionne, l'autre une pétasse.

Moi : Je pars, voilà ce qu'il y a, lâchais-je sans plus de préambule.

Tanya : Quoi, mais, pourquoi ? Tu me quittes ? Tu pars où ? Et tu pars quand, combien de temps ?

Moi : 1) Je ne peux pas te quitter, car nous n'avons jamais été ensemble. 2) Je pars dans une heure environ et je dois revenir dans environ 15 jours.

Tanya : Je viens avec toi. Dit-elle fermement.

Moi : Il en est hors de question, c'est une histoire de famille. Tu n'as rien à faire là-bas.

Tanya : Quoi ? Comment ça, je n'ai rien à faire avec ta famille ? Et si tu crois que tu vas aller là-bas pour baiser d'autre que moi, tu te trompes royalement.

Je me levais, le visage rouge de colère. Je n'avais jamais porté la main sur une femme, mais si elle continuait ainsi cela allait finir par arriver.

Moi : Déjà, je t'ai dit et répété, que tu ne verras jamais ma famille et de deux figures toi que je ne vais pas m'éclater, mais je vais à un enterrement espèce de gourde.

Je tournais les talons et parti en claquant la porte. Elle me foutait mortellement en boule et si je restais une minute de plus avec elle, pour sûr elle finirait à l'hôpital.

Fin du flashback.



Elle m'avait harcelée pendant ces quinze jours, si bien que ce fut Alice qui lui dit de me foutre la paix. Nous étions arrivés à Chicago et l'enterrement, se fit deux jours plus tard. Jour très sombre. Ensuite, il y avait eu la veillée mortuaire où je restais dans l'ombre ne voulant pas participer aux pleurs. Mon oncle était fier et je me devais pour respecter sa mémoire, être fier pour lui et lui rendre hommage de cette façon. Certaines personnes pourraient me juger d'être sans cœur, mais au fond de moi je savais que c'est ce qu'il voulait. Vint ensuite le moment, où le notaire dévoila le testament. Je ne voyais pas pourquoi j'y étais convié n'étant que leurs neveux, même si pour moi ils étaient comme mes seconds parents. Arrivé à son cabinet, il nous fit patienter bien une demi-heure et nous fit enfin entrer dans son bureau.

Il nous sortit son blabla habituel et nous expliqua que cela était les dernières volontés de Mr et Mme Cullen Jerry. En entendant, Monsieur et Madame Cullen, mon frère et ma sœur, tressaillir autant que moi, s'imaginant certainement que cela pourrait être nos parents. Ensuite, il décacheta le testament et le lut. L'argent était divisé en grande partie entre Alice, Victoria, Emmett et pour des orphelinats. À ma plus grande surprise, mais pas à celle de mon père, ce que je vis. Je reçus plus d'argent que les autres et ils me léguèrent leurs maison de Chicago ainsi qu'un domaine qu'ils avaient acquis en Irlande. J'étais sur le cul, je ne savais pas quoi dire. Et seulement à ce moment-là, mes larmes débordèrent de mes yeux. Mon père me prit dans ses bras et me berça doucement, comprenant juste ne disant aucun mot. Logiquement, c'était ma mère qui faisait cela et non mon père, mais là, juste là, je me laissais aller dans ses bras, le serrant aussi fort que possible.

Je ne pris conscience vraiment des choses que lorsque nous étions rentrés chez nous. Ils m'avaient laissé une lettre m'expliquant leurs choix. À Chicago, je n'arrivais pas à l'ouvrir. Arrivée à la maison, Alice me la tendit et me dit qu'il n'y avait pas de meilleur moment. Je lui demandais silencieusement de rester à mes côtés de par mes yeux, elle acquiesça et s'installa simplement auprès de moi. J'ouvris l'enveloppe et lut cette lettre. Elle était écrite de la main de Maria.

« Mon tendre neveu,

Ces quelques mots pour te dire le pourquoi de notre choix. Lors de ta venue chez nous, tu nous as apporté tout ce qu'il nous avait manqué pendant tout ce temps. La présence d'un fils. Jerry ne le dira jamais, mais tu lui as permis de réaliser son rêve, faire des activités avec son garçon. Même si tes parents sont encore en vie, pendant un an tu as été le nôtre, pour cela jamais nous ne te remercierons assez. Depuis ce moment-là, tu ne nous as jamais oubliés et tu as toujours voulu prendre soin de nous-mêmes à distance. Ce que nous te léguons n'est rien par rapport à ce que tu nous as offert dans la vie, mais nous espérons que cela t'aidera un peu dans ta vie future. Je te laisse un secret que je n'ai jamais dévoilé à personne : si j'avais pu avoir des enfants, je l'ai aurais nommé Jessica et/ou Bilitis. Si cela avait été un garçon, je l'aurais appelé par ton deuxième prénom, Anthony. Je serai, non, nous serons à jamais fiers de toi. Je sais que toi et ton frère ainsi que ta sœur vous ferrez de grandes choses. Ne doute que peu de toi, mon garçon, et quand tu trouveras la femme de ta vie, tu la trouveras, ne lèvent pas les yeux au ciel, chérie là comme ton oncle le fait avec moi et comme ton père le fait avec Esmée. Voilà nos raisons, mon garçon, car, oui, même si je ne t'ai pas mise au monde dans notre cœur à tous les deux tu es aussi notre garçon. Nous vous aimons tous. Toi, encore plus, Edward.

À jamais, dans ton cœur Jerry et Maria Massen Cullen. »


À la fin de cette lettre, ma sœur et moi étions en larme. Moi aussi je les avais considérés comme mes deux parents et malheureusement je n'avais pu leur dire. Mais Maria avait raison, ils seront à jamais présents dans nos cœurs.

Un mois était passé depuis cette catastrophe et seuls Jasper et ma famille étaient au courant pour la légation. Tanya était revenue à la charge plus vite qu'un taureau et m'avait posé beaucoup de questions sur le fait de savoir si j'avais eu un héritage. Jasper et ma sœur trouvant ça louche, je lui répondis que non, sous leurs bons conseils. Mon cycle scolaire se terminait enfin et mes examens étaient bouclés.

Jasper avait eu son examen final et nous, nous avions réussi nos examens de passage pour notre quatrième année. Emmett aussi et a bien des surprises était l'un des premiers. Nous avions fait trois fêtes. La première entre Jasper, Alice et moi. Il avait trouvé une place d'avocat dans un cabinet, grâce à ses stages. Ensuite, nous avions fêté ça entre frères et sœur. Et finalement avec nos parents. Emmett lui avait trouvé une place pour la rentrée en tant que professeur de sport dans une école primaire à New York et resterait avec nous à l'appartement.

Les deux dernières années se passèrent ainsi entre cours, examens, ma sœur, mon frère, Jasper quand il le pouvait et enfin Tanya.

Ma dernière heure de cours. Enfin, mon dernier examen pour avoir ma maitrise de commerce. Ma dernière bouffée d'oxygène dans cet établissement. Enfin, je pourrais réaliser notre rêve. Enfin l'un de nos rêves.

Il y avait, à peu près un an de cela, nous étions partis au restaurant tous les trois et nous parlions de l'avenir.


Flashback.

Nous étions au restaurant le « Per Se » et nous mangions tranquillement en train de parler de notre avenir en sortant de l'université.

Alice : Moi je sais ce que je vais faire en sortant et en ayant eu mon diplôme.

Jasper : Et que vas-tu faire ?

Alice : Je vais monter ma boite, je vais créer ma ligne de vêtements tout simplement. Avec l'argent que m'ont laissé Jerry et Maria, je vais faire ça.

Moi : Alors, je serais ton partenaire. Dis-je avec assurance.

Elle regardait avec de grands yeux.

Alice : T'es sérieux ? Je veux dire, tu ne me prends pas pour une folle ou autre ?

Moi : Déjà, je ne te prends pas pour une folle, loin de là et en plus oui, je suis sérieux. Je veux être associé à toi et te soutenir comme tu l'as toujours fait avec moi.

Jasper : Moi aussi je veux en être. À la mort de ma mère, ma sœur et moi avons reçu une belle somme d'argent alors je te suis et te fais confiance. Je pourrais même représenter ta boite si tu veux.

Elle nous sauta au cou en criant de grands oui et pleurant en même temps.

Elle se ressaisit et retourna à sa place. Elle se tourna vers moi et je connaissais déjà sa question.

Alice : Et toi Edward tu vas faire quoi ?

Moi : Eh bien ! Moi je voudrais ouvrir ma boite aussi. Dis-je en passant ma main dans mes cheveux signe de nervosité chez moi.

Alice : Mais c'est génial ça ! Dit-elle en frappant dans ses mains. Soudain, elle s'arrêta et me regarda fixement ensuite Jasper. Les gars j'ai une super idée ! Oh oui trop génial.

Elle me faisait vraiment peur par moment.

Jasper : Quelle est ton illumination très chère ?

Alice : Lui tirant la langue. Toi, Edward, tu pourrais gérer tout ce qui est logistique. Moi, la création et toi, Jasper, tout ce qui est juridique. À côté Edward, tu ouvres ta boite, qui sera quoi d'ailleurs ?

Moi : Heu... une boite de multimédias et de pub. Ne voyant pas vraiment où elle voulait en venir.

Alice : Alors, je propose de nous associer tous les trois pour les deux boites et bien sûr nous travaillerons tous ensemble dans les mêmes locaux. On peut louer deux étages dans un immeuble et faire un étage regroupant nos bureaux ainsi que ta boite et un étage d'atelier seulement ?

L'idée germa dans ma tête faisant son petit bonhomme de chemin. À bien y réfléchir, ce n'était pas si con que ça.

Moi : C'est OK. Associés ? Elle acquiesça et nous regardions Jasper.

Jasper : Soyons fous associés. Nous rigolions tous les trois comme des grands nigauds. Mais vous avez pensé à un nom pour vos sociétés ?

Moi :Oui et Alice en fait je voudrais savoir si tu voulais prendre le mien qui ira plus à ta boite et moi je prendrais Cullen Corp. Elle m'encouragea à continuer. Je voulais lui donner le nom de Jelliss.

Alice et Jasper : Pourquoi Jelliss ?

Moi : Pour tata Maria, cela serait aussi bien son bébé que le nôtre. Le nom en fait c'est un composant de Jessica, de Bilitis et de Lili pour toi, Alice. Tu te souviens des noms qu'elles voulaient pour ses filles. Elle fit oui de la tête. Et bien comme elle nous avait légué cet argent je voulais lui rendre, leur rendre hommage comme ça.

Je la voyais les larmes aux yeux.

Moi : Lili, pleure pas s.t.p. je n'ai pas dit ça pour te faire pleurer.

Alice : Non, je suis désolée. Mais là quand tu parles comme cela je reconnais mon frère, le vrai Edward et j'aime te voir comme cela. Ce n'est rien juste l'émotion. Elle s'essuya les yeux et me regarda pleine de tendresse. Moi je suis pour à cent pour cent et toi Jasper.

Jasper : Pour moi, c'est pareil et c'est très honorable de votre part.

Fin du Flashback.



Voilà comment aujourd'hui le 3 juillet 2005, nous allions Alice, Jasper, et moi allions signer pour le nom de nos boites La Cullen-Masen Corp. Et pour Jelliss. Nous étions tous les trois associés pour ces sociétés.

Ensuite, nous allions devant le notaire pour nos parts d'action. J'étais actionnaire majoritaire de la Cullen-Masen Corp. à 49 %, Alice détenait 25 %, Jasper 25 % aussi et Tanya 1 %, parce qu'elle m'avait chié mortellement pour cela sinon je n'aurais jamais accepté. Mais Jasper me disait que cela ne valait pas vraiment grand-chose. Alice était, elle actionnaire majoritaire de Jelliss à 50 %, Jasper avait 25 % et moi aussi.

Alice avait trouvé l'endroit parfait où nous pourrions ouvrir nos sociétés. Ils étaient sur la 5e avenue à Manhattan en face de Central Park. Mon bureau donnait sur le parc même et lorsque j'avais vu la vue que j'avais cela me rappela tout de suite Forks.

Nous avions signé et fêté cela entre nous, ensuite avec notre famille respective.


~*~

Deux ans plus tard, deux ans que nos sociétés marchaient du tonnerre. Deux ans que je ne faisais que travailler. Deux ans que nous formions une équipe qui marchait sans discorde.

Alice créait toujours autant et elle commençait à se faire un vrai nom. Tanya était une charger commerciale avec Angela Weber. Elles s'occupaient du personnel aussi quand moi-même ou Jasper ne pouvions le faire. J'avais aussi retrouvé Jessica Stanley. Elle avait pour poste, secrétaire. Elle était ma secrétaire. Elle faisait un boulot remarquable. À part quelques chicanes avec Tanya, les boites tournaient à plein régime.

Un soir Jasper entra dans mon bureau. Depuis peu, nous recherchions un ou une chef de projet qui dirigerait essentiellement les employés multimédias. Malheureusement, je n'avais pas le temps de décortiquer les CV et là-dessus je ne faisais pas confiance à Tanya donc j'avais demandé à Jasper de s'en charger.

Moi : Que t'arrive-t-il Jasper ? On croirait que tu as croisé un fantôme. Dis-je rigolant.

Jasper : Heu, bah ! Presque en fait. Me dit-il dans un souffle.

Moi : Développe ?

Jasper : Ma demi-sœur, Isabella Swan, a postulé pour le poste de chargé de projet. Elle est foutrement qualifiée, mec.

Oh ! Merde...

____________________________________________________________________________


Maintenant que vous avez vu, la vie universitaire d'Edward,
comment voyez-vous celle de Bella ?

La réponse venant de notre part à ce sujet... mercredi prochain !
Revenir en haut Aller en bas
Donia
Créatrice
Donia


Messages : 958
Date d'inscription : 16/11/2009
Age : 31
Localisation : Carcassonne France

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyDim 18 Avr - 19:34

Hey, j'aime bien cette histoire;
Par contre je ne comprends rien à l'histoire de Bella.
Enfin, si.
Ce que je ne comprends pas, c'est, comment dire ?
Elle et Edward étaient dans le même lycée non ? A Forks ?
Alors pourquoi ils se sont jamais croisés ?

Et ils étaient au jardin d'enfant ensemble ? En général on connait les enfants du jardin..
Faut m'expliquer ^^

Sinon, j'aimerai bien lire la suite.
Et a mon avis la vie universitaire de Bella sera comme celle d'Edward, alcool sexe et drogue au début. Et puis elle aura son diplôme.

Une dernière chose.
A la fin Edward pense : Oh ! Merde.
Pourquoi ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyLun 19 Avr - 0:43

En fait Edward et Bella n'ont pas le meme rang social à l'école et de plus.... Edward a 2 ans de plus qu'elle.

Je dois dire que je ne connaissais pas tous les gens de mon école moi lorsque j'y étais.

Pour le jardin d'enfant, Bella y a été qu'une seule journée. Se faisant garder par Sue, elle n'avait pas besoin d'y aller, au jardin d'enfant.

Et pour le Oh merde tu comprendra bien assez tôt. merci pour ton commentaire, c'est cool merci
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMer 21 Avr - 17:41

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


~* Chapitre quatre *~



Voilà notre nouveau chapitre qui j'espère vous ravira. Merci à
toutes celles qui ont pris le temps de nous mettre leurs avis cela
compte beaucoup pour nous. Merci encore.
On ce retrouve en bas.

--------------------------------------------------------------------------------


POV Bella

Je sortis du métro tant bien que mal, du haut de mes 10 cm de talon. Y’avait foule dans les wagons ainsi qu’à l’extérieur. Je n’en revenais pas de voir autant de gens. Moi qui détestait prendre le métro, mais je n’avais pas eu le choix, mon vieux tacot rouge avait rendu l’âme hier soir, dans le stationnement de mon immeuble. J’avais dû appeler Paul et James pour venir m’aider. Côté mécanique, la seule personne en qui j’avais confiance, c’était Seth. Justement la semaine prochaine, il avait affaire ici, il m’avait promis de passé pour la réparer, mais en attendant je me retrouvais tout de même à pied pour un peu plus d’une semaine. En attendant, je mis le pied sur le quai de débarquement et avec ma maladresse qui ne me lâchait jamais, je me retrouvai avec un talon pris dans le grillage de la bouche d’aération qui se trouvait juste sous mes pieds. Pourquoi est-ce que cela devait m’arriver là ? Faites que le talon ne s’arrache pas en l’enlevant comme cette dame il y a un peu plus de 5 ans.

Flashback

Enfin arrivée! New York me voila ! Cela faisait 2 semaines que j’étais arrivée, Rose désirait me faire visiter la ville en métro et me faire connaitre la vie trépidante de cette ville grandiose. En sortant du métro, une dame d’environ quarante ans s’arrêta devant moi et je ne l’ai jamais vu, parlant avec Rose du nouveau sac à main que je venais de m’acheter. Wow ! Pour une fois que je m’achetais du Gucci. Il était superbe. N’ayant pas vu la femme en avant de moi, je lui rentrai dedans, m’excusa rapidement et lorsque je vis pourquoi elle était là, je fus confuse. Son talon était pris dans la grille d’aération et en la poussant son talon avait cassé. Rose partie à rire, je la regardai et son rire était si communicatif que je partis moi aussi à rire au nez de cette pauvre femme. Nous la quittâmes pliés en deux, entendant ses mauvaises paroles à notre propos.
Arriver à la maison nous en rions encore. J’avais mal aux côtes à force de rire. Je partis à la cuisine me prendre une bouteille d’eau au frigo. J’étais encore ébahie en y rentrant. Elle était de type américain, ouverte sur le salon. Les couleurs étaient rouges et noir. Au début, j’eus du mal à m’y faire, mais après tout nous étions à New York! Le bar était rouge, le frigo noir en haut et rouge en bas, c’était la première fois que je voyais cela. Le sol était couvert de carrelage noir. Le grille-pain posé sur le bar ainsi que la cafetière étaient noir. Le mixeur, le gaufrier même les plaques de cuisson étaient rouges. Ensuite, je me dirigeai vers ma chambre pour aller y déposer mes paquets. Ma chambre était bien décorée, je reconnaissais les goûts et talents de ma demi-sœur en art. Les murs étaient peints de deux verts différents, ainsi que des branches de vigne avaient été dessinées sur le mur au-dessus de mon lit. Un lit, mais quel lit ?! Un lit king prenait place au milieu de la pièce, Rose me dit que c’était un cadeau de sa part pour ma venue à l’université et m’avait fait un clin d’œil. J’avais senti le rouge me monter aux joues lorsqu’elle m’avait dit cela.


Rose : T’en fais pas, je suis sûre qu’il va te servir, un de ces quatre.

Si j’avais pu, je serais rentrée sous les lattes de bois qui recouvraient le sol de ma chambre. Elle avait le don de me faire honte parfois. Malgré moi un sourire se dessinait sur mes lèvres. Je voulais une nouvelle vie, pourquoi pas ? Malheureusement pour ma santé mentale ce fut au même moment que James débarqua dans l’encadrement de ma chambre n’ayant pas l’air content du tout.

James : Non, mais, t’es pas cinglée de mettre des idées pareilles dans le crâne de ma frangine toi?

Rose : Rohh arrête de jouer un être chaste, toi aussi. T’as fait bien pire, dois-je te le rappeler? Dit-elle mesquine.

James : Humrf… Non, mais, arrête de mettre des choses pareilles dans la tête de ma petite sœur stp!

Moi : La petite sœur est encore là et entend parfaitement, je vous signale.

Non, mais c’était vrai quoi!

James : Ouais, désolé, bon, j’y vais et pas de bêtises hein?

J’hochais simplement la tête, s’il savait le pauvre…

La fin de journée, nous l’avions passé à rester à la maison allant au salon et quel salon! Il était tout de blanc et noir. Il était assez grand donnant sur une énorme baie vitrée où nous avions vue sur la ville. Au milieu trônait un grand canapé en cuir, il avait la forme d’un « U » et était de couleur noir.

Apparemment, c’était un vieux meuble trouvé aux ordures que Rosalie avait retapé. La bibliothèque était du côté des escaliers, de couleur noir aussi et en face de celle-ci y était déposé deux fauteuils en cuir blanc. La télé était posée devant le canapé, qui soit dit en passant était des plus confortable. Ensuite, Rose partit à la salle de bain qui elle, était d’une couleur bleu océan, carrelé de partout. Rosalie avait mis des tapis d’un bleu foncé au sol, pour sortir de la douche.

Moi, pour ma part, je fis le repas pour tout le monde, même si je ne savais pas si Jasper mangerait avec nous puisqu’il n’était que très peu souvent avec nous. Je préparai des émincés de poulets au citron et à l’ail avec du riz qui reviendrait au four avec des oignons et à la fin de cuisson je rajouterais le jus du poulet.

Pendant que cela cuisait, je montai à la chambre de Jasper. Je toquai, mais personne ne répondit, sachant que parfois il travaillait fort avec son iPod sur les oreilles, j’entrai. Sa chambre était de couleur beige en haut et chocolat en bas, sur les murs. Elle était aussi grande que la mienne et Rose avait là aussi dessiné en chocolat sur le beige et en beige sur le chocolat plusieurs arabesques. Le tout donnait une vie, une histoire à cette pièce. Elle était une artiste redoutable et très douée. Son lit était placé en milieu de pièce sa bibliothèque personnelle à la gauche du lit. Un bureau de travail était disposé non loin de la porte. Ne le voyant pas dans la pièce, je l’appelai.

Moi : Jasper?

Aucune réponse, bon bien, il n’était pas là, surement encore avec ses amis.

Je sortis de la pièce et me dirigea vers la chambre de James. Lorsque je l’avais vue la première fois, j’étais tombée sous le charme immédiatement, elle représentait tellement sa personnalité. Ses couleurs étaient jaune pastel et grise. Autant il pouvait être morose autant il pouvait être une vraie bouffée d’air comme le printemps. Rose lui avait dessiné des roses cerclés de serpent ce qui donnait un côté dangereux, mais passionné, c’était tout James. Son lit à lui était tout comme celui de Jasper et le mien, mais lui était accoté au mur. Il n’avait pas de bureau, mais un plan de travail pour ses planches photo. Simple, sans froufrou et masculine. Mais pas comme on pourrait croire, il n’y avait pas de désordre bien au contraire, James avait toujours été très maniaque, mais la pièce dégageait l’homme rien qu’en y rentrant.

Je frappai à sa porte et il me dit d’entrer.

Moi : James on va bientôt se mettre à table tu descendras dans une vingtaine de minutes.

James : OK, petite sœur, merci. Il me fit un baiser sur la joue et se retourna à son travail.

Comprenant qu’il était occupé je le laissais à ses plaquettes photo.

Je me dirigeai ensuite vers la chambre de Rosalie. Je croyais que c’était la plus belle. Elle était de blanc et rouge. Passionnée, ravageant, mais douce. Son lit était aussi au milieu de la pièce, mais j’étais sûre que le sien avait déjà servi, pas qu’elle couchait à droite à gauche, mais elle vivait. Sur ses murs elle avait peint un cœur au milieu du mur qui était cerclé d’arabesque. Elle avait aussi écrit « vie » en plusieurs langues qui étaient un peu partout. Un chevalet et un amoncèlement de tubes de peinture étaient disposés près du pupitre. J’entrai, car elle m’avait déjà dit de ne pas frapper pour rentrer.

Moi : Rose si tu as bientôt fini on passera à table dans peu de temps. Dis-je doucement.

Rose : OK, la puce, j’arrive dans deux minutes. Me dit-elle avec le sourire.

Moi : OK, à tout de suite. Je tournai les talons et reparties à la cuisine.

La journée se finit ainsi et toujours en rigolant. Jasper ne rentra pas ce soir-là !

Fin du flashback.


J’arrivai tant bien que mal à retirer mon talon de la grille sans le casser, je poussai un soupir de soulagement. J’avançais enfin vers la sortie. Deux jeunes d’environ 18 ans me bousculèrent criant l’un sur l’autre qu’ils arriveront en retard à la faculté. Cela me rappela mon premier jour.


Flashback.

Jasper et James avaient insisté pour me déposer aux portes de l’université, mais bien sûr Rosalie tenait à venir aussi. Ce qui fait que nous l’attendions tous les trois comme des cons devant la porte du loft.

Jasper : Rose je te préviens que si tu n’es pas devant moi dans 10 secondes, je m’en vais sans toi, contente ou pas. Dit-il en criant.

Rose : Ouais, c’est bon, j’arrive! Cria-t-elle en retour.

Jasper : 10…
9…
8…
7…
6…
5…
4

Rose : C’est bon, je suis là! Dit-elle à bout de souffle. Ça, tu vas me le payer Jasper, je te le promets.


Pour toute réponse, il lui fit un doigt d’honneur accompagné d’un grand sourire et enfin nous pûmes partir.
Au bout de 20 minutes de trajet, nous arrivions à mon université et chacun y allait de sa recommandation.


James : Si jamais il y en a un qui t’approche de trop près, tu lui fais la prise que l’on t’a apprise, avec papa, compris ?

Je levai les yeux au ciel, mais acquiesçât quand même à la vue de son regard noir.

Jasper : Au moindre problème, tu nous appelles, on viendra te chercher immédiatement.

Moi : Oui, papa.

Il me fit une grimace et se renfrogna.

Rose : N’écoute surtout pas ces vieux croutons et surtout tu passes une belle journée, ma chérie.

Moi lui chuchotant à l’oreille : Merci Rose. Je lui fis un gros bisou et lui sourit de toutes mes dents.

Je leurs fis une bise à chacun — on aurait pu jurer un enfant qui venait se faire reconduire par ses parents — et sorti de la voiture direction : la salle de rassemblement pour récupérer la paperasse et nos emplois du temps.

Après une heure d’attente à faire la queue, j’avais enfin tout ce qu’il me fallait et mon premier cours d’informatique commençait dans une demi-heure.

Je me dépêchais à trouver ma salle, mais dans un couloir, je me pris les pieds dans je ne sais quoi d’ailleurs, qui trainait par terre et m’étala de tout mon long. J’avais chaud, je devais être rouge de honte, là, ma tête face au sol. Lorsque je relevai lentement mon visage, dans mon champ de vision apparut une main salvatrice. Je la pris et regarda son propriétaire. C’était un jeune homme qui arborait un sourire malicieux. Il avait un regard perçant, mais gentil de couleur bleu. Un beau visage ovale encadré de cheveux blonds courts, coiffés de gel. Assez grand enfin plus grand que moi, il devait faire dans les 1 mètre 70.

Moi chuchotant : Merci, heu…

Lui : Démétri, mais de rien. Tu ne t’es pas fait mal au moins?

Moi : Non, non, merci.

Démétri : Et toi, tu es?

Moi : Isabella Swan, mais je préfère Bella!

Démétri : Enchanté Bella.

Moi : Moi de même. Lui dis-je en souriant.

Et ce fut avec ma maladresse légendaire que je rencontrai Démétri Volturi. Qui avec le temps, deviendra mon meilleur ami. Ce jour-là, il m’accompagna à ma salle, nous avions mangé ensemble au restaurant de l’université et j’appris bien vite qu’il était gay. Et ce fut ce point, je crois, qui nous avait soudé. Eh oui ! Nous pouvions critiquer ou reluquer les hommes ensemble, chacun donnant son avis.

~*~

Cette même première année, j’eus droit à ma première soulerie. Les circonstances me font encore m’enfouir au fond de mon lit.
J’étais dans la chambre d’étudiant de Démétri et nous nous emmerdions royalement. Il décida de bouger et de lancer un stupide pari que bien sûr je relevais, idiote comme j’étais et que je suis encore.


Démétri : Je te parie que tu es incapable de tenir aussi bien que moi l’alcool! Dit-il fièrement.

Moi : Bien sûr que je le tiens aussi bien que toi! Dis-je revêche.

Démétri : Tu paris? Me défit-il.

Moi : Je parie, lui dis-je en serrant sa main tendue.

Voilà comment cet idiot était parti en courant, acheté du whisky, de la téquila, du rhum et de la bière.
Il m’en avait servi un de chaque et je le suivais, mais au bout de 10 verres de suites, je m’étais sentie mal, un haut-le-cœur m’avais prise, arrêtant là mon débit de boisson. Je le laissai gagner son foutu pari et courrai à la toilette. Le pire, je crois, cela avait été au matin, lorsque mon idiot de frère tapait sur des casseroles pour me réveiller et du même coup accentua mon mal de crâne. Je peux dire qu’après cette nuit-là, je ne buvais qu’un verre à l’occasion.


~*~

Cette première année passa rapidement sans autre anicroche. Ma sœur et mes frères finissaient leurs dernières années d’université et moi je finissais ma première. Rosalie me surprit plus d’une fois en parlant d’un certain Emmett, mais n’admettait rien. J’avais d’ailleurs eu une conversation assez houleuse à ce sujet avec elle.

Moi : Rose, vas-tu me dire à la fin, ce que représente cet Emmett pour toi?


Rosalie me regarda avec de grands yeux et rougit. Rosalie Hale rougir, en voilà une première.

Rose : C’est juste un très bon ami, que je connais depuis ma première année.

Moi : Mais bien sûr, c’est pour cela que pour l’année prochaine, vous avez postulé tous les deux dans le même établissement pour enseigner?

Non, mais c’est quoi, elle me prenait légèrement pour une conne.

Rose : Arrête de raconter des conneries OK? Et toi avec Démétri, on pourrait se poser des questions aussi!

Moi : C’est pas la même chose, Dem’ est gai. Il n’y a aucune ambiguïté entre nous

Rose : Bah nous non plus, merde lâche moi avec ça Bell’.

Sur ce, elle m’avait claquée la porte au nez. Je ne savais ce qu’elle ressentait vraiment pour lui, mais j’étais sûre d’une chose, il y avait plus que de l’amitié entre eux.

Puis mes examens de fin d’année arrivèrent et je les avais réussis avec des notes correctes pour passer à ma deuxième année.

~*~

J’étais partie en vacance à Forks cette année-là. J’avais revu mon père, Sue, Leah et Seth. Même, Jacob était passé. Ce que je n’avais pas comprit à ce moment-là, ce fut que c’était Leah qu’il était venu voir.

Jacob : Bella?!

Moi : Bah oui, je suis encore chez moi. Qu’est-ce que tu es venu faire ici?

Jacob : Heu… rien de particulier en fait. Pendant que tu es là, je voulais m’excuser auprès de toi et te dire que je me soigne aussi.

Moi : Je suis heureuse pour toi, mais cela ne changera rien Jake, je t’en veux toujours autant et je ne sais pas si un jour je pourrais te le pardonner.

Jacob : Je comprends oui et j’espère qu’un jour tu pourras. En fait, Leah est là ? Je voudrais lui parler.

Moi : Bien sûr. LEAH ! JACOB EST A LA PORTE POUR TOI. Elle devrait arriver, je te laisse.

J’avais passé mon été presque en entier avec Seth, nous avions beaucoup parlé, moi lui racontant ma vie à New York, lui la sienne à Forks où apparemment son cœur était retenu par une certaine Évangeline, mais il ne me la présenta pas cette année-là, pensant que c’était trop tôt. Ce fut lui aussi qui me raccompagna à l’aéroport avec mon père. Il me prit à part avant que je n’embarque.

Seth : Écoute, ce n’est pas vraiment à moi de te le dire, mais je préfère que tu le saches, les nouvelles vont vite comme on dit. Me dit-il nerveusement.

Moi : Vas-y, je t’écoute. Qu’y a-t-il Seth?

Seth : Bah ! Voilà en fait, Leah et Jacob sont ensemble depuis environ 2 mois et elle n’a pas osé te le dire.

Moi : QUOI?! Dis-je interdite.

Seth : J’ai vu ce qu’il t’a fait Bell’, mais je te jure qu’il a changé et il se soigne. Attention ! Je ne passe pas sur ce qu’il t’a fait, ainsi que le mal que tu as ressenti. D’ailleurs, je le surveille de près et l’ai prévenu, mais c’est le choix de Leah, je ne peux pas aller à son encontre, tu comprends ?

Moi : Oui, mais, je ne lui pardonne pas pour autant, je verrai pour Leah, mais ne te promet rien.

Seth : Merci grande sœur. Souffla-t-il.

Moi émue : De rien petit frère et Leah est ma sœur quoiqu’elle fasse, oublie pas.

Ce fut comme cela que je rejoignis New York, les larmes aux yeux.

~*~

Je n’avais pas parlé à Leah pendant au moins deux mois, mais avait abandonné l’idée de lui faire la tête, à quoi bon, après tout? Je ne la vois déjà pas beaucoup et si Jacob a changé, tant mieux pour elle, si elle était heureuse, c’était le principal non? Je ne pardonnerais jamais vraiment à Jacob, mais Leah resterait toujours ma sœur de cœur tout comme Rose.

Ma deuxième année allait débuter, Rosalie avait été prise à l’école primaire de New York, comme elle le voulait. James, lui, avait été pris pour un journal de mode en tant que photographe et Jasper avait été engagé dans un cabinet d’avocat. Il travaillait tous et moi je voulais aussi aider aux factures, il me fallait donc un travail.

Démétri m’aida dans mes recherches. Le premier travail que je trouvai avait été serveuse dans un bar d’étudiant, mais n’étais resté qu’une quinzaine de jours. D’après le patron, j’étais vraiment trop maladroite et franchement j’étais tout à fait d’accord avec lui. Plusieurs verres et bouteilles avaient fini en éclats sur le sol de cet établissement. Le deuxième fut femme d’entretien, en gros, je ramassais la merde des plus grands actionnaires de New York, dans leurs bureaux. Au vu du nombre d’heures que j’effectuais, j’étais très mal payée d’après Rosalie. Elle finit par me trouver mon dernier travail, bibliothécaire à son école. Elle connaissait le directeur et il l’aimait, bien, comme il cherchait quelqu’un, elle me proposa. Malgré le nombre d’années travaillé là-bas, je n’avais jamais rencontré ce fameux Emmett. C’était vrai que mes horaires ne me laissaient pas vraiment le temps de trainer, mais bon.

Ma deuxième année se passa ainsi, entre mes cours, mon travail, ma famille, Démétri et les sorties.

La fin de l’année se profilait et à mes examens cette année-là, j’eus d’excellentes notes.

~*~

Ma troisième et quatrième année passèrent rapidement aussi. Je travaillais dur à mes cours, je travaillais toujours au même endroit. Je sortais de temps à autre avec soit Démétri, Rose ou Seth, lors de ces visites, quand il eut 18 ans. Ah oui ! Il s’était associé à Jacob pour ouvrir leur propre garage. Leah était toujours avec lui et toujours heureuse de surcroit. Étant donné que Seth voulait voyager et que Jacob non, lui, préférant rester auprès de Leah, c’était Seth qui voyageait, lorsque cela était essentiel. Au cours de ma quatrième année, Démétri rencontra l’amour de sa vie, Aro DiGrassy, un homme de deux ans son ainé, mais vraiment gentil et généreux. Je l’appréciais beaucoup ce qui ravit Démétri. Aro travaillait en tant qu’attaché de presse pour de grands sportifs.
Mes examens de fin d’année se passèrent de la même manière et pour chacun je les avais passés haut la main, ce qui rendait fier mon entourage.


~*~

Ma cinquième et dernière année chamboula vraiment mon quotidien. En premier lieu, j’appris que Leah attendait une petite fille de Jacob et qu’ils prévoyaient se marier l’année prochaine. Leah accoucha en octobre, le 13 exactement, d’une petite Lulla Black née à 18 h pesant 6,2 lb (2kg800) et mesurant 20,4 po (52 cm). Un beau petit bébé que je n’avais vu qu’en photo pour le moment, car avec ma dernière année j’avais vraiment trop de travail. Je leur promis de venir les voir dès que je le pourrais.

Puis en février, arriva le mariage de Démétri et Aro. Lorsque Démétri m’annonça qu’Aro l’avait demandé en mariage, j’étais devenue hystérique et je sautais partout comme une sauterelle.

Démétri : Chérie, j’ai une grande nouvelle à t’annoncer! Me dit-il les yeux brillants de joie.

Moi : Ah oui ! C’est quoi? Tu as retrouvé ta crème de jour que tu avais posée sur ta commode, mais qui avait disparu comme par enchantement? Dis-je moqueuse.

Démétri : Que tu es bête ! Non, c’est mieux encore, quoique j’ai retrouvé ma crème, mais bon, là n’est pas la question.

Je m’esclaffais, tellement prévisible.

Démétri : C’est bon, tu as fini? J’acquiesçai. OK, alors tiens-toi bien ma chérie, JE VAIS ME MARRIER.

Je restai stoïque quelques secondes et me reprit. Je pris les mains de Démétri, et l’on sautillait partout dans le salon.

Moi : Mais c’est merveilleux, félicitations! Je suis super heureuse pour toi.

Démétri : Merci chérie. Je suis tellement heureux, tu ne peux même pas savoir. Je voudrais te demander deux services en fait.

Moi : Tout ce que tu veux!

Démétri : Je voudrais que tu sois mon témoin et que si ton frère James pourrait nous faire les photos de mariage.

Moi : Pour moi, pas de problème, pour James, je lui ferai du chantage, mais même sans cela, je pense qu’il acceptera. Dis-je avec un grand sourire.

Démétri : Merci, tu es la meilleure.

J’avais demandé à James pour les photos et avait accepté sans que j’ais besoin de lui faire de chantage. Nous avions reçu les faire-part de mariage quelques jours plus tard.

« Mr Volturi Démétri et Mr DiGrassy Aro sont honorés de vous convier à leur mariage.
Il sera célébré le 20 février à la Mairie de Manhattan à 13 h s’en suivra une fête où l’adresse vous sera communiquée à la Mairie.
Aro et Démétri »

C’est comme cela que le 20 février je m’étais vêtue d’un tailleur rose pâle pour être le témoin de Démétri, mais surtout, lui faire plaisir.

Enfin vint ma rencontre avec mon beau Paul, grand d'environ 1 m 82, des yeux et des cheveux noirs comme les plumes d'un corbeau. Ses yeux étaient si noirs que j’aurais pu m'y perdre, mais pourtant ils y reflétaient son âme. C'est cheveux coupés court était remonté en pique, il disait souvent que cela le rapprochait de ses élèves et à chaque fois, je rigolais à cette remarque douteuse, il ne voulait pas vieillir tout simplement. Même pour le travail il s'habillait décontracter. Avec son torse de rêve, il n’avait pas beaucoup de vêtements qui ne le mettaient pas sexy. Avec son teint mate, il ressemblait beaucoup à Jacob, mais en était très différent aussi. Il n’était pas aussi jaloux, heureusement d'ailleurs, il n’avait pas de raison de l'être...

Un jour, le 10 mars exactement, il se décida enfin à m’inviter à sortir avec lui. Nous étions au parc en train de déjeuner, comme souvent nous le faisions.

Paul : Bella, je voudrais te demander quelque chose!

Moi : Oui, je t’écoute Paul. Dis-je pleine d’espoir.

Paul : Voudrais-tu m’accompagner à un diner vendredi soir? Dit-il timidement.

Moi : Oui, avec plaisir. Éclatante de joie.

Paul : Parfait, je viens te prendre chez toi à 20 h, ça t’ira? Demanda-t-il avec un sourire éblouissant.

Moi : Parfait. Lui retournant son sourire.

C’est avec ce diner que commença mon couple avec Paul. Dans l’univers de Bella Land, tout allait parfaitement bien, dans le meilleur des mondes.

Les mois défilèrent à une vitesse folle et déjà mes examens finaux pour obtenir mon Master pro, étaient là. J’avais fini et recevraient les résultats quelques jours plus tard. Démétri, Paul et Aro étaient avec moi, ce jour-là.

Démétri : Aller ouvre ton enveloppe.

Moi : Non, toi, d’abord.

Démétri : Non, toi.

Moi : Non, toi.

Paul et Aro : Stop.

Nous les regardions choquer, nous les avions totalement oubliés.

Paul : Ouvrez-les en même temps à 3.

Je regardais Dém’ il acquiesçât, j’en fis de même.

Moi : OK 1…

Démétri : 2…

Moi : 3…

Et nous décachetions nos enveloppes en même temps. Je regardais en gros était marqué REÇU. Je regardais Démétri qui lui affichait un énorme sourire.

En même temps : J’ai réussi.

Nous nous sautions dans les bras, j’allais enfin pouvoir faire le métier que j’aimais et lui pourrait enfin devenir avocat, comme il l’avait toujours souhaité.

Le soir même, Paul avait insisté pour que nous fêtions l’obtention de mon Master ensemble, prétextant que je pourrais le fêter avec ma famille et mes amis le lendemain. J’avais accepté en rechignant un peu, mais en fin de compte ne regrettait rien.

Paul m’avait invité dans un restaurant chic, ce qui en passant ne me plaisait pas trop, car je n’aimais pas vraiment ce genre d’établissement, où l’on ne mange pas beaucoup pour très cher, mais bon il voulait me faire plaisir. On nous conduisit à une table tranquille. Pendant le repas, Paul sortit une petite boite à bijoux et là, j’ai bien cru que mon cœur allait sortir de ma poitrine.
Paul : Je sais que cela ne fait pas longtemps que nous sommes ensemble, mais je n’ai jamais été aussi bien avec une personne, alors je voudrais te donner ceci.


Il me tendit la petite boite.

Moi : Je…

Paul : Attend, ouvre avant de dire quoi que ce soit.

J’ouvris la boite les mains tremblantes et le cœur battant à tout rompre. Une petite clé était disposée en son milieu. Je le regardai interloquer n’y comprenant plus rien. Lui voyant ma tête se mit à rire doucement.

Moi : Qu’est-ce que…

Paul : Attend, laisse-moi t’expliquer. Je lui fis oui de la tête. Il prit une grande inspiration pour se donner du courage, surement. Voilà, j’y pense depuis un mois environ, mais je voulais attendre que tu ais obtenue ton diplôme. En fait, je voudrais savoir si cela te plairait que l’on vive ensemble, chez moi ?

Je ne réfléchis même pas une minute, me leva et lui sauta au cou.

Moi : Oui (baiser) oui (baiser) un grand oui.

~*~

Voilà comment un mois plus tard, je m’étais préparée chez nous, Paul m’avait aidée, pour mon entretien à la Cullen-Masen Corp.

Fin du flashback.


Un homme me bousculant me fit revenir au présent et heureusement, car perdue dans mes pensées je n’avais même pas remarqué que j’étais arrivée à destination.

Je me présentai à l’accueil.

Moi : Bonjour, je suis Isabella Swan, j’ai rendez-vous à la Cullen-Masen Corp.

Dame : Oui, bien sûr, présentez-vous au 18e étage, prenez l’ascenseur de droite.

Moi : Merci beaucoup et bonne journée.

Dame : Vous de même mademoiselle et bon courage.

Je la regardais perplexe et lui sourit tout de même. Était-ce si pire que cela ? Je me dirigeais donc vers l’ascenseur de droite et appuya sur le bouton. Il arriva vite et quelques personnes montèrent avec moi. Cet endroit me rappela un certain petit dévergondage de Paul et moi quand j’étais encore à l’université, y repenser fit naitre un petit sourire sur mes lèvres.


Flashback.

Mon dernier cours de la journée venait enfin de se terminer. Je devais me rendre à la bibliothèque de l’université avant de rentrer à la maison. Plus personne n’était dans les couloirs puisque j’avais été retenue par M. Kingsey. Malheureusement pour moi, j’avais remis mon devoir en retard, et il voulait en savoir les raisons.

Alors que j’appelais l’ascenseur pour me rendre au rez-de-chaussée, les portes de celui-ci s’ouvrirent, j’étais bien contente de ne pas à avoir attendu longtemps. J’eus une agréable surprise lorsque j’y vis mon amoureux, Paul, qui s’y trouvait, seul. À l’instant où je m’engouffrais dans l’habitacle et que les portes se refermèrent, Paul me plaqua à la paroi et m’embrassa passionnément, il passa sa langue sur mes lèvres, comme pour demander un droit de passage. J’ouvris la bouche et sa langue alla rejoindre la mienne dans une danse sensuelle. Passion et désir pouvaient se lire dans ce baiser ainsi que les gestes qu’ils posaient sur mon corps. Prise dans ce tourbillon de passion, je ne m’étais pas rendu compte que mon sac à dos était accoté directement sur le panneau de commande. Paul et moi, l’on s’en rendit compte lorsque l’alarme se déclencha. Je me séparai de mon amoureux légèrement en panique et essaya de trouver le bouton pour repartir le tout et arrêter cette foutue alarme. Rien ! Aucun bouton pour repartir cet engin, mais le bouton STOP était là lui ! Le téléphone d’urgence avait sonné, Paul avait répondu et il m’apprit par la suite qu’ils en avaient pour 1 h 30 avant de pouvoir nous sortir de là, par contre, ils avaient accepté de bien vouloir couper l’alarme.

Moi : Quoi ?! Mais ils sont malades ! Je dois aller à la bibliothèque et elle ferme dans moins d’une heure.

Paul s’était approché de moi, voulant me caresser une nouvelle fois. J’étais plutôt froide à cette idée. Il commença par m’embrasser le cou, remonta à mon oreille et me chuchota quelques mots doux. Voyant toujours ma réticence, il en profita pour m’avouer un secret.
Spoiler:


Fin de flashback.



J’arrivai enfin dans l’entreprise. On me demanda d’attendre.

J’étais enfin assise dans la salle d’attente, attendant que Mlle Denali et/ou M. Masen dédaigne bien venir me chercher. Après plus de dix minutes de retard, une femme assez grande et blonde vient à ma rencontre.

Inconnue : Bonjour, vous êtes bien, Mlle Swan ?

Moi : Oui, c’est bien moi. Fis-je en me levant.

Inconnue : Je suis, Mlle Denali, M. Masen nous rejoindra, il a un peu de retard, veuillez me suivre.


Même pas un excusez-moi du retard, ni un s’il vous plait. Hé bien ! Cet entretien promettait…



-----------------------------------------------------------------
Et puis ? Déçu d'avoir attendu ??? On veux tout savoir....
Prochain chapitre... euhh non... ca va être un bonus, vous le verrez samedi....
LEMON LEMON LEMON
Si vous êtes impatiente, faites nous le savoir, et un teaser apparaitra.
Jess' & Lili
Revenir en haut Aller en bas
Donia
Créatrice
Donia


Messages : 958
Date d'inscription : 16/11/2009
Age : 31
Localisation : Carcassonne France

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMer 21 Avr - 23:38

Lol, pas mal le Paul, il assure au niveau S*** !
j'aime bien Dem' Vous avez recréer l'histoire et c'est cool ^^
Dès que le prochain chapitre apparaît je viens le lire Wink
Question; avez-vous déjà publier autre part ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMer 21 Avr - 23:46

oui on a publier sur fanfic sur le fo rpattz, sur sky un peu partout en faite mais on publie partout en même temps pas de jaloux comme ca. Et j'espère que vous trouverez un bon admi pr le fo car il est cool. Surtout que l'on c'est rencontré sur celui de Karine donc j'aimerais garder contacte avec vous deux. Very Happy Bise Lili( Wink nessie qui ce reconnaitra)
Revenir en haut Aller en bas
Kariane
Décoratrice
Kariane


Messages : 1429
Date d'inscription : 14/11/2009
Age : 30
Localisation : Sur un nuage :D

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyJeu 22 Avr - 4:47

Hihi Smile
Votre histoire est géniale lili, et tkt, le forum est pas près de mourire et on a déjà une volontaire (:

xo
Revenir en haut Aller en bas
Donia
Créatrice
Donia


Messages : 958
Date d'inscription : 16/11/2009
Age : 31
Localisation : Carcassonne France

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyJeu 22 Avr - 14:21

ouèp !
Que personne ne s'inquiète !
TFQ n'a pas dit son dernier mot =)
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptySam 24 Avr - 19:03

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Bonus Edward/ Tanya lemon bureau.

.Attention exclusivement lemon /!\-16ans


POV Edward:

Ce soir-là, j'étais resté tard au bureau, un défilé à prévoir pour Alice. Le dossier était monstre, car ils nous manquaient pas mal de mannequin. Un bref coup fut porté à ma porte. Je me demandais bien qui pourrait être encore au bureau à, je regardais ma montre, à 22 h.

Moi : Entrer !

Tanya entra vêtue d'un imper. Surement allait-elle partir et se demandait si j'allais venir avec elle. Malheureusement pour elle j'avais trop de boulot.

Moi : Oui Tanya que veux-tu ?

Tanya : Je suppose que tu ne rentres pas de suite ?

Moi: Vu que je suis encore là, non, donc tu supposes bien.

Tanya : Oh ! Quel dommage, moi qui t'avais préparé une surprise !

Là, elle me fit une moue aguichante. Je la regardais perplexe.

Moi : Désolé pour toi, je n'ai vraiment pas le temps, j'ai le dossier d'Alice à finir et je pense que cela va me prendre une partie de la nuit, réserve ta surprise à un autre soir, ce n'est que partie remise tu le sais ! Lui dis-je avec un sourire en coin.

Tanya : Oh, mais j'ai bien mieux à te proposer.

Elle s'avança, d'une démarche telle, une tigresse vers moi. Elle posa ses lèvres avec forces sur les miennes et glissa à genou. Elle repoussa ma chaise et me caressa le torse, par-dessus ma chemise, du bout des ongles.

Moi : Tanya, je n'ai vraiment pas le temps pour…

Je ne pus finir, car elle avait déjà dézippé ma braguette. Elle passa sa main et commençai à me caresser. Un doux gémissement de plaisir sorti de ma gorge et elle savait qu'elle aurait ce qu'elle attendait de moi.

Elle continua à faire courir ses doigts sur mon torse en descendant pour arriver aux coutures de mon pantalon. Je soulevais les hanches pour l'aider et d'un mouvement rapide, elle retira mon pantalon et mon caleçon, me retrouvant sur le coup nu comme un ver.

Elle fit désormais courir ses doigts sur le long de mon membre tendu de haut en bas, l'empoigna doucement à la base et se mit à me caresser plus fermement tout en me regardant dans les yeux. Avec un sourire coquin, elle s'approcha de mon oreille et se mis à me lécher le lobe, me le mordiller doucement et le suça, un sifflement sorti de ma bouche. Doucement, elle descendit vers ma bouche, ma mâchoire, mon cou et mes tétons qu'elle lécha et mordilla. Mon souffle s'accéléra, j'avais de la difficulté à respirer. Après quelques minutes de cette torture, elle fit un chemin de sa langue de mes tétons à mon nombril où elle y déposa un baiser. Soulevant la tête elle me regarda.

Tanya : Encore ???

Cela avait été dit si sensuellement, comme si je pouvais dire non à cette douce gâterie. Ouvrant la bouche pour lui répondre aucun son ne sortit, donc je lui fis signe de la tête de continuer ce qu'elle fit sans attendre. Doucement, elle se remit à tracer un chemin de mon nombril à mon membre tellement dur qu'une goutte salée perla au bout. Elle la lapa de sa langue et se mit à me faire la plus douce torture. De sa langue, elle lécha de haut en bas sans la prendre dans sa bouche. Je ripostai en soulevant mes hanches sans succès. À bout de patience, je pris sa tête entre mes mains et la guida doucement. Je sentis l'humidité de sa bouche m'envelopper. Un long soupir et grognement lui répondit en retour. Elle entreprit de lents mouvements qui s'accélérèrent de plus en plus. J'ouvris les yeux pour la regarder, c'était un spectacle qui m'excitait au plus haut point. J'avais de plus en plus de difficulté à me retenir, le souffle court, le cœur qui débattait à tout rompre. Je n'étais pas loin de me laisser, allez. Quand elle se mit à me caresser les boules ne tenant plus, je cramponnai les bras de ma chaise et soulevai mes hanches de plus en plus vite.

Moi : Roooh Tanya! Réussis-je à dire dans un souffle.

Je me mis à trembler, la terre sembla arrêter de tournée, le souffle coupé je jouis. De longs et puissants jets atterrirent au fond de la bouche de cette petite garce qui avala tout sans laisser une goutte s'échapper. Elle ne s'arrêta pas pour autant de me sucer, cette putain savait comment s'y prendre.

~*~

Une fois mon souffle retrouvé, les tremblements ayant cessés et que mes jambes puissent enfin me supporter, je me relevai, allai à la porte et la verrouilla. Prudence était mère de sureté.

Je me retournai et voyais Tanya sur le bord de mon bureau à attendre patiemment. Je m'approchai lentement vers elle avec un regard assombri par le désir, déjà je sentais ma queue reprendre vie. Je rangeai doucement mon dossier et le mit un peu plus loin. Je revins vers Tanya, mis mes bras de chaque côté de son corps et d'un coup balaya le bureau de son la boucle de l'imper, je l'ouvris. Le spectacle de ses seins recouverts de ce soutien-gorge rouge moulant, avec un de ces plongeants, mes yeux s'assombrir encore plus. Je pris possession de sa bouche que je goutai avidement tout en caressant son corps si doux et si chaud. Sa petite culotte de la même couleur que le haut était trempée, son odeur emplissait la pièce. Mais ce qui m'excitait le plus était ce porte-jarretelles, relevant la tête je l'admirai. Un sifflet d'admiration sorti de ma bouche...

Tanya : Je vois que mon nouvel ensemble te plait.

Moi : Humm… beauté, tu ne sais même pas à quel point !

Je m'empressai d'enlever ma chemise déjà entrouverte, je voulais que mon torse puisse toucher ce corps !

Tanya me regardait avidement, presque comme si elle allait me bouffer.

Doucement, je me rapprochai et je me mis à caresser son ventre de ma langue traçant le contour de son nombril y plongeant. Je la sentais frissonner. Je passai mes mains dans son dos et détacha son soutien-gorge et fit glisser ses bretelles sur ses épaules, glissant mes mains sur son ventre pour finir de l'enlever doucement et je retirai sa petite culotte. Lentement, je remontai vers ses seins, allai à sa gorge, je l'entendis se plaindre. Avec un sourire en coin, je relevai la tête.

Moi : Déçue ? Ce n'est pas ça que tu voulais, hein ? Dis-moi donc, que voulais-tu au juste?

Elle voulut me prendre la tête pour me guider, mais je la reposai doucement.

Moi : Allez! Tu es capable d'exciter un homme, mais pas dire ce que tu veux ? Un peu de courage, voyons!

Tanya : Ed, s'il te plait...

Moi : S'il te plait, quoi???

Tanya : Suce... mes seins.

Je m'approchai et pris avidement son mamelon dans ma bouche, un cri répondit à cette caresse, je mordillai doucement, lécha, pinça jusqu'à ce qu'elle se soulève les hanches. Lentement, je passai à l'autre sein où je fis le même supplice...

Tanya : Ed, je t'en pris, vient, je te veux maintenant !

Faisant comme si elle n'avait rien dit, je descendis à nouveau sur son ventre, à son nombril à son pubis d'où une odeur tellement délicieuse s'échappa. De la langue je traçai de petits ronds sur son clitoris durci par le désir, de petits sons aigus s'échappèrent de sa gorge elle mélangea ses doigts à mes cheveux et fit une pression sur ma tête, il m'en fallu pas plus pour comprendre. Je suçai doucement cette petite bille entre mes lèvres, je l'entendis haleter, me supplier, elle voulait plus...

Moi : Impatiente Tanya. Dis-je d'une voix contrôlée.

Tanya : Edward, je t'en supplie ! Pleurnicha-t-elle.

Moi : Tu me supplies de quoi ? Dis-je d'une voix autoritaire.

Tanya: Je te veux en moi, j'en peux plus... Viens.

Au lieu de céder à son désir, je la pénétrai d'un doigt, elle bougea son bassin, mais déjà mon doigt ne suffisait pas. Donc, j'ajoutai un deuxième doigt, de longs cris se firent entendre. Elle était tellement mouillée, je savais à ses tremblements qu'elle était pour jouir en me plaçant entre ses jambes. Je me mis un préservatif et je remplaçai rapidement mes doigts par ma queue. Un cri de surprise et de plaisir m'accueillit. Un sourire en coin apparu aux bords de mes lèvres.

Je la possédais comme un animal. Mes coups de butoir étaient tels que sa poitrine rebondissait. Cela n'avait rien de doux, c'est rude et animal. Mais elle aimait lorsque c'était ainsi, moi, cela me permettait de me soulager plus vite et de me débarrasser d'elle plus rapidement. Plus que quelques coups de reins au fond de son antre et ça allaient y être. Elle se mit à trembler. Je sentais ses muscles se serrer contre ma queue, elle allait jouir. Je soufflai, grogna et jouis dans la capote pendant plusieurs secondes, et comme elle allait basculer elle aussi, je me retirai.

Elle me regarda ahurie.

Tanya : Edward Masen, tu aurais pu finir ce que tu as commencé ! Me dit-elle folle de rage.

Je ne lui devais rien moi, c'était elle qui était venue me voir. J'enlevai mon préservatif que je mis dans un mouchoir et le jetai à la poubelle. Je ramassai son imper qui était tombé par terre sous mon bureau et lui lança.

Moi : Tiens, tu vas en avoir besoin. Maintenant, dégage ! J'ai un dossier à finaliser, et tu le savais avant de commencer.

Je remis mon caleçon et mon pantalon, pendant qu'elle renfilait son soutien-gorge et son imper. Je me dirigeai vers la porte de mon bureau. Je là déverrouillai, l'ouvrit et attendit qu'elle se décide à sortir.

Tanya : Tu vas le regretter Edward !

Moi: Mais oui, c'est ça Tanya. Bonne nuit à toi aussi.

Comme elle passa à côté de moi,elle leva la main pour me donner une baffe. Mais je la rattrapai avant de recevoir le coup.

Moi : Ne refais jamais ça ! Dis-je plus qu'en colère.

Tanya : Arrrrrrgggg ! Elle était furieuse, récupéra son bras qui était encore dans ma main et partit en claquant fortement des talons sur la tuile au sol.

Je refermai la porte en la claquant et remis le verrou derrière moi. Non, mais, quelle folle !

Après son départ, je remis ma chemise et ramassa ce que j'avais jeté par terre. J'en avais bien eu pour 45 minutes à tout ramasser. À quoi avais-je pensé d'envoyer ça par terre ? Je n'avais pas assez de ce dossier, à finaliser, il fallait que je nettoie pff… prochain coup, ça sera le plancher, s'il y a une prochaine fois... et puis non, il n'y en avait plus au me fis un café et me réinstalla sur ma chaise derrière mon bureau avec mon dossier ouvert où je l'avais laissé tout à l'heure. J'avançais bien, mais la fatigue me gagna, regardant l'heure, je vis qu'il était 2 h 17 et décida de rentrer à la maison me coucher, pendant quelques heures. De toute façon, je pouvais bien le finaliser demain, il ne restait presque plus rien à faire… environ 1 h. C'était le temps que m'avait pris Tanya, sinon j'aurais terminé.
Revenir en haut Aller en bas
Donia
Créatrice
Donia


Messages : 958
Date d'inscription : 16/11/2009
Age : 31
Localisation : Carcassonne France

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyDim 25 Avr - 14:29

Une grosse salope cte Tanye --'
Et Franchement Edward... Il a été vachement égoiste.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyLun 26 Avr - 20:24

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Voilà un nouveau chapitre qui j'espère vous plaira. Merci a fanpire et Rose-alice pour vos commentaires. Bise jess&Lili.

Cullen aime Swan toute une histoire !

Chapitre 5.

POV Edward.


Je regardais mon réveil et sauta de mon lit en grognant.

— Merde, fais chier. Putain !!!

J’étais foutrement à la bourre. J’avais rendez-vous avec un publicitaire important pour Alice et j’avais déjà une demi-heure de retard. Cette nuit, j’avais travaillé trop tard et Tanya n’avait pas arrangé la situation non plus. Du coup ce matin je ne m’étais pas levé. Je pris mon portable et composa le numéro du bureau.

Moi : Jessica ? Oui, ici, M. Masen.

Jessica :

Moi : Oui, écoute, j’ai un rendez-vous avec M. Anderson qui devrait même déjà être là.

Jessica :

Moi : Oui, OK dis-lui bien de patienter. Je vais arriver. Propose-lui un bon café et des viennoiseries s’il te plait.

Jessica :

Moi : OK merci. J’arrive.

Je raccrochais et fila en vitesse sous la douche. J’en sorti aussi vite et alla jusqu’à mon dressing où Alice avait organisé le tout pour que chacun aille avec chaque chemise ou pantalon ou veste. Enfin du Alice, quoi. Je pris donc un pantalon noir avec une chemise grise et une cravate noire. La veste qui allait avec et bien sur les chaussures. Je pris aussi un sous-vêtement propre et une paire de chaussettes.

Depuis peu, j’habitais sur Columbus avenue où j’avais acquis un superbe loft. Ma sœur avait, elle aussi, acheté un loft et il se trouvait aussi sur Columbus avenue dans Manhattan, toujours inséparable. Mon frère lui avait pris un peu de recul, mais n’était pas loin tout de même et habitait de l’autre côté de Central Park sur Park Avenue. Il avait lui aussi acheté un très beau loft.

Enfin bref, je descendais au parking récupérer ma dernière acquisition, une Volvo XC60, un petit bijou de technologie et surtout avec un coffre conséquent pour Alice. Je démarrais en trombe et sorti du parking. Je n’en avais que pour cinq minutes en voitures et à peine vingt à pied, mais je devais sortir cet après-midi pour un rendez-vous à l’extérieur donc ma voiture me serait indispensable, sachant que je devrais traverser New York. Je regardais mon tableau de bord. Mercredi 7 juillet 2010, 9 h 30. J’oubliais un truc important, j’en étais persuadé, mais n’arrivais à mettre de doigt dessus.

Je rappelai donc Jessica pour vérifier au cas où.

Moi : Oui, Jessica, encore M. Masen, dit moi, j’ai quelque chose de particulier de prévu aujourd’hui ?

Jessica : Non, rien de particulier dans votre agenda M. Masen. Dit-elle de sa voix nasillarde, en essayant de paraitre sexy.

Depuis qu’elle avait postulé dans notre société pour être ma secrétaire particulière, elle essayait en vain de me mettre dans son lit. Pas que je ne trompais pas Tanya, si l’on pouvait appeler cela, trompé, car je ne sortais toujours pas avec, mais continuait de la baisé si je ne trouvais pas mieux. Mais me retaper Jessica non merci.

Moi : OK et au niveau de mes rendez-vous ?

Jessica : Et bien, vous avez, M. Anderson qui vous attends, ensuite un rendez-vous à 10 h avec Tanya et Mlle Swan.

Voilà ma boulette…

Moi : OK. Merci Jessica et assure à M. Anderson que je suis là dans moins de 5 minutes stp.

Et je raccrochais vivement.

J’étais arrivé dans le parking de l’immeuble de nos sociétés et me gara en grande vitesse. J’attrapais de justesse l’ascenseur. En montant au 18e étage, au 17e était installé l’atelier d’Alice, je repensais à la conversation que j’avais eue avec Jasper sur la demande d’Isabella.

Flashback.
Oh ! Merde…


Moi : OK. Et je peux savoir où est le problème concrètement. Même si je me doutais un peu du souci. Ils n’avaient jamais accroché tous les deux d’après lui, et travailler dans la même boite pourrait être conséquent.

Jasper : Le truc c’est qu’elle ne sait pas que je travaille ici en fait. Me dit-il nerveux.

Moi : OK donc c’est déjà une bonne chose, donne-moi son dossier et je vais m’en occuper personnellement. Comme ça, pas de soupçons de piston. Surtout avec Tanya et essayons au mieux de ne pas divulguer qu’elle est ta sœur. Dis-le juste à Alice qu’elle soit au courant si je retiens sa candidature. Lui dis-je en lui faisant un sourire.

Jasper : Merci mec.

Moi : De rien, mais toi, tu n’y vois aucun inconvénient ?

Jasper : Non, bien sûr que non. Je ne m’y attendais pas, c’est tout, mais je sais qu’elle pourrait être parfaite pour ce poste. C’est une bosseuse et a les compétences requises.

Moi : OK je vais m’y mettre ce soir à tête reposé et te donnera ma réponse demain OK?

Jasper : OK pas de problème. Moi j’y go, rendez-vous avec Rose ce soir. Merci encore Ed et à demain.

Moi : Ouais à demain.

Il partit et moi je me replongeais dans mes dossiers.

Fin du flashback


Le soir même, à mon appartement, j’avais découvert le cursus d’Isabella Swan et fut très impressionné. Pour sûr, elle les avait les compétences maintenant aurait-elle les qualités, mais surtout les épaules pour gérer une équipe d’environ 20 personnes qui était parfois plus vieux qu’elle, j’attendais de voir.

Pour ça j’avais le test parfait. Elle devra créer un site entier avec flash et programmation en pas moins de deux semaines avec seulement 3 personnes avec elle. Elle aura très peu de référence, quelques contenus, des références couleurs, mais pas grand-chose de plus sinon des idées prise en va-vite par moi-même auprès du client. Elle s’était montrée assurée et confiante dans sa lettre de motivation. Elle devra en être à la hauteur. Le lendemain, je donnais ma réponse favorable pour Isabella. Je poussais même à rédiger moi-même, la lettre de rendez-vous.

« Mademoiselle Swan,
Nous avons étudié avec minutie votre demande d’embauche et je dois dire qu’elle nous a impressionnés. C’est donc favorablement que je réponds à votre requête et vous demande de venir le mercredi 7 juillet 2010 à 10 h au bureau de la société Cullen-Masen Corp. se trouvant au 18e étage. Vous aurez rendez-vous avec Mlle Delani Tanya et M. Masen E.
Cordialement,
Directeur M. Masen E. »


Je programmais le rendez-vous dans mon agenda avec Jessica, prévint Tanya d’être au bureau avant 10 h et finit ma journée avec mes dossiers.

Maintenant, dans cet ascenseur, je n’étais pas sûr du tout de pouvoir assister à cet entretien. Arrivé à mon étage, je saluai brièvement mon équipe et me dirigea directement à mon bureau.

M. Anderson fulminait sur son siège. En me voyant arrivé, il se leva.

Moi : M. Anderson, vous me voyez confus de ce retard, j’espère que cela n’entachera en rien notre négociation. Lui dis-je en lui serrant la main avec vigueur et le regardant droit dans les yeux.

Le regarder droit dans les yeux et ne pas avoir honte, et enfin m’excuser avec ferveur. Là était la technique.

M. Anderson : Non bien sûr, mais l’attente n’est pas mon fort. Vous le savez bien, M. Massen.

Moi : Et je vous prie de croire encore une fois que je m’en excuse fortement.

Sans plus de mot, je l’invitais à entrer dans mon bureau. Il prit place derrière celui-ci, moi en face de lui. De là, une longue négociation débuta.

~*~

Une heure plus tard, j’en avais fini avec lui. Il sortit et j’avais eu ce que nous voulions pour Alice à un prix plus qu’acceptable. J’appelais Jessica pour qu’elle me porte mon café latté. Je regardais ma montre et m’aperçut qu’il était presque 11 h. Merde, pensais-je.

Je bus mon café d’une traite et me leva avec hâte. Je parcourrai les bureaux et arrivai enfin à celui de Tanya. Ce que j’y vis me perturba et me rappela certains souvenirs.

Pas le temps de penser.

J’entrais dans le bureau et les deux jeunes femmes me regardaient. L’une avec une moue sexy enfin du moins le croyait-elle et l’autre avec les yeux écarquillés.

Moi : Bonjour, je suis, M. Masen, et accessoirement le directeur de cette société. Rigolais-je en lui serrant la main.

Isabella : Bonjour Mlle Swan, enchantez monsieur Masen. Dit-elle en rougissant.

Moi : Mais tout le plaisir est pour moi. Désolé de ce retard, un rendez-vous qui a poussé en longueur. Dis-je d’une voix suave.

Tanya me dévisagea, mais n’en fit guère attention. Ensuite, Tanya lui parla de l’emploi et de ces caractéristiques.

Pour ma part, je détaillais plus longuement cette jeune femme devant moi. Elle avait de beaux yeux chocolat, qui je ne sais pourquoi me rappelèrent un souvenir familier. Elle avait un chignon lâche d’où quelques mèches encadraient son visage à la fois enfantin et mature. Elle portait un tailleur gris. Une jupe qui laissait mes yeux voir ses fines jambes, bien galbées. Sa veste cintrée laissant entrevoir la naissance d’une poitrine généreuse. À ses pieds, elle portait une paire de talons aiguilles noirs qui d’après ses mouvements de pieds lui était inconfortable.
Dans l’ensemble, c’était une belle femme avec un petit quelque chose de plus. Ses yeux, ils me happaient. J’avais du mal à ne pas m’y noyer. Ils étaient étonnement brillant de vie, mais à bien y regarder, il y avait une pointe de tristesse. Pourquoi cette tristesse ? J’avais de drôles de sensations à simplement la regarder. Je me repris plus que vite et revenais à la discussion qui justement arrivait à sa fin.

Moi : Bien maintenant que nous avons parlé logistique et avant de vous dire que vous allez intégrer notre société ou pas, je vais vous transmettre un dossier. Vous avez jusqu’à 13 h pour l’étudier. Ensuite, vous irez voir Angéla Weber qui vous présentera trois personnes qui composeront votre équipe et cela pour deux semaines. Pendant ces deux semaines, vous devrez monter un site web. Vous avez à votre disposition tout ce dont vous auriez besoin si quelque chose venait à manquer n’hésiter pas à en faire la demande. Pour le site, vous devrez nous faire une programmation en insérant des contenus flash. Vous disposez de deux semaines pour nous prouver que vous êtes à la hauteur de nos attentes. Avez-vous des questions ?

~*~

POV Bella

Je me levai de sur ma chaise, j’avais les mains moites et les jambes molles. Courage Bella, pensais-je, ce n’est qu’une entrevue, il n’y a pas mort d’homme. Je m’approchai de cette Mlle Denali dans le but de lui tendre la main, mais au moment où je voulus lui tendre elle me tourna le dos et se mit à marcher dans le corridor d’où l’on pouvait voir 5 portes. Toutes les portes étaient closes sauf une et ce fût par celle-ci que j’entrai dans un bureau spacieux. Il était aussi grand que mon ancienne chambre, alors que j’habitais avec Rose et mes frères. Je ne pourrais dire cela de celle que j’avais maintenant, mais bon… c’était notre petit nid d’amour à nous. Bella tu, divague, reviens sur terre. Je posai mon regard sur les fauteuils en cuir qu’elle me présenta à l’avant de son bureau. Je pris celui qui était le plus près de la porte pour ne pas la faire trop attendre. Aussitôt assise, elle ferma la porte et vient s’assoir à son tour devant moi. Elle prit son ordinateur portable et le mit de côté pour avoir tout l’espace disponible dont elle pourrait avoir besoin pour feuilleté mon CV, selon moi.

Alors qu’elle était occupée à vérifier les notes qui étaient sur mon CV, je pris le temps de la détailler. Elle était jolie, quoique, elle me paraissait froide, distante et arrogante, à ce que j’avais pu voir tout à l’heure. Elle était grande, malgré ses talons de 15 cm de haut. Blonde aux yeux bleus. Une grosse poitrine qu’elle laissait paraitre dans son décolleté, tout l’inverse de moi. Elle releva la tête vers moi, son regard me glaça le sang. Rien de sympathique ne ressortait de cette femme. J’espérais presque ne pas être engagée, pour ne pas l’avoir comme patron. Si Rose avait été à ma place, elle lui aurait dit sa façon de penser en sortant, je crois. Mais moi étant trop, disons le « timide », je me la fermerais comme j’étais trop habituée de le faire et espéré.

Mlle Denali : Bien, Mlle Swen, qu'est qui vous a poussé à choisir ce métier?

Elle avait dit cela avec dédain à mon égard. De plus, je ne savais pas si elle avait déformé mon nom volontairement ou non, mais cela ne me plaisait guère. Mais, je n’en pipai mot.

Moi : J'adore le multimédia, c'est un métier si passionnant. Gérer les gens et les situations critiques en temps de crise me stimule énormément.

Mlle Denali : OK, mais, vous venez d'une petite ville. Vous n'êtes pas habituée au genre : je suis bousculée, je vais vite et je suis sous-pression, vous saurez gérer? Il faut dire que si vous avez le poste vous serez responsable de plus de vingt personnes, vous croyez avoir les épaules pour ça ?

Elle me prenait pour qui ? Elle avait un ton hautain qui plus est. Je n’aimais pas son arrogance envers moi. Je la regardai droit dans les yeux et lui dit ce que je pensais vraiment de sa réplique.

Moi : Ce n'est pas parce que je viens d'une petite ville que j'en suis incapable. Durant mes stages, j'ai dû être responsable de quinze personnes et cela avec brio, donc en gérer cinq de plus ne me fait pas peur, au contraire, cela me donne un défi supplémentaire.

Mlle Denali : Mmm, mmm bref, quels sont selon vous vos qualités pour ce poste?

b]Moi :[/b] Sans être une pro du graphisme ou de l’informatique, je suis apte à les utiliser sans problème. Outre la rigueur et mes compétences techniques, j'ai le sens de l’animation d’équipe, de l’encadrement et de la communication.

Mlle Denali : Et quels seraient vos défauts?

Elle se mit à me faire un grand sourire, comme si savoir le mauvais côté des gens pouvait lui faire plaisir. Je le voyais bien qu’elle ne m’aimait pas, et c’était réciproque. Mais je me devais d’être vrai tout de même, dans le pire des cas, je ne serais pas engagée.

Moi : Pour ma part, je dirais perfectionniste. Je le suis un peu trop, à vrai dire.

Mlle Denali : Hum oui, si vous voulez. Bien alors en quoi pourriez-vous être meilleure que d'autre postulante?

Moi : Puisque j'ai les compétences, les aptitudes et les qualités requises. La preuve, voilà des lettres de recommandation de mes professeurs et de l'endroit où j'ai fait mon stage, ainsi que mes résultats scolaires.

J’avais mes lettres en main prête à lui donner. Mais je dus me raviser puisqu’elle n’était pas encline à les prendre.

Mlle Denali : Très bien, mais je ne demande ni l'avis de vos notes ni l'avis de vos professeurs, mais bien le vôtre Mlle Swen!

Encore ! Elle se moquait de moi ou non ?

Moi : Swan, Mlle Swan.

Mlle Denali : Pardon?

Moi : Mon nom est Mlle. Swan et non Swen.

Mlle Denali : Swan, Swen, c'est la même chose, peu importe. Ne déviez pas ma question s'il vous plait !

Je la détestais ! Comment pouvait-elle dire cela de mon nom et me rire presque au visage ? Je devais reprendre sur moi, malgré la timidité qui me rongeait, cette fois-ci c’en était trop. Je pris une bonne respiration et pris sur moi-même.

Moi : Désolé, cela n'était pas mon intention de dévier de la question. Et pour vous répondre, c'est tout simplement parce que mes compétences et mes aptitudes personnelles me semblent en accord avec vos besoins.

Mlle Denali : Mmm, ça reste à voir. Avait-elle marmonné.

Nous discutâmes du côté plus technique de ce métier pendant quelques instants avant que la porte ne s’ouvre. Je me retournai pour voir qui pouvait bien entrer pendant mon entretien d’embauche. La personne que j’y vis n’était vraiment pas celle à qui je m’attendais de voir. Les battements de mon cœur s’accélérèrent à sa vue. Comment l’oublier ?

Il n’avait presque pas changé, toujours aussi beau et dans un costard noir, qui plus est. Il avait bien sûr vieilli, puisque cela faisait tout de même près de 8 ans que je l’avais vu. Mais sinon il était toujours le même. Ses mêmes yeux vert émeraude, les cheveux ébouriffés comme à l’époque, mais ce matin il semblait fatigué. Je rougis lorsqu’il posa ses yeux sur moi, tout en se présentant et me serrant la main. Moi je me rappelais, lui se souvenait-il de moi ?

M. Masen : Bonjour, Mlle Swan, enchanter M. Masen.

Il s’excusa de son retard, prit place, non loin de Mlle Denali et celle-ci continua mon entretien me parlant des fonctions et des caractéristiques de cet emploi. Tout ce qu’elle me disait, je connaissais. Elle avait l’air perdue dans ces termes techniques, cela paraissait que ce n’était pas son domaine, mais je l’écoutai jusqu’au bout, tout de même. Par contre, il m’était difficile de me concentrer sur ce qu’elle me disait depuis qu’il était dans la pièce. Je ne savais pas pourquoi, mais je me sentais obligée de le regardé, j'étais captivée par lui et ça, ce n'était pas normal.

Vers la fin de l’entretien, il m’annonça que j’avais un dossier à étudier et que je commencerais mon travail dès 13 h. Il me mettait à l’épreuve pour deux semaines. Suite à cela, une décision serait prise. Ouff… je me demandais sincèrement si j’allais avoir assez de temps pour bien gérer le tout à terme. Mais avant de paniquer, il me fallait voir le dossier. Sur ce, il se leva et me serra la main. À son toucher, j’aurais pu jurer qu’un contact se faisait entre nous. J’avais envie de fondre entre ses bras qui semblaient si forts et tendres où l'on sentait que quoiqu'il arrive je serais toujours en sécurité.

Lorsqu’il sortit du bureau, me laissant avec cette marâtre, je me sentis seule et perdue. Elle me fit un sourire misérable lorsque la porte se referma derrière lui. Cela paraissait entre mille qu’elle ne voulait pas de moi, ici, en ses lieux. Elle regarda furtivement sa montre, prit un dossier sur son bureau et m’invita à la suivre. Elle me fit visiter rapidement, je dirais même en extrême vitesse l’étage sur lequel je serais. Je pus voir qu’il y avait bien une vingtaine d’employés tout séparés par des cubicules aux murs gris. L’ambiance de travail n’était pas top, mais bon…

Attends de voir avant de juger, Bella ! C’est ça, c’est ça… Je pus voir où étaient situés les toilettes, le bureau d’Angela que je rencontrai au même moment, assez rapidement puisque Mlle Denali me semblait pressée. Elle m’indiqua les bureaux de mes autres supérieurs, toujours aussi vivement, et fini par me donner le dossier qu’elle tenait et sans même un au revoir ou un bienvenue à bord. Elle tourna les talons et s’en alla dans le dernier bureau au fond. Au moment où j’allais la héler, pour lui demander où se prenaient les pauses déjeuner, elle ferma la porte et je la vis descendre le store qui se trouvait dans la fenêtre juste à côté de la porte.

Je me retournai alors, pris mon courage à deux mains et me dirigea vers le bureau d’Angela. Elle se préparait à sortir pour le déjeuner, justement.

Moi : Excusez-moi, pourriez-vous me dire où je pourrais trouver la salle de détente s.v.p.?

Angela : Venez, je vais vous la montrer. Tanya ne vous l’a pas montré, je suppose.

Moi : Non, c’était une visite assez expéditive.

Angela : Rien de surprenant avec elle.

Elle prit son sac et le mis sur son épaule. Nous sortîmes de son bureau qu’elle verrouilla et m’invita à là suivre.

Angela : Elle est juste ici, me dit-elle toute sourire, en me la montrant du doigt.

Elle était située non loin des cubicules et à l’écart des bureaux des patrons.

Moi : Merci beaucoup. Je répondis à son sourire. Elle me semblait gentille, elle, au moins.

J’allais pouvoir éplucher ce dossier avant 13 h puisque je devais en connaitre de quoi il en retournait. N’ayant pas faim avec le stress qui continuait de me gagner, j’entrai dans la salle de détente qu’Angela m’avait montrée, dans le but de le lire à tête reposée.

~*~

POV Alice.

Depuis hier, j’avais plein d’idées de modèles. Je passais d’un bureau à un autre, d’un étage à l’autre. Par moment, je comprends pourquoi Jasper m’appelle « la pile électrique », je ne faisais que bouger toute la journée.

En parlant de Jasper, il était venu me voir pour me dire que sa demi-sœur serait peut-être embauchée par mon frère. J’avais hâte de la voir, mais je n’avais pas une minute à moi.
Midi sonna, enfin. Je descendais au restaurant rapide en bas de l’immeuble et prit une salade du chef avec un soda. Je payai le tout et remonta en quatrième vitesse. J’allais dans la salle de détente de nos bureaux et m’installa. Pratiquement tout le monde sortait manger sauf Jasper Edward et moi. Avec pratiquement tout le temps, la sangsue Delani.

Cinq ans qu’elle nous pourrissait la vie. Cinq ans qu’elle s’accrochait en vain à Edward. C’était une salope opportuniste qui ne manquait pas de faire des coups de crasses. Elle en faisait baver toutes les femmes du service pour s’assurer qu’il n’aille pas voir ailleurs. Je ne comprends pas Edward sur ce coup.

Nous nous sommes toujours soutenus l'un l'autre, mais là je ne peux le soutenir. Elle a voulu détruire notre relation, je m’en rappelais encore.

Flashback.

Nous étions encore à Soho. La société était nouvelle née à peine 6 mois. J’étais rentré tôt ce jour-là, car j’avais travaillé toute la nuit et étais exténuée. Je commençais à somnoler devant un film bidon lorsqu’Edward entra furibond dans le salon.

Edward : Putain de merde, mais où étais-tu passée?

Je le regardais mauvaise, car 1) Il lui arrivait quoi au juste et 2) Putain je dormais moi.

Alice : C’est quoi le problème au juste là ? Dis-je hargneuse.

Edward : Non, mais tu te fou de moi en plus ? On avait un rendez-vous qui déterminait ta carrière et toi tu ne viens pas ? Mais merde ! Je fais tout ça pour rien ou quoi ?

Alice : QUOI ?! Mais quel rendez-vous ? De quoi tu parles ?

Edward : Non, mais vraiment tu me prends pour un con. Il soupira en se prenant l’arête du nez, signe qu’il était vraiment furax.

Alice : Je te jure que je n’étais pas au courant d’un quelconque rendez-vous !

Edward : C’est moi-même qui l’ai programmé sur ton agenda ! Laisse tombée si tu t’en fou, alors moi aussi ce n’est que ton avenir après tout. Moi je me casse d’ici.

Il était parti sans même me laisser lui dire que je n’avais pas mon agenda et cela depuis deux jours au moins. Habituellement, je le laissais sur mon bureau, mais en revenant le soir je ne l’avais pas trouvé. J’avais été voir sur le bureau de Magie, ma secrétaire, si elle n’avait pas oublié de me le redéposé sur le mien après avoir annoté mes rendez-vous, mais rien. J’avais ensuite oublié de le chercher.

Deux jours passèrent sans aucune nouvelle de lui à personne. Deux jours où je pensais au pire et n’avais dormi que 3 heures en tous et pour tout. Deux jours où cette garce de Tanya me regardait avec un sourire carnassier.

Au bout du troisième jour, je m’effondrais en larmes dans les bras de Jasper épuisée et plus qu’inquiète pour mon jumeau. Jasper me ramena à la maison et me coucha. Il appela Edward et n’avait jamais su ce qu’il lui avait dit, mais il était revenu en pleurs dans ma chambre. Il s’était excusé au moins cent fois me demandant de lui pardonner.

Finalement au bout de cinq jours, nous, enfin Edward avait retrouvé mon agenda dans l’appartement de Tanya. J’ai bien cru ce jour-là que j’allais l’achever. Edward n’avait pas pu la virer, car elle avait déclaré que l’on avait piégé. Et nous n’avions pas de preuve de son méfait.

Du coup, nous avions maintenant une clé sur notre porte et nous devions toujours la fermer lorsque nous n’y étions pas.

Fin de flashback.


Aujourd’hui, Edward était en rendez-vous à l’extérieur alors, Tanya allait surement aller se faire prendre par le comptable. Et Jasper évitait sa demi-sœur pour ne pas faire de vague donc je mangerais seule. Enfin ça c’est ce que je pensais.

Une belle jeune femme entra dans la salle de détente. Elle devait surement être Isabella, la demi-sœur de Jasper. Elle était habillée correctement, mais ce n’était pas son style. Pour une experte comme moi, cela se remarquait très vite.

Jeune femme : Oh ! Désolée. Je pensais être la seule au bureau à cette heure ! Dit-elle en rougissant légèrement.

Moi : Pas de problème. Je me présente, je suis Alice Cullen, l’une de tes nouveaux patrons, tu dois être Isabella Swan. Enchantée de faire enfin ta connaissance.

~*~


POV Edward

La fin de l’entretien s’était considérablement bien passée. Elle était pro et pertinente. Elle débordait d’assurance, mais elle gérait mal ses émotions. Je la voyais, rougir très facilement et je crois que cela fût mon nouveau jeu préféré.

Je laissais Tanya montrer nos locaux à Isabella et lui montrer qui était Angela. Je rentrais à nouveau dans mon bureau et demanda à Jessica si j’avais de nouveaux messages. Heureusement aucun. Jasper déboula dans mon bureau ne prenant pas la peine de frapper. Il me regarda dans les yeux, les siens reflétaient toutes ses questions.

Moi : Pose-moi tes questions, tu en meurs d’envie.

Jasper : Elle était comment ? Elle ne s’est pas laissé démonter, par Tanya j’espère ? Bah ! Alors, parle Bon Dieu!

À l’entente de la déferlante de questions qu’il avait en tête, je parti à rire, d’un rire franc.

Moi : WOW, tu sais que tu me fais peur là ! Tu dois trop trainer avec Alice toi, elle déteint fortement sur toi.

Jasper : Tu dis franchement n’importe quoi mon vieux. Bon, tu comptes m’emmerder longtemps ou me répondre ?

Moi : OK, OK! Elle est très professionnelle, mature et qualifiée, je dois l’avouer. Le seul point que je crains c’est sa jeunesse. Sinon rien à redire.

Quelqu’un frappa à ma porte.

Moi : Entrez ! Dis-je assez fort pour que l’on m’entende.

Tanya entra furibonde. Et c’était reparti, pensais-je, en regardant Jasper je compris qu’il pensait la même chose que moi.

Moi : En quoi puis-je t’aider, Tanya ? Dis-je légèrement irriter.

Oui hier elle m’avait complètement gonflé, pour je ne savais plus, quelle raison.

Tanya : Je peux te parler seul à seul ?

Moi : Non, si tu as quelque chose à dire, fais le devant Jasper, je te prie. Dis-je fermement.

Tanya : Tu ne viendras pas pleurer après. C’était quoi ces putain de regards à cette Isabella ?

Ça y est, elle allait me gonfler les couilles, encore.

Moi : Je ne vois pas du tout de quoi tu parles et quand bien même si c’était le cas je ne verrais pas en quoi cela te regarde ! Dis-je toujours irrité, mais calmement. De plus, nous sommes ici sur notre lieu de travail et de telles discussions n’ont pas à avoir lieu ici.

Tanya : Tu te fou de ma gueule hein ? Non parce que quand tu m’as prise comme une chienne et que tu grognais de plaisir dans ton bureau hier, nous étions bien, sur notre lieu de travail.

Jasper me regardait amuser par de telles révélations. Je lui fis un regard noir lui faisant comprendre de ne pas l’ouvrir.

Moi : Autant pour moi, ne t’inquiète pas cela ne se reproduira plus. Je peux t’en assurer. Son visage se décomposa et Jasper eu bien du mal à retenir son rire, moi aussi d’ailleurs.

Tanya : OK, oublie, mais ne t’avise pas de la regarder encore une fois comme cela sinon je te jure Masen que… que…

Moi : Oui Tanya… que tu quoi ?

Tanya : Je… Je te quitte, voilà ! Fier d’elle.

Mais vas-y je t’en prie, je n’attends que cela, que tu me foutes une paix royale, hurlais-je pour moi-même.

Moi : Pour me quitter ma chère, il faudrait déjà que nous soyons ensemble or tu n’es que mon PCF et tu le sais parfaitement.

Jasper éclata franchement de rire. Moi je souris narquois. Tanya fit trembler sa lèvre inférieure signe avant-coureur de sa comédie de pleurnicharde.

Tanya : Comment oses-tu ? Cela fait maintenant cinq ans que nous sortons ensemble, je ne te croyais pas aussi cruel Edward Masen.

Moi : Nous ne sortons pas Tanya, nous baisons et encore quand je ne trouve pas mieux ailleurs. Je ne m’en suis jamais caché et tu le sais depuis le début. D’ailleurs comment veux-tu que ce soit sérieux alors que tu ne connais même pas mon vrai nom de famille ?

Elle me dévisagea méchamment.

Tanya : Arrête de me prendre pour une conne, je sais parfaitement bien que ton nom de famille est Masen.

Je regardais Jasper qui secouait la tête, disant silencieusement « mais quelle conne ma parole »

Moi : Nope, ce n’est pas ça. Jasper ?

Jasper : Il dit vrai, ce n’est qu’un nom d’emprunt. Masen n’est qu’un nom utilisé mais pas son nom de naissance.

Elle me regarda défiante. Elle dut trouver ce qu’elle cherchait, car elle poussa un léger crie de rage et tourna les talons. Elle partit en claquant la porte violemment.

Moi : Demain, elle est dans mon bureau, me demandant mille pardons. Dis-je blaser.

Jasper : Pourquoi tu ne mets pas fin à cette sombre histoire Ed ? Merde ! Je veux dire t’as tout pour toi. Tu diriges pratiquement deux boites, tu es plus que bien foutu. Tu pourrais te trouver quelqu’un de bien et en qui tu pourrais enfin avoir confiance, mec.

Moi : Et toi pourquoi tu n’appliques pas tes propres conseils, hein ? Dis-je rageusement.

Jasper : J’ai peux être trouvé la bonne personne, j’attends juste de lui dire au bon moment.

Moi : Ah ! Ouais c’est qui ? Je la connais ? Dis-je plus que curieux.

Jasper : Laisse tomber. Tu seras au courant bien assez tôt, vas.

Pas la peine de chercher plus loin, s’il ne voulait pas parler, il pouvait être pire qu’une carpe.

Moi : OK, comme tu veux, mec. Bon, moi, j’y go, j’ai rendez-vous de l’autre côté de New York avec Mlle Heart.

Je me levai, attrapai ma chemise et parti rejoindre ma voiture…

~*~

Voilà J'espère que cette rencontre vous aura plu.
Dite nous ce que vous en pensez.
Bise Jess&Lili.
Revenir en haut Aller en bas
Donia
Créatrice
Donia


Messages : 958
Date d'inscription : 16/11/2009
Age : 31
Localisation : Carcassonne France

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMar 27 Avr - 18:21

Moi elle m'a plut =)
J'avoue avoir hâte de lire la suite, j'en peux plus sa tourne autour du pot ^^
ais c'est bien, ca donne des détails pour l'histoire

Et Tanya : Vlaaan ! Dans les dents !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité



Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMer 28 Avr - 23:01

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Voili voilà ! Le chapitre 6 est enfin disponible.
On se retrouve en bas.


~*~

Cullen aime Swan toute une histoire !

Chapitre 6.
POV Bella
:

Edward était en train de me prendre par-derrière, il me donnait de nombreux coup de reins soit lent et tendre ou encore parfois rapide et bestiaux, qui me faisaient agripper les draps. Le plaisir était si intense, à chacun de ses coups je sentais son pénis venir frapper le fond de mon antre. Le sachant au bord du gouffre à sa respiration et les contractions de son engin en moi, il joua avec ma bille du plaisir en la faisant tourner et la pinçant d’une main alors qu’il enfonçait les doigts de son autre main dans ma hanche gauche pour avoir une meilleure emprise sur moi. Lorsque les parois de mon intimité se contractèrent autour de sa virilité, ma respiration s’accéléra, les battements de mon cœur étaient plus rapprochés, je sombrai au même moment que mon divin amant, ne pouvant retenir mon plaisir, il me fallait lui faire partager.

Moi : Mmmmm… Oui !… Edwarddd.

Je me fis réveiller par le réveil. Quel magnifique rêve avais-je fait. Mais qu'est-ce que tu dis, ma vieille ? Tu rêves de ton patron alors que tu as Paul à tes côtés. En parlant de lui, pourquoi le réveil s'était tu? Il ne se réveillait jamais avant moi...

Je me retournai sur le dos et lorsque j’ouvris les yeux, je sursautai de stupéfaction de voir le visage de Paul aussi près du mien. Il me semblait en colère. Cela allait totalement à l’inverse de ce dont je venais tout juste de rêver. M’imaginant une dernière fois, le visage de mon bel adonis souriant, me faisant l’amour, avant de retomber dans le présent avec un petit copain mécontent en face de moi.

Moi : Bonjour, tu as bien dormi ?

Paul :
Oui, je dormais bien, mais tu m'as réveillé. Il était froid et distant.

Je voulus passer ma main sur sa joue pour le calmer un peu, mais il m'en empêcha.

Moi :
Paul... Qu'est-ce qu'il se passe?

J’étais incrédule face à son comportement. Dès le réveil, il était de mauvais poil contre moi.

Paul :
Tu veux savoir pourquoi tu m'as réveillé, ben tu vas le savoir. Tu jouissais, Bella, oui tu jouissais. Ne me regarde pas comme ça, c'est à moi à douter de toi. Tu te touchais, et avait 2 doigts en toi et en jouissant tu disais... tu disais...

Il venait de me dire ce que je ne voulais pas entendre. Merde !

Paul : Qui est Edward ?

Vite... Pense vite Bella.....

Moi : C'est le gars dans le film que l'on a regardé hier soir, il m'a fait plus d'effet que je le pensais.

Je vis le visage de Paul se décomposer, il ne s'attendait pas à cette réponse et il savait autant que moi que ce n'était pas vrai.

Moi : Je vais prendre une douche...

Paul m'attrapa le bras au même endroit où Edward m'avait attrapé hier soir. Cela me fit un choc, mais il n'y avait rien d'agréable, celui-là.

Paul :
Tu penses t'en aller où là? Tu vas me dire qui est cet Edward ? Il avait le regard dur en me fixant.

Moi :
Je ne connais pas d'Edward. Je commençais à m'énerver et je voulais qu'il me lâche le bras.

Il serra encore plus fort. Cela en était douloureux, j'allais bientôt avoir des marques, s'il n'arrêtait pas.

Paul : Tu es mieux de ne rien me cacher, parce que plus jamais tu ne vas avoir la chance d’y rêver à nouveau.

Il m’avait dit cela en serrant si fort mon bras que j’aurais pu jurer entendre mon os craqué. Une larme perla au coin de mon œil gauche, tellement la douleur était intense. Elle glissa le long de ma joue pour tomber sur son avant-bras qui me retenait si durement.

Moi : Je te le promets, je ne connais pas d’Edward. Ce n’était qu’un rêve, rien d’autre.

J’essayai de retenir mes autres larmes, mais sans succès. J’étais faible vis-à-vis lui. À la vue de mon visage inondé de larmes, il me lâcha le bras, sans excuse et se dirigea à la douche.

Avoir eu le courage, j’aurais appelé James. Mais il m’avait bien prévenu de ne plus me rembarquer dans des histoires de ce genre. Par contre, je n’avais pas venu venir le coup avec Paul. Il était un être si aimant et doux… le tout avait changé depuis mon emménagement chez lui. Rien ne laissait présager ce changement si soudain.

Il sorti de la douche fis comme si de rien n’était, s’habilla, déjeuna et vint pour m’embrasser avant de quitter pour le boulot, ce que je refusai. Comment pouvait-il penser à m’embrasser après ce qu’il venait de me faire ? Il releva les épaules, incrédule, et s’en alla.

Me trainant les pieds, je filai à la douche à mon tour, sachant qu’Edward venait me chercher ce matin, puisque mon camion était hors service et qu’il s’était gentiment proposé à venir me chercher. Un vrai gentleman, quoi ! Toutefois, je n’avais aucunement envie d’aller au travail, tout ce que je désirais, c’était d’aller me recoucher et ne plus penser à ce qu’il venait de se produire. Mais malheureusement, ce n’était pas possible. Sortant de la douche, je vis qu’il ne me restait que 30 minutes pour me préparer avant de voir mon patron à l’avant de ma porte.

Mon bras m’élançait à un point tel que même, des antidouleurs ne venaient pas à bout de la douleur. Lorsque je passai devant la glace me dirigeant vers ma penderie, je remarquai la marque que m’avait laissée Paul. C’était rouge et cela commençait à changer de couleur. Zut ! Pas de manches courtes pour un petit bout. Je dus me choisir des vêtements en conséquence de cela, je ne pouvais pas dire que cela me plaisait, mais je n’avais pas le choix.

Au moment où je terminais de me préparer, je vis la magnifique Volvo de mon patron se garant devant chez moi. Je pris mon sac dans le vestibule et sorti le rejoindre en verrouillant la porte-derrière moi.

~*~
PDV Edward :

Ce matin, je me réveillais d’assez bonne humeur par rapport à ma fin de soirée. Je me levais et alla directement dans ma douche, douche que j’affectionnais particulièrement. Elle était très grande pouvant, facilement, contenir deux personnes voir trois. Elle était à même le sol, qui était du carrelage en fait, c’était une douche italienne, et les parois étaient en verre. Je mis l’eau assez froide, cela me détendait et me permettais de bien me réveiller. Je me mis à repenser à ma soirée d’hier. J’avais encore du mal à ne pas croire que cela fut un rêve.


Flashback.


Mon rendez-vous avait trainé en longueur et mon retour au bureau se fit aux heures de fermeture. J’entrais donc dans l’immeuble quelque peu fatigué et montai dans l’ascenseur. Je me demandais vraiment comment Isabella s’en était tirée, mais je ne pouvais demander cela à Tanya sinon j’allais encore avoir droit à une furieuse crise et en regardant ma montre je me doutais bien qu’Angy était déjà partie rejoindre l’amour de sa vie comme elle disait, y penser me fit sourire. Ah! Ses femmes. J’arrivai enfin à mon étage et comme prévu personne n’y était, même Tanya n’y était pas, ce qui me fit sourire, une soirée tranquille, pensais-je, enfin c’est ce que je croyais, mais j’y reviendrais. Ce qui me surprit le plus fut de voir l’espace d’Isabella allumé. Je regardais ma montre, une nouvelle fois, et vit qu’il était 21 h passé. Merde, elle était très professionnelle, je devais bien lui accorder cela. J’avançais silencieusement vers cet espace et l’observa discrètement. Elle était plus à l’aise que ce matin, elle avait défait son chignon et avait en faite, de superbes cheveux qui lui tombait en cascade au milieu du dos, je remarquais aussi qu’ils formaient quelques vagues par-ci, par-là. Ils avaient une belle teinte châtain avec des reflets auburn. Ils bougeaient au fil de ses mouvements et les regarder m’hypnotisait.

Bordel Ed, bouge-toi ! Tu deviens une vraie femmelette là !
Oh ! Toi, je ne t’ai rien demandé, je regarde juste une belle femme, c’est tout !
Ouais, dit plus tôt que tu l’espionne, pervers, va !
Oh ! La ferme !

Voilà que je me parlais tout seul, je devenais dingue moi aussi. Je secouais la tête pour me remettre les idées en place. Je retournais à mon « espionnage » comme dirait ma voix intérieure. Je la voyais s’affairer allant à droite, à gauche pieds nus! PIED NU. Je ris sous cape, je ne mettais pas trompé au matin, elle n’aimait pas ses chaussures. Elle paraissait être une fille naturelle, n’aimant pas les froufrous. Soudain, elle dut s’apercevoir qu’elle était épiée, car elle se retourna vivement et me regarda incrédule, rougissante jusqu’à la racine de ses cheveux. Je parus con là, à la regarder sans dire un mot. Je m’éclaircis la gorge et prit la parole en premier, après tout c’était moi qui étais venu l’emmerder.

Moi :
Heu, désolé je ne voulais pas vous interrompre. J’aimerais vous voir dans une dizaine de minutes dans mon bureau, cela vous convient-il ?

Isabella :
Oui… oui, pas de problème. Me dit-elle en bégayant légèrement.

Je lui fis un sourire en coin et me tourna en lançant.

Moi :
Bien, je vous attends donc dans dix minutes, Mlle Swan.

J’allai donc à mon bureau, posai ma serviette dans le coin, à côté de mon bureau. J’ enlevai ma veste, ma cravate, ouvrit un peu ma chemise et retroussa les manches en boule jusqu’aux coudes. Je pris commande au japonais du coin. Je me commandais des sushis accompagnés de riz parfumé. Je réfléchi trente secondes et rajouta un peu de tout, vu l’heure qu’il était je pensais bien qu’Isabella n’avait pas diné et je ne voulais pas manger devant elle sans rien lui proposer.

Je pris le dossier pour Alice, elle avait un défilé la semaine prochaine et tous devaient être parfaits. J’eus à peine le temps de regarder le dossier deux minutes qu’Isabella toqua à ma porte.

Moi :
Entrer, Mlle Swan.

Elle entra d’une démarche gracieuse et rougissait toujours autant.

Moi :
Je vous en prie, asseyez-vous. Je lui montrais la chaise disposée devant moi, après une légère hésitation elle s’assied. Si je vous ai demandé de venir, et je m’excuse si je vous retiens, c’est pour savoir ce que vous avez pensé de votre première après-midi ?

Isabella :
Je dois vous avouer que l’équipe que l’on m’a donnée est mal structurée et que j’ai pris la grande majorité de l’après-midi, à donner mes directives et redonner les tâches à chacun, voilà pourquoi je suis encore ici en ce moment. Me dit-elle en se mordant la lèvre inférieure, fixant mon torse.

Je souriais en coin. Je croisais mes mains devant moi, me baissant légèrement et fronça les sourcils.

Moi : Dites-moi en plus, je suis tout ouïe !

Elle me fit un sourire de gêne que je trouvais craquant puis repris.

Isabella :
Vous avez engagé des gens qui ne savent pas comment un projet se monte. Marc, votre graphiste, était prêt à commencer les maquettes alors que le story-board n’est pas fait encore. Il faut commencer par cela, mais je ne peux le faire seule. C’est avec mon directeur que je dois le faire. Après je dois donner le travail aux employés et non l’inverse.

Moi :
Hé ! bien, vous me voyez ravi de vos initiatives, vous semblez connaitre parfaitement votre métier… On frappa à ma porte, ce qui m’interrompit. Excusez-moi une minute. Je me levai et alla à la porte. C’était le livreur qui me tendit ma commande que je payai. Je revins à mon bureau. Comme je ne savais pas pour combien de temps nous en aurions, j’ai pris les devants et j’ai commandé à manger, j’espère que vous aimez le japonais, j’ai pris large pour vous laisser choisir.

Isabella :
Merci beaucoup, mais vous n’auriez pas dû. J’aurais pu manger en arrivant chez moi. Dit-elle en baissant les yeux en fin de phrase.

Moi : Si je l’ai fait, c’est que cela ne me dérange guère. De toute façon, j’avais faim alors, autant m’accompagner non ? Acceptez-vous ? Dis-je doucement.

Isabella :
Demandez aussi gentiment, comment refuser.

Moi :
OK, me frottant les mains énergiquement. Choisissez, il y a des sushis, des californiens, des brochettes de bœuf et du riz parfumé. Choisissez ce que vous voulez et il y a de l’eau pour accompagner le tout. Dis-je jovialement.

Isabella :
Hum… le tout m’a l’air excellent, je crois bien gouter un peu de tout.

Elle se leva et se servit, elle prit un peu de tout et en allant s’assoir elle ne put replacer sa jupe correctement. Celle-ci remonta à mi-cuisse. Cela me troubla, elle avait vraiment des jambes parfaites et bien galbées. Je pris en vitesse des sushis et du riz. En m’assoyant, je soufflais, car elle avait remis sa jupe en place. Je ne savais pas si je devais en être content ou pas. J’étais perplexe.

Moi :
Alors, vous aimez ? Dis-je gentiment.

Isabella :
Euh… On… M’avait dit que c’était bien, mais je dois dire que c’est excellent.

Bizarrement, elle paraissait gênée et tira durement sur sa jupe.

Moi :
Ravi que cela vous plaise. Dis-je en m’esclaffant. Alors, dites-moi pourquoi être venue à New York?

Je la vis sourire brièvement à mon rire. J’avais dit cela pour la détendre un peu, mais je voulais aussi vraiment savoir, pourquoi je ne savais pas !

Isabella :
En fait, si je suis ici, c’est parce que mes frères et ma sœur sont ici. Ayant des liens exceptionnels entre nous, je suis venue les rejoindre. Et je dois dire que je ne regrette pas mon choix.

Moi :
Vous avez l’air d’être vraiment attaché à eux à ce que je peux voir. Moi-même j’ai… Heu, désolé, et l’équipe en général vous plait ? Dis-je mal à l’aise.

Elle dut le remarquer, car elle prit quelques secondes pour répondre.

Isabella :
Oh… oui, l’équipe me plait en général, merci.

Moi :
Pourquoi me remerciez-vous ? Dis-je surpris, arquant un sourcil !

Elle parut surprise à son tour et de jolis rougissements apparurent sur ses joues. Je me surpris moi-même en voulant caresser sa joue.

Isabella :
Désolé, la nervosité je crois… mais je voudrais tout de même vous remerciez de me donner une chance et de vous démontrez ce dont je suis capable de faire.

Moi : J’ai personnellement étudié votre curriculum vitae et il m’a beaucoup impressionné, je dois dire. Mais, votre lettre de motivation, encore plus et je pense ne pas m’être trompé sur mon choix. Et que pensez-vous du projet ?

Un léger sourire illumina ses lèvres, cela lui allait à ravir.

Isabella :
Le projet est tout simplement magnifique. Refaire le site de Dolce et Gabbana et les idées proposées sont excellentes. Si tout va bien avec l'équipe, il devrait en ressortir un vrai petit bijou.

Moi : D'ailleurs avez-vous déjà un story-board en tête ou avez-vous des questions à poser?

Isabella :
Oui, j'ai déjà fait quelques esquisses de story-board avant votre arrivée, mais il me faut votre avis et si vous aimez nous allons devoir contacter le client rapidement pour faire approuver le tout sinon je ne rentrerai pas dans nos 2 semaines de délais.

Moi :
Vous savez que vous m'impressionnez beaucoup, avec la difficulté que j'avais mise, je ne pensais pas que vous en auriez déjà composé un. Dis-je vraiment impressionner par sa rapidité. Pourriez-vous me le montrer maintenant ou êtes-vous pressé ?

Isabella :
Pressée... non. On ne m'attend pas avant 23 h. Je vais devoir aller à ma place de travail, je reviens pour vous les montrer.

Elle partit rapidement et moi je me levai, déplaçant le reste de notre repas improvisé. Je rangeai mon dossier et fit un peu de place devant moi. Elle revint rapidement, un sourire aux lèvres !

Elle mit, son PC portable devant moi commença, à m’expliquer le cheminement de son travail.

Isabella :
Voilà, j'ai fait 15 pages sur les 20 du projet. J'ai pensé faire un concept dans ce genre puisqu'il faut penser mode, luxe et fashion.

Moi :
Vraiment, remarquable Miss Swan vous avez bien cerné l'attente du client. Tout s'accorde à merveille et les couleurs sont parfaites. Vraiment, je suis...

On m'interrompit encore en frappant à ma porte. Je fronçais les sourcils, la seule personne pouvant débarquer à cette heure, était la seule personne que je ne voulais voir, Tanya. Entrez, dis-je résigner. Tanya entra doucement avec un regard mielleux qui devint noir en voyant Isabella à mes côtés. Excusez-moi un instant, Isabella, je reviens de suite. Je me levais sans attendre de réponse et amena Tanya loin, elle qui ne lâchait pas Isabella des yeux.

J’emmenai Tanya dans son bureau qui était un peu plus loin que le mien. Je la jetais presque sur son fauteuil et la regardais d’un œil noir.

Moi :
Tu m’expliques ?

Tanya :
Je voulais te faire des excuses, mais je vois que tu m’as vite remplacé ! Me cracha-t-elle au visage.

Moi : Écoute-moi bien Tanya, car je ne le répèterai pas deux fois. D’un, si Mlle Swan se trouve dans mon bureau c’est strictement professionnel. De deux, je me dois de travailler étroitement avec elle et pour finir encore une fois je ne te dois rien alors, fou moi la paix.

Tanya :
Mais, Eddychou, j’ai bien vue comment vous vous regardez et je ne veux pas te perdre c’est tout. Pleurnichant-elle.

Moi : Arrête avec ce putain de surnom à la con, merde ! Je déteste ça. Et je la regarde comme n’importe qui alors arrête avec tes films stp.

Tanya :
Rahhh… Tu m’énerves. Merde ! C’est si compliqué pour toi de comprendre que je t’aime et que tu m’aimes ? On est fait pour être ensemble mon cœur. Minauda-t-elle.

Moi :
Jamais je ne t’aimerai et tu le sais, tu n’es pas du tout faite pour moi. Dis-je froidement, mais calmement.

Tanya :
Tu n’es… Tu n’es qu’un salopard, ta mère a engendré un connard.

Je m’approchais dangereusement d’elle et la regarda d’un regard noir.

Moi :
Je t’interdis de parler de ma mère même une seule fois. Ta mère à toi a engendré une pute et je ne te le balance pas en pleine gueule alors ferme là.

Si des yeux pouvaient tuer, je serais mort sur le coup. Elle voulut lever encore une fois la main sur moi, mais l’en empêcha de nouveau.

Moi : Ne t’ai-je pas déjà dit de ne pas lever la main sur moi ? Continu ainsi, Tanya, et je te vire, sommes-nous d’accords ?

Tanya : Edward Masen tu me le payera et le regrettera amèrement.

Moi : Mais bien sûr, rentre chez toi maintenant et arrête, pour l’amour du ciel, de te ridiculiser.

Je tournais les talons et revins auprès d’Isabella plus qu'énervé et froid.

Moi:
Désolé bon je crois que votre story-board est parfait, j'appelais Dolce & Gabbana demain à la première heure pour prendre rendez-vous avec eux au plus tôt et vous m'accompagnerez. Je vais vous laisser rentrer tranquillement. Mais en fait, vous rentrez comment ? Les rues ne sont pas sûres à cette heure. Dis-je un peu radoucit, mais toujours froidement.

Elle dut se rendre compte de mon changement, car elle aussi me répondit quelque peu froidement.

Isabella :
OK, parfait, pour Dolce & Gabbana. Merci. Elle prit son portable qui était sur le bureau. Ne vous en faites pas pour moi pour mon retour. Le métro fera très bien l'affaire. Elle se dirigea vers la porte, bonne soirée M. Masen.

Je m'avançai d'un pas rapide et la retint par le bras et la fit tourner sur elle-même pour qu'elle me fasse face. À son toucher, je sentis comme une décharge électrique. Je la regardais droit dans les yeux. Elle était énervée et paraissait blessée, pourquoi ?

Moi : Je ne vous laisserais pas prendre le métro à cette heure-ci. Êtes-vous folle ? Ma parole ! Non, mais vraiment, je vous jure. Je vous raccompagne, c’est moi qui vous ai retenu, il est normal que je le fasse et cela n'est guère négociable.

J'allai prendre mon dossier, ma serviette, ma veste et ma cravate et lui emboita le pas juste qu'à son espace de travail.

Isabella parut choquée et ne comprit pas pourquoi ?

Moi :
Au fait, où habitez-vous?

Isabella :


Moi : Miss Swan?

Isabella : Oui, M. Masen ?

Moi :
Je vous ai demandé où vous habitiez.

Isabella :

Elle ne répondait toujours pas et cela commençait un peu à m’agacer.
Je lui mis la main sur l’épaule ce qui la fit sursauter.

Moi :
Désolé, mais vous ne répondez pas, je suis… Enfin, bref, où habitez-vous, de toute manière je ne vous laisserais pas repartir seule, alors plus vite vous me le direz et plus vite vous rentrerez vous reposer! Dis-je un plus qu’agacer.

Elle soupira légèrement et un pli apparut entre ses deux sourcils.

Isabella :
Vous êtes certain? Parce que nous en avons pour un bon vingt minutes à faire avant d'arriver chez moi.

Moi : L'adresse Mlle Swan! Dis-je vraiment agacer quelle tête de mule.

Isabella : OK. OK. 89, 70e Avenue dans Forest Hill.

Moi : Bien, vous avez tous ce qu'il vous faut? Nous pouvons partir? Dis-je toujours sèchement.

Isabella : Euhhh... Oui. Me répondit-elle en se rechaussant.

Une fois qu'elle finit de mettre sa chaussure, je lui fis signe que nous partions, je marchais à grande enjamber jusqu’aux ascenseurs. Je l’appelai et lorsqu’il arriva enfin Tanya refit surface de je ne savais où. Je poussais délicatement Isabella dedans lui demandant de retenir l'ascenseur pour moi. Je me tournai vers Tanya.

Moi :
Quoi encore Tanya je croyais que la discussion étais close non?

Tanya : Non, mais tu te fou de moi là c'est ça? Tu ne vas pas me laisser seule ici et repartir seule surtout?

Moi me pinçant l'arête du nez :
Écoute-moi bien, je ne t'ai jamais demandé de venir ici, de plus tu as su venir jusqu'ici seule, alors tu seras apte à repartir seule. Sur ce, je tournai les talons et entra dans l'habitacle de l'ascenseur.

J'eus le temps d'entendre Tanya dire que j'allais lui payer. Nous arrivions au sous-sol sous un silence plus que tendu. Je lui ouvris la porte côté passager et elle s'engouffra dans la voiture.

Je montais à mon tour à ses côtés et tapa rapidement sur mon GPS son adresse. Oh ! Putain, elle n'avait pas menti, merde. Je n’étais pas prêt de rentrer me coucher moi.

Au bout de 10 minutes de voyages, ni l'un ni l'autre n'avait parlé et je décidais de rompre ce silence gênant.

Moi :
Désolé pour... Je passais ma main dans mes cheveux gêné. Pourquoi étais-je gêné ? Après tout, c'était mon employé, pas, ma mère merde. Désolé pour Tanya et je compte bien à ce que cela ne se reproduise pas. Dis-je toujours énervé en serrant le volant pour avoir prononcé ce prénom.

Isabella :
Ce n'est rien. Et cela ne me regarde pas, M. Masen.

Elle ne me regarda pas directement, se contentant de regarder à l’extérieur.

Moi :
Écoutez, je n'ai pas pour habitude de m'expliquer, mais je tiens vraiment à m'excuser, elle ne... elle est plus discrète d'habitude seuls mes associés la voient ainsi enfin bref je vous demande juste de me prévenir si elle vous fait des histoires svp.

Isabella :
D'accord, mais je peux vous dire d'avance que déjà elle ne me tient pas dans son cœur et cela parait depuis la minute qu'elle m'a vu ce matin. Ne me demandez pas pourquoi je ne pourrais vous le dire... une intuition.

Moi :
Disons que Tanya se fait pas mal de films dans sa tête et vous voit comme une menace, car vous êtes une belle femme et elle vous jalouse. Dis-je en la regardant brièvement, ses petites rougeurs apparurent comme je mis attendais.

Isabella :
Oh ! Pour... Pourtant, je suis loin d'être une... menace. J'ai un homme dans ma vie, alors elle n'a pas à s'en faire. Se tournant vers la fenêtre en fin de phrase.

La savoir avec quelqu’un m’énerva plus que de raison, je ne comprenais rien. Je serrai le volant à m’en faire blanchir les jointures.

Moi :
Vous l'êtes plus que vous ne le croyez. Changeant de sujet bien vite. Si je mets de la musique cela vous dérange-t-il?

Elle tourna la tête vivement et me regarda incrédule.

Isabella :
Vous pouvez répéter ce que vous venez de dire? J'ai bien compris ?

Moi : Je vous ai demandé si la musique vous dérangeait. Lui souriant en coin, sachant très que ce n'était cela qu'elle demandait.

Isabella : La musique ne me dérange pas non. Mais ce que vous m'avez dit avant, oui.

Moi : Qu'aurais-je dit qui vous dérangerait tant? Souriant deux fois plus

Isabella :
Euh... rien... oublier cela.

Je ris franchement et mit en route le lecteur cd. Supermassive black hole de Muse tourna dans l'habitacle je tapais discrètement des mains sur le volant, me laissant aller et envahir par le rythme du son.

Oh baby don't you know I suffer? / Oh bébé ne vois-tu pas que je souffre ?
Oh baby can you hear me moan? / Oh bébé peux-tu m'entendre gémir?
You caught me under false pretenses / Tu me gardes avec de faux prétextes
How long before you let me go? /Quand me laisseras-tu partir?

Oooh...You set my soul alight / Tu illumines mon âme
Oooh...You set my soul alight / Tu illumines mon âme
(You set my soul alight) / (Tu illumines mon âme)

Glaciers melting in the dead of night/Les glaciers fondent dans la mort de la nuit
And the superstars sucked into the supermassive /Et les étoiles sont attirées vers le supermassif
(You set my soul alight)/ (Tu illumine mon âme)
Glaciers melting in the dead of night/Les glaciers fondent dans la mort de la nuit
And the superstars sucked into the supermassive /Et les étoiles sont attirées vers le supermassif
(You set my soul alight)/ (Tu illumine mon âme)

I thought I was a fool for no-one/Je pensais n'être un naïf pour personne
Oh baby I'm a fool for you /Oh bébé je suis naïf pour toi
You're the queen of the superficial /Tu es la reine du superficiel
And how long before you tell the truth/Quand diras-tu la vérité ?

Oooh...You set my soul alight/Tu illumines mon âme
Oooh...You set my soul alight/Tu illumines mon âme
(You set my soul alight)/ (Tu illumines mon âme)

Glaciers melting in the dead of night/Les glaciers fondent dans la mort de la nuit,
And the superstars sucked into the supermassive/ Et les étoiles sont attirées vers le supermassif
(You set my soul) / (Tu illumines mon âme)
Glaciers melting in the dead of night/Les glaciers fondent dans la mort de la nuit
And the superstars sucked into the supermassive/Et les étoiles sont attirées vers le supermassif

Supermassive Black Hole/Trou noir supermassif x4

Glaciers melting in the dead of night /Les glaciers fondent dans la mort de la nuit
And the superstars sucked into the supermassive /Et les étoiles sont attirées vers le supermassif
Glaciers melting in the dead of night/Les glaciers fondent dans la mort de la nuit
And the superstars sucked into the supermassive /Et les étoiles sont attirées vers le supermassif

Glaciers melting in the dead of night/Les glaciers fondent dans la mort de la nuit
And the superstars sucked into the supermassive /Et les étoiles sont attirées vers le supermassif
(You set my soul alight)/ (Tu illumines mon âme)

Glaciers melting in the dead of night / Les glaciers fondent dans la mort de la nuit
And the superstars sucked into the supermassive/Et les étoiles sont attirées vers le supermassif
(You set my soul)/ (Tu illumines mon âme)
Supermassive black hole/Trou noir supermassif x4

Isabella me parla, mais n'entendit rien avec la musique, je baissai donc le volume et parla.

Moi :
Oui ? Vous m'avez parlé? Désolé j'ai tendance à me laisser aller par la mélodie. Vous disiez?

Isabella : Oui... en fait, je disais que je me demandais pourquoi en serais-je une menace finalement?

Elle ferma les yeux et moi je la regardais en écarquillant les yeux. Je ne pensais pas réellement qu’elle reviendrait là-dessus.

Moi :
Disons que je prends des initiatives un peu contradictoires, mais peu importe. Dis-je énervé et contrarié. Mais quand même fier d’avoir dérogé à sa question.

Isabella :
Désolée, je ne voulais pas vous importuner avec ma question.

Elle se mordait la lèvre à s’en faire saigner. Quelques plis de frustration apparurent sur son front.

Moi :
Là n'est pas le sujet, prenez juste vos gardes avec elle, elle peut être vraiment garce quand elle s'y met. Dis-je doucement la sentant contrarié. Et dans un geste que je ne compris pas moi-même, je portais ma main à sa bouche pour qu'elle arrête de se mordre sa lèvre.

Comprenant ce que je faisais je retirais ma main de sa bouche.

Moi :
Désolé. Grommelais-je.

Elle détourna la tête. Et je poussais un profond soupir.

Moi : Heu… Excusez ce geste déplacé de ma part. Je ne sais pas ce qu'il m’a pris pardonnez-moi.

Isabella : Ce n'est rien. Je ne pourrais pas dire que c'était déplacé, enfin si, ahhh… Je ne sais plus.

Je ris doucement à sa réaction. Mais me repris bien vite, car nous arrivions à son appartement.

Moi : Vous voilà chez vous, je... Bonne nuit Mlle Swan et passez une bonne fin de soirée. Je vous dis à demain et reposez-vous surtout. Demain, une journée chargée nous attend.

Elle allait sortir de la voiture, mais je la retins par le bras et encore une fois je sentis une légère décharge.

Moi : Si nous avons rendez-vous demain, je demanderais à Alice de vous trouver une tenue qui vous convient ainsi que des ballerines, j'ai bien remarqué que les talons vous indisposent.

Je me penchais légèrement mué par une impulsion. Je me repris, mais pas assez, je passais ma main sur sa joue qui s'était quelque peu enflammée à la vue de notre proximité. Je soufflais doucement.

Moi : Faites de beaux rêves Isabella. Dis-je dans un murmure.

Elle posa sa main sur ma main qui était toujours sur sa joue.

Isabella :
Merci pour tout, et dormez bien, Edward... euh, M. Masen. Elle me sourit, mais paraissait ne pas avoir envie de sortir de la voiture. Soudain, elle ouvrit la portière mettant fin à notre entretien privé.

Moi :
Attendez...

Mon regard était brulant et je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, elle me répondit.

Isabella :
Oui ? Elle semblait heureuse que je la retienne, car ses yeux pétillaient de mille feux.

Je ne savais pas vraiment pourquoi je l'avais retenue, mais je le voulais. Il fallait que je trouve un truc et vite si je ne voulais pas passer pour un con finit.

Moi :
Demain, je viens vous prendre à 8h30? Dis-je incertain.

Cela était plus une supplication qu'une demande.

Isabella :
Euhh... d'accord, si vous y tenez. Elle se remordit la lèvre, nerveuse.

Elle était vraiment mignonne à faire cela, mais j'avais peur qu'elle se la perce à force de la mordre. Et là, plein d'assurance, je repassais ma main sur sa lèvre.

Moi :
Ce serait dommage d'abimer une si jolie lèvre non?

Moi : Alors à demain Isabella. Et en fait, appeler moi Edward Mr Masen était... je secouais la tête. Peu importe, Edward m'ira très bien. Dis-je souriant en coin.

Moi : Ah oui, j'y tiens de venir vous chercher. Dis-je en souriant vraiment.

Elle rougissait furieusement sous mes paroles.
Elle mit un peu de temps à répondre, j’en profitais donc.

Moi : Le rouge aux joues vous va à merveille en passant! Susurrais-je.

Isabella : A... A... À demain Edward, dormez bien. Faites attentions sur le chemin du retour, il est tard. Dit-elle bégayant et rougissant encore plus.

Moi :
Merci et ne vous inquiétez pas, je ferais attention à moi. Je lui fis un clin d'œil !!! Faites de beaux rêves, à demain Isabella.

Elle se tourna et un petit sourire naissait sur ses belles lèvres. J’attendis qu’elle franchisse sa porte d’entrée pour repartir. Elle se tourna plusieurs fois avant de la franchir toujours avec ses belles rougeurs.

Une fois qu’elle fut entrée, je repartis donc à mon propre appartement. Tout le long je ne comprenais pas ce qu’il m’était arrivé. Le seul point que je retenais c’était qu’Isabella Swan était une femme dangereuse pour moi et à ce moment-là je ne m’imaginais pas à quel point.

Fin du flashback.


Je sortis enfin de la douche et pris un costume blanc avec une cravate blanche et une chemise noire. Je regardais ma montre brièvement merde ! 8 h j’allais être en retard.

Je me dépêchai de m’habillé et fila en vitesse à mon auto. J’y montai et démarra sur les chapeaux de roue. Je connaissais le chemin par cœur donc, pas la peine de mettre le GPS cette fois-ci. Je mis mon autoradio en route et la chanson de Marie-Mai sortit des enceintes. Je n’étais pas fana de cette chanteuse, mais ses paroles me touchèrent plus que je n’aurais cru.

Mentir
La vie nous force parfois à faire des détours
Cacher la vérité en l'habillant de velours
Manipuler les uns pour protéger les autres
Sans jamais dévoiler à qui revient la faute

Mentir pour fuir
Son reflet dans le miroir
Mentir pour ne pas décevoir
Se fondre au décor
Jamais arrêter de
Mentir pour fuir
Son reflet dans le miroir
Mentir jusqu'à ne plus se voir
Se fondre au décor
Jamais arrêter de mentir mentir

Torturé par l'ennui on se créer des histoires
À tellement bien mentir on finit par se croire
Comment s'en sortir sans tromper tout le monde
Au moment de partir l'emporter dans sa tombe

Mentir pour fuir
Son reflet dans le miroir
Mentir pour ne pas décevoir
Se fondre au décor
Jamais arrêter de
Mentir pour fuir
Son reflet dans le miroir
Mentir jusqu'à ne plus se voir
Se fondre au décor
Jamais arrêter de mentir mentir

Qui essuiera nos larmes
Qui apaisera enfin le drame
Qui verra à travers le voile
Qui brisera enfin le masque

Mentir pour fuir
Son reflet dans le miroir
Mentir pour ne pas décevoir
Se fondre au décor
Jamais arrêter de
Mentir pour fuir
Son reflet dans le miroir
Mentir jusqu'à ne plus se voir
Se fondre au décor
Jamais arrêter de mentir mentir

Tous les jours que Dieu faisait, je ne faisais que mentir à mon entourage même Alice me connaissant et connaissant tout ou presque de mon passé, je lui mentais. Bien sûr elle se doutait, mais ne savait pas que le soir, je me morfondais. Pourquoi hein ? Malgré ma famille et mes amis, je me sentais mal, seul. Bien sûr je l’avais choisi, mais je ne sais pas, j’avais par moment des coups de blues, cela arrive même aux hommes il faut croire. J’avais par moment cette impression qu’au lieu de vivre, je creusais ma propre tombe et que je resterais à jamais seul. Tout cela à cause de mon passé trop présent, je restais fermé à tout et tous. Les seules personnes qui étaient dans mon espace vital étaient mes parents, ma jumelle, mon frère et mon meilleur ami. À part le boulot et baiser par-ci par-là, je ne faisais rien de plus. À part construire notre entreprise, qu’avais-je fait de ma vie ? Mon oncle et ma tante étaient-ils fiers de moi ? En y regardant de plus près, je ne crois pas. Non, j’en étais plus que sur ! Mais comment y remédier, la seule à qui je mettais ré ouvert était partie à jamais et je ne voulais pas revivre cette douleur insurmontable. Pour moi, amour égale souffrance alors je ne peux et ne veux plus aimé. Mais en un jour à peine cette Isabella me faisait me poser trop de questions. Maintenant, j’étais en colère.

Pourquoi crois-tu que tu te poses des questions imbéciles !
Tiens, te revoilà toi, ça faisait un bail tien. Tu ne peux pas me foutre la paix un peu ?
Je te signale que je suis toi, donc non, je ne peux pas !
Ah ! Tu m’énerves.
Bon t’as pas répondu, triple buse.
J’en sais rien moi, merde, tu sais toi ?
Oui, mais tu devras le découvrir seul, haha.
Alors, tu sers à quoi au juste ? À part m’emmerder sec !
À rien en fait.


Je devenais vraiment fou, je me parlais à moi-même et en plus je me faisais des cachoteries à moi-même, non, mais sérieux, j’ai un souci là. J’arrivais enfin devant son appartement mettant fin à mon monologue intérieur et surtout mes pensées noires, je me garais et la vit enfin arrivée. Elle était habillée d’un pantalon noir avec un chemisier bleu à rayures, manches trois quart, cette couleur lui allait d’ailleurs à ravir. À ses pieds elle portait des chaussures classe, mais sans talon. En la regardant bien, je vis qu’elle se frottait énergiquement son bras. D’ailleurs, pourquoi de telles manches par une chaleur pareille ? J’en fronçais les sourcils, lui arrivait-il quelque chose ? Elle avança d’un petit pas dans ma direction, je sortais de la voiture et alla lui ouvrir la porte. Elle me fit un petit sourire. Je poussais mon audace un peu plus loin, oubliant totalement ma colère envers elle. Je mis ma main sur son épaule, elle tourna son visage et alla lui faire la bise pour lui dire bonjour. Le problème c’est qu’elle comprit mon geste et qu’elle amorça le même que moi. Arrivé à quelques centimètres de son visage, elle alla me faire la bise et j’allais en faire de même. Ayant eu le même geste mon baiser atterrit au coin de sa bouche. Cette partie tellement douce qui m’attirait sans je ne puisse le contrôler vraiment. Un sourire naquit sur mon visage et le sien s’empourpra.

Moi : Bon matin Isabella. Susurrais-je à son oreille, humant au passage ses cheveux.

Isabella : Bon matin Edward. Me dit-elle dans un souffle.

Elle s’engouffra dans la voiture, je lui fis un sourire en coin et ferma sa portière. J’allais à ma place et démarrai la voiture. Elle ne soufflait pas un mot.

Moi : Allez-vous bien Isabella ? Dis-je vraiment inquiet, car elle ne me regardait et paraissait tendu.

Isabella : Euh... oui, ça va aller, M. Masen. Euh... Edward, désolé. Elle me dit cela en se frottant légèrement ne se rendant même pas compte qu’elle le faisait.

Je mis fin à son geste en posant ma main sur sa propre main et arrêta la voiture sur le côté.

Moi :
Isabella, regardez-moi.

Elle souffla, ferma les yeux, tourne sa tête, et les rouvrit, mais ne dit rien. La regardant droit dans les yeux, je vis cette petite étincelle éteinte, une envie incontrôlable me pris de la prendre dans mes bras. Je me retins tant bien que mal.

Moi :
Pourquoi vous frottez vous ainsi le bras, est-ce... est-ce que l'on t’a fait du mal ? Les mots eurent du mal à sortir, je voulais savoir, mais appréhendais fortement la réponse.

Isabella : C'est de ma faute, Edward, ne vous en faites pas avec cela. Un rêve de trop... Elle finit sa phrase en chuchotant.

Moi : Aucune personne n'a à toucher une autre pour un rêve? Il n'y a pas de faute qui tienne, aucun prétexte n’est bon pour maltraité quelqu'un Bon Dieu! M'emportais-je.

Isabella :
Je n'ai jamais dit que j'avais été maltraité, vous interprétez mes paroles. Dit-elle presque en colère.

Moi :
Désolé... mais promettez-moi une chose s'il vous plait? Je ne voulais pas la brusquer.

Isabella : Laquelle ? Dit-elle sur la défensive.

Moi : Promettez-moi que si jamais... Je fermais les yeux contrôlant ma voix, cela ramenait trop de souvenirs douloureux. Promettez-moi de me téléphoner si jamais cela se reproduit. Dis-je suppliant.

Isabella : Même si cela se produisait un jour, pourquoi vous téléphonerais-je ? Je ne suis qu'une employée à l'essai.

Moi : Parce que je ne saurais moi-même le dire, mais même si vous n'êtes qu'une employée et à l'essai de surcroit, je ne veux pas que cela se reproduise. Chuchotant pour moi-même la fin de ma phrase. Je vous demande juste cela, faites-moi juste cette faveur s'il vous plait.
Je lui avais demandé cela en la regardant droit dans les yeux.

Son regard fuyait le mien ensuite.

Moi : S'il vous plait si vous n'êtes pas maltraité cela ne vous engage à rien envers moi.

Lui ayant pris le menton entre les doigts et remettant son regard dans le mien.

Isabella :
OK. Si vous y tenez.

Je vis les larmes dans son regard, mais aucune ne coula. Je ne retins plus mon instinct, auquel je laissai libre cours. Je la pris dans mes bras.

Moi : Oui, j'y tiens et même beaucoup.

Elle me prit dans ses bras comme si j’étais une bouée de secours. Des larmes vinrent s’écrouler sur ma chemise, la mouillant par la même occasion. Elles devenaient de plus en plus abondantes.

Isabella :
Je ne pensais pas que la jalousie d'un homme pouvait faire aussi mal. Me dit-elle prise dans un sanglot.

Moi :
Certains hommes ne savent pas la chance qu'ils ont. Ça va aller maintenant, c'est fini, vous n'êtes plus seule, ma porte sera toujours ouverte si vous avez besoin de le faire.

Je lui caressais ses cheveux espérant la réconforter un peu. Au bout de quelques minutes, elle se détacha de moi, mais resta assez près de moi. Un vide se fit soudain sentir en moi. Je lui fis un sourire en coin, sécha toute trace de larme sur ses joues et lui embrassa tendrement le front. Elle ferma les yeux au même moment.

Isabella :
Merci.

Moi : De rien. Soufflais-je. Un café ne nous ferait pas de mal, qu'en pensez-vous?

Isabella :
Ce sera mon 3e ce matin, mais j'accepte tout de même. Me dit-elle dans un demi-sourire sur ses lèvres.

Moi : Une accro à la caféine nous allons nous entendre, Isabella. Souriais-je à mon tour.

Isabella : Bella, vous pouvez m'appeler Bella, à moins que vous préfériez mon prénom. Je ne voudrais pas vous paraître trop familière, déjà que nous le sommes depuis tout à l'heure, et cela, par ma faute.

Moi : Bella? Non, cela me parait correct et de plus ce surnom vous va à merveille. Et rien n'est de votre faute nous avons tous notre libre arbitre et je sais parfaitement l'utilisé. Souriais-je gentiment. Pourquoi ne pas nous tutoyer?

Bella : Je ne voudrais pas abuser. Et... j'ai peur d'avoir des frasques au travail si je suis trop familière avec vous.

Moi :
Vous n'abusez pas puisque c'est moi qui le propose. Mais passons un marché, tutoyons-nous en privé ou avec Alice, qu'en penses-tu? Souriant en coin.

Bella rougissant : D'accord.

Moi : Parfait. Souriant franchement.

Je conduisis jusqu'au Star Buck non loin des bureaux. L'ambiance dans la voiture s'était considérablement allégée. Plusieurs chansons passèrent à la radio, mais je n'en fis guère attention. Toutes mes pensées étaient tournées vers cette jeune femme à mes côtés. J'avais une envie de meurtre qui me tiraillait les entrailles, mais ne pouvait rien en faire, cela aurait été déplacé. Nous arrivions enfin pour prendre nos cafés.

Avant de descendre, je regardai Bella, quel beau surnom, pensais-je.

Moi :
Que prendras-tu Bella?

Bella : Un Mokaccino stp. Attends, je vais te donner de l'argent pour le payer.

Moi : Bien un Mokaccino, mais pas la peine, je t'invite. Lui dis-je en souriant en coin.

Je refermais la portière ne la laissant pas répondre, j’allai à l'intérieur et prit donc un Mokaccino ainsi que deux cafés latté pour Alice et moi, je pris aussi trois beignets à la framboise. Je payais le tout et retourna à la voiture où Bella m'attendait bien sagement, regardant par la vitre perdue dans ses pensées. Elle sursauta légèrement en m'entendant arriver.

Moi :
Tiens. Je lui tendis son café et son beignet. J'espère que tu aimes la framboise.

Bella : Oui, merci, c'est mon préféré. Elle me sourit.

Moi : Allons affronter ma furieuse s...Alice. Et je démarrais la voiture dans un sourire forcé. Je faisais considérablement trop de bourdes avec elle.

Bella : Furieuse ? Pourtant, elle me parait sympathique, joviale, énergique, tout, mais pas furieuse.

Moi :
ha, ha tu ne la connais pas encore, mais elle est branché sur 2000volt et n'a aucun bouton stop. Alors oui elle est tout cela, mais franchement agaçante quand elle le veut et devine facilement les choses. Mais je l'adore, c'est ma lutine préférée. Un petit bout de femme coriace. Tu veux un bon conseil envers Alice? J'avais dit tout cela avec un grand sourire aux lèvres.

Bella :
Oui, lequel? Me dit-elle en souriant elle aussi.

Moi :
Ne la trahit jamais et elle sera ta meilleure amie, mais fait lui un coup de travers et elle sera ta pire ennemie et je serais toi je ne voudrais pas me frotter à une Alice Cullen en colère. Mais surtout, évite un maximum de la contredire. Tu apprendras. Si un jour tu l'entends, crier dans mon bureau ne rentre jamais, elle peut être un vrai tyran. Mon dieu quand j'y pense, une si petite femme ferait fuir un puma lorsqu'elle est en colère. Dis-je en rigolant franchement. Alice pouvait être très effrayante parfois, surtout quand elle était en crise.

Bella : Ah OK ! Merci du conseil alors. Je peux te poser une question ?

Moi : Oui bien sûr. Dis-je un peu méfiant.

Bella :
Alice représente quoi dans ta vie ? Tu en parles avec tellement de passion, c'est déroutant.

Elle mit sa main sur mon avant-bras avant que je ne réponde, cela me procura encore une fois cette putain de décharge.

Bella :
Je ne veux pas être indiscrète non plus. Je suis nouvelle alors si ce n'est pas mes affaires...

Moi gêné : Non ça va, je peux comprendre que cela soit déroutant. Alice est une personne à qui je tiens énormément, on se connaît depuis toujours. Et plus encore pensais-je. Je l'aime comme ma sœur. Lui dis-je en souriant à l'ironie de cette phrase. C'est ma meilleure amie, ma confidente, mon double en fait.

Bella semblait quelque peu soulagé d'entendre ça, pourquoi ?

Moi :
Je ferais tout pour ce bout de femme, elle est passionnée et passionnante. Aimante et bien plus. Je précise tout de même nous n'avons jamais couché ensemble. Dis-je avec une moue dégoutée, beurk couché avec ma sœur. C'est... Nous avons un lien fort elle et moi, mais aussi avec mon meilleur ami. Nous sommes trois et parlons de tous sans détour, c'est… Je ne sais pas vraiment comment expliquer la chose, tu comprends?

Bella :
Euh… Je crois oui... C'est un peu comme ça lorsque je suis avec Rosalie, ma demi-sœur. Mais avec mon meilleur ami ici à New York c'est totalement comme ça. Dem' est quelqu’un de si gentil et attachant.

Moi : Alice est la seule femme à qui je fais confiance avec ma mère. Dem'? Demandais-je en fronçant les sourcils.

Bella : Dem' en fait, il se nomme Démétri, je l'ai connu à ma 1ere année d'université et nous avons finis en regardant nos résultats finaux en juin dernier ensemble. D'ailleurs, tu me fais penser, j'ai oublié de l’appeler pour savoir s'il avait eu des nouvelles du bureau d'avocat ou il avait postulé.

Moi : Avocat ?

Bella : Oui, Démétri a fait des études de droit. Elle me regarda incrédule et perplexe.

Moi :
Mmm... Mon meilleur ami est aussi avocat.

Bella : Tout comme mon demi-frère. Drôle de coïncidence, n'est-ce pas ?

Moi : Oui drôle, hein, n'est-ce pas? Dis-je pas sûr de mon coup-là.

Bella : Quelque chose te rend mal à l'aise ? J'ai fait une bourde, c'est ça? Merde!

Moi : Non, non, tout va bien. Tranquillise-toi, c'est juste effectivement une bonne coïncidence, voilà tout. Nous sommes arrivés, Mademoiselle. Dis-je dans un sourire, bien content de changer de sujet.

Bella : Euhh… Edward. Rendu à l'intérieur, c'est Edward ou M. Masen ? Je ne voudrais pas nous mettre dans le pétrin ni l'un ni l'autre. Dit-elle en débarquant de l'auto et refermant la porte.

Moi : Tout le monde m'appelle Edward, donc pas de problème. Et rassure-toi, tu ne me mettras pas dans le pétrin, prévient moi surtout si Tanya te fais de la misère OK ? Sortant et fermant moi aussi ma portière.

Bella : Je souhaite vraiment ne pas en avoir avec elle. Je crois que je la détes... Ah non, oublie ça. Le rouge lui monta aux joues.

Moi riant : Pas de problème tu t’entendras surement avec Alice avec cela, elle la déteste aussi. Et je ne la porte pas particulièrement dans mon cœur non plus, mais bon... Lui mettant la main dans le bas du dos, la guidant aux ascenseurs.

Bella : D'accord si tu le dis. Sur ce, elle pressa sur le bouton pour appeler l'ascenseur

Je lui souris doucement. Nous montions dans l'ascenseur une fois qu'il fut arrivé. La montée se fit en silence arrivé au 16e étage, je me tournais vers elle.

Moi :
Alors, bonne journée Bella et au moindre souci tu sais où se trouve mon bureau. Je te vois après si j'ai le rendez-vous avec Dolce & Gabbana. Je lui fis un baiser sur le front comme plutôt ce matin.

Bella : Edward ?

Moi :
Oui Bella. Soufflais-je doucement.

Bella : Je ne te retiendrai pas très longtemps, mais pourquoi deux baiser sur mon front ? Ne pense pas que cela me déplaise, c'était uniquement une question, depuis ce matin j'ai l'impression d'être avec mon ami Dem' et non, mon patron.
Moi : Je suis quelqu'un de tactile avec les personnes que j'apprécie. Dis-je simplement. Mais si cela te gêne, je peux arrêter si tu le désires?

Bella : Non, ça ne me gêne pas. Merci de m'avoir répondu franchement. Passe une bonne journée Edward. Me dit-elle en rougissant.

Moi :
Merci, toi de même. Je lui fis un clin d'œil au moment où l'ascenseur arriva à notre étage.
Elle sourit à mon clin d’œil et parti tout comme moi dans la direction de son espace, moi j’allais voir mon lutin de sœur. Je frappais à sa porte et elle me pria d’entrer.

Moi : Hey, Lice comment vas-tu ce matin ? M’avançant jusqu’à elle et lui embrassant le front et en lui tendant son café avec son beignet.

Alice :
Merci, bien et toi. Me faisant la bise.

Moi : Mmm… Ca va merci. M’asseyant à son bureau.

Alice : Qu’est-ce qui se passe Edward ? Me dit-elle doucement.

Moi : Je ne sais pas trop en fait, je dois dire. Buvant une gorgée de mon café.

Alice : Ed, développe, tu sais je ne suis pas extralucide non plus.

Moi : On se le demande parfois. Dis-je en rigolant. Je ne sais pas, je me comporte bizarrement avec Bella. Dis-je en baissant les yeux.

Alice s’approchant de moi : Edward tu sais que le pacte est toujours là, dis-moi. Me dit-elle doucement.

Moi :
Elle me fait penser à Em… Dis-je en murmurant, ne pouvant continuer.

Alice : Pourquoi tu veux dire qu’elle… Me dit-elle en s’affolant.

Moi : Non, enfin si. Je n’en suis pas sur Lice, je n’ai que des suppositions. Mais imagine que ce soit cela, il faut en parler à Jazz tu crois ?

Alice : Je ne sais pas Ed, ce n’est pas à nous de lui dire ou peut-être que si. Et comment tu as su cela toi ?

Moi : Bah, passant ma main sur ma nuque, hier quand je suis arrivé au bureau elle était là, de fils en aiguille, je l’ai raccompagné chez elle et lui ai proposé de venir la chercher ce matin. Elle a accepté et quand elle est arrivée elle se frottait le bras énergiquement, cela ma parut suspect donc on a parlé, mais elle n’a rien confirmée tu vois ?

Alice ayant un sourire énigmatique même pour moi :
Tu veux dire que le grand Edward Masen n’a pas agi avec sa queue, mais avec son cœur ?

Moi :
Ne commence pas Alice ou je m’en vais. M’énervais-je.

Alice : OK, OK laisse venir et tu verras si elle te le confirme, si c’est le cas je crains malheureusement que tu doives en parler a Jazz.

Moi : Ouais, t’as raison. En fait sinon pour le test que je lui ai donné, tu sais que je peux déjà appeler le client ?

Alice : Non vraiment ? Dit-elle les yeux écarquillés.

Moi : Je te jure et j’ai vu son Story-board, elle m’a vraiment impressionné, je l’avoue.

Alice : Eh bien, pour que tu sois impressionné c’est qu’elle doit être vraiment excellente. Dit-elle admirative.

Moi : Je sais. Souriant. Quoi arrête de me regarder ainsi. Bon si jamais j’ai le rendez-vous cette après-midi, prépare-lui la robe blanche, de ton dernier défilé, vu qu’elle n’est pas très grande, elle sera parfaite pour elle. Et mets avec cela les ballerines blanches avec les lacets qui se croisent aux mollets. Tu vois de quelle robe je parle.

Alice :
Oui, je vois parfaitement, mais qu’avez-vous fait de mon frère monsieur ? Dit-elle sérieusement.

Moi : Alice. Grondais-je.

Alice reculant : OK, OK j’arrête, va t’occuper de tes clients je lui prépare tout cela tu peux compter sur moi. Me dit-elle en souriant.

Moi : Merci Lice. Je lui fis un bisou sur la joue. À plus lutin.

Je partis vite, histoire de ne pas me prendre un truc sur le crâne. Je rejoignis mon bureau en ayant préalablement salué tout le monde. Je pris mon téléphone et appela aux bureaux de Dolce & Gabbana. Comme voulu j’obtins un rendez-vous pour l’après-midi à 15 h. J’allai voir directement Bella.

Moi :
Bella ?

Elle se tourna, ses yeux interrogateurs.

Bella :
Oui Edward.

Moi : Juste, j’ai obtenu le rendez-vous chez Dolce & Gabbana pour cette après-midi 15 h, je vous attendrais à mon bureau pour 14 h. À tout à l’heure. Dis-je d’un ton professionnel.

Elle eut un petit sourire.

Bella :
Parfait Edward, je vous rejoins à votre bureau et dois-je passer voir Mlle Cullen avant cela ?

Moi : Oui, tout sera prêt. À tout à l’heure Bella.

Je repartis en direction mon bureau et reprit mon téléphone, mais cette fois-ci cela était pour appeler Jasper.

Moi : Jasper c’est moi.

Jasper :
Oui, je sais que c’est toi. Dit-il en rigolant. (Clin d’œil à ma mère)

Moi : Alors, tout se passe bien de ton côté ?

Jasper :
Oui et toi avec Bella ? Me demanda-t-il plein d’espoir.

Moi : Bien, écoute, je suis très satisfait de son travail, j’ai même rendez-vous cet après-midi avec le client pour confirmer le story-board. Dis-je en souriant.

Jasper : Wow ! Je savais qu’elle était bonne dans son domaine, mais pas à ce point-là. Dit-il impressionner.

Moi : Hé ! Bien soit fier d’elle, car elle assure un max.

Jasper : J’en ai toujours été fier. S’offusqua-t-il.

Moi : Dis-moi, je voulais te demander un truc. Euh…

Jasper : Lance-toi vieux, je vais pas te mordre tu sais. S’amusa-t-il.

Moi : Je n’aurais pas déjà rencontré ta sœur chez toi ? Cette question je me la posais depuis l’entretien et le seul qui pourrait me le dire était bien Jasper.

Jasper : Non, je ne crois pas sinon on le… merde!

Moi : Quoi ? Criais-je.

Jasper : Si tu l’as déjà rencontré et tu t’es foutu de sa gueule. Tu sais celle que tu disais que c’était une amie à Rose. Après je ne te raconte pas comment je me suis fait engueuler par Rose et James.

Moi : Oh ! Merde ! Bah ! Ça alors, c’était à la période noire? Et celle dont je me suis ouvertement moqué ?

Oh ! Putain faite qu’il me dise que ce ne soit pas cela.

Jasper : Oui et encore oui. Désolé, mec. Dit-il en rigolant.

Moi : Ouais, bah, moi je ferais moins le fière si j’étais toi, car si tu veux lui dire en premier que tu travailles avec moi et que je suis ton meilleur ami et associé, il vaudrait mieux pour toi qu’elle ne me remette si tu vois ce que je veux dire.

Jasper : Euh… Bin t’as raison oui. Et Ed désoler, on en reparle, je dois te laisser mon rendez-vous est là.

Moi : Ok Jasper, rappelle-moi…

Il m’avait raccroché au nez cet imbécile fini.

La matinée passa ainsi entre rendez-vous et coup de fil. Pour mon plus grand bonheur, Tanya ne fit aucune apparition. Mon déjeuner se passa sur le pouce, car je devais absolument boucler le dossier « défiler » d’Alice qui d’ailleurs déjeuna avec moi pour vérifier avec moi les finitions.

14 h arriva et Bella entra vêtu de la robe blanche avec un boléro noir, ainsi que des ballerines noires à lacets. Ma sœur avait changé la couleur des chaussures et j’en fus ravi. Cette robe lui allait magnifiquement et la scia à merveille. Elle moulait ses formes impeccablement et faisait ressortir la belle couleur de ses yeux marron. Alice avait dû retoucher son maquillage, car je reconnus son coup de crayon. En bref, elle était à couper le souffle. Voyant que je ne parlais toujours pas, elle se mit à rougir ce qui la rendait encore plus charmante.

Moi : Bella tu es splendide.

~*~

POV Bella:

Moi : Ne te moque pas de moi, Edward, stp. Il me semblait admirateur devant moi, mais je ne comprenais pas pourquoi.

Les vêtements que m’avais obligé de porter Alice étaient effectivement splendides, mais je n’étais pas certaine d’être à l’aise et de leur rendre justice. La preuve, Alice avait dû retoucher mon maquillage et quelque peu ma coiffure. J’avais voulu avoir une autre tenue, mais elle avait été ferme sur ce choix et n’avait jamais voulu m’en donner la raison. La seule chose pour laquelle je remerciai intérieurement Alice était le boléro qui cachait mon bras meurtri. Je n’aurais jamais accepté qu’Edward le voie. Déjà qu’il avait été hors de lui ce matin, ce n’était pas le temps de recommencer avant d’aller à cette réunion.

Je fis un sourire crispé à mon patron, parce que la nervosité commençait à monter en moi. Il me montra l’heure et me fis comprendre qu’il était temps de partir. Je pris mon ordi portable avec moi pour aller montrer le tout au client, mais Edward me le prit des mains pour l’apporter lui-même. Je lui souriais en guise de ma reconnaissance, il me répondit avec un en coin. La main dans mon dos, il me fit avancer jusqu’à l’ascenseur pour se rendre au parking de l’immeuble.

Après 20 minutes de route à travers la ville, Edward me débarqua à la porte principale chez Dolce & Gabbana et alla stationner la voiture. À son retour à mes côtés, nous montâmes au 6e étage pour aller rencontrer les têtes dirigeantes du marketing et publicités de cette entreprise. Edward me présenta comme étant son chargé de projet et qu’il me laissait le soin de leur expliquer ce que j’avais fait et ce que j’avais pensé pour leur concept.

~*~

1 h plus tard, nous ressortions de leurs bureaux avec le story-board approuvé et signé, nous pouvions désormais aller de l’avant dans le projet. J’étais folle de joie et Edward arborait un magnifique sourire en coin en prenant l’ascenseur. Cet homme avait un tel charisme, un tel charme qu’il m’était difficile de ne pas fondre en le regardant. Nous retournâmes au bureau pour annoncer la bonne nouvelle, du moins moi, l’annoncer à mon équipe de travail. Lorsque la journée fut terminée, une nouvelle fois mon prince charmant vint me déposer chez moi dans son carrosse.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nous savons que vous l'attendiez ! Il a été long a corrigé c'était tout de même 33 pages à corriger.
Souhaitons qu'il ait été à la hauteur de vos attentes. On veux savoir ce que vous en penser.
Vos avis sont notre boost pour continuer d'écrire.
bise Jess' & Lili

Revenir en haut Aller en bas
Donia
Créatrice
Donia


Messages : 958
Date d'inscription : 16/11/2009
Age : 31
Localisation : Carcassonne France

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyJeu 29 Avr - 15:18

Frenchement les filles Bravo, c'est génial.
je retrouve ENFIN le edward que nous avons toujours connu, doux tendre beau hot et sexe à la fois.
J'ai hâte le prochain chapitre, vraiment.
Revenir en haut Aller en bas
Jelliss

Jelliss


Messages : 9
Date d'inscription : 29/04/2010

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyJeu 29 Avr - 18:59

Merci fanpire
Razz
Revenir en haut Aller en bas
Jelliss

Jelliss


Messages : 9
Date d'inscription : 29/04/2010

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyLun 3 Mai - 0:37


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Chapitre 7

PDV Edward.

Cela faisait maintenant deux semaines que Bella travaillait pour moi. Aujourd’hui, nous étions vendredi et je devais lui faire part de ma décision de son entrée complète dans l’entreprise ou pas. J’avais déjà pris ma décision depuis bien longtemps, mais je ne devais rien lâcher. Seuls Jasper et Alice étaient au courant de ma décision.

Quelques catastrophes c’étaient passées aussi la semaine dernière et cette semaine. Cela remontait justement à vendredi dernier, après le repas précisément. Elle était arrivée en rage dans mon bureau et avait crié haut et fort que son story-board avait été effacé. Gros souci, car le client avait justement approuvé avec conviction plus que satisfait. Je lui avais proposé de l’aider, mais avait refusé avec force, une vraie tête de mule. Avec Alice, nous pensions que c’était un coup de Tanya, mais nous n’avions pas de preuve donc nous avions pris les mêmes dispositions que pour nos bureaux, une clé. Son travail nous était trop précieux pour que des tours comme ceux-là soient faits. Pour le même coup, j’avais passé un putain de mauvais week-end en me disant que c’était mort, nous allions perdre l’un de nos gros contrats. Mais Dieu soit loué Bella, elle avait travaillé fort tout le week-end et avait tout récupéré. Si j’avais pu je l’aurais embrassé sur place, sur la joue bien sûr, quoique, mais bien trop de gens étaient présent. Donc, je lui avais juste fait livrer anonymement des roses dans son bureau. Elle avait d’ailleurs rougi comme une pivoine en voyant le fleuriste et je l’avais juste regardé en lui faisant un sourire en coin et un acquiescement de ma part. Si elle avait pu rougir encore plus, je crois qu’elle l’aurait fait.

Pendant ce temps jusqu’à hier j’allais toujours la chercher le matin et la raccompagnais toujours le soir, par la même occasion, j’en avais appris beaucoup, plus sur elle. Ce que j’en retenais fut qu’elle avait avorté à l’âge de 20 ans, car elle était en plein dans ses études et que le mec était un coup du soir, elle ne regrettait pas, mais ne savait pas si elle le ferait de la même manière actuellement, avec le recul en fait. Sa famille se composait de 2 demi-sœurs, de deux demi-frères et d’un frère biologique et trouve parfois lourd que cette famille soit aussi grande. Qu’elle n’avait pas revu sa mère depuis plus de 5 ans, ce point d’ailleurs me choqua, mais je ne relevai pas, ne voulant pas la froissée. Moi, ne pas voir ma mère autant de temps m’aurait tué. Mais aussi, qu’elle aimait son ami, mais plus autant qu’avant. Elle pouvait coucher avec lui, mais en dehors de cela elle le prenait plus pour un ami et cela depuis qu’elle avait commencé à habiter avec lui. D'ailleurs, son compagnon ne l’avait pas retouché, je la passais au peigne fin tous les matins discrètement. J’appris aussi que sa couleur préférée était le bleu, sa glace préférée était menthe avec pépites de chocolat, son livre de prédilection était Roméo et Juliette, et pour finir, elle adorait écouter Hot & Cold de Katy Perry à répétition. Pour ma part, elle n’apprit que des banalités sans grand intérêt, je ne m’ouvrais pas facilement, mais écoutait gentiment.

Tanya me prenait la tête presque tous les jours et Alice ne disait rien, mais arborait des sourires sublimes dès qu’elle me croisait. Son comportement me faisait me poser des questions, mais elle ne parlait pas et elle ne lâchait rien. Même, Jasper ne m’appelait presque plus pour savoir comment sa sœur s’en sortait. Juste deux fois en deux semaines de plus, il m’avait aussi évité comme la peste. Génial, hein ?! Bref le matin et le soir j’étais presque détendu et joyeux. Durant la journée, bah, j’étais sur les nerfs et seul.

Un évènement me marqua. Enfin, lorsque j’avais dit un évènement, ce fut un deux en un en fait.


Flashback.
Nous étions mercredi soir, plus personne n’était dans les bureaux à part moi, Bella et Alice. Oui, je devais diner avec ma sœur ce soir-là, car elle avait compris que je me sentais seul. On frappa à ma porte et Bella entra sans mon assentiment. Je lui avais dit de le faire lorsque plus personne n’était au bureau, car cela nous arrivait souvent de rentrer tard tous les deux. Je relevais les yeux pour voir qu’elle avait un sublime sourire qui illuminait ses traits.

Moi : Hé, bien Bella ! Tu m’as l’air bien joyeuse en cette fin de journée. Puis-je savoir pourquoi cette gaieté soudaine ?

Bella : J'ai fini !!!!

Si elle avait pu, elle aurait sauté dans les airs.

Moi : Finit ta journée, oui c'est clair. Dis-je en riant.

Bella : Non ! J'ai fini le projet ! Il est prêt à être mis en ligne !

Moi, me levant d'un bond, la regardant, incrédule : T'es sérieuse, mais c'est impossible ?!

Bella souriant de toutes ses dents : Oui, très sérieuse. Je viens tout juste de régler les bogues restants. Reste plus qu'à le mettre en ligne.

Moi : C’est juste merveilleux, tu t’en rends compte, j'espère. Va chercher ton PC portable, veux-tu?

Bella : Oui, je reviens tout de suite. L'excitation et la joie pouvaient se faire entendre dans sa voix.

Elle revint rapidement.

Moi : Pose-le sur le bureau.

Bella : Voilà. Assis toi et je te montre ça. J'aimerais que tu le test pour moi.

Moi : Avec plaisir, Mademoiselle. Dis-je avec un grand sourire. Montre-moi et demande ce que tu veux. La regardant droit dans les yeux.

Bella me montra le site en ouvrant la 1ere page.

Bella : Je voudrais que tu essaies tous les liens que tu vois pour être certain que rien ne bogue. Et je veux ton avis pour finir.

Je fis ce qu’elle me demanda et restai ébahi par son travail. Le site fonctionnait à merveille et le design à rester bouche bée dessus. Les couleurs ni trop flash, ni trop sobre. Un travail parfait en soit. Au bout de quelques minutes je repris très sérieux.

Moi : Bella... Commençais-je.

Moi : C'est juste parfait, tu as fait un travail qui va au-delà de ce que j'espérais, vraiment. Maintenant, à toi l'honneur. Mets-le en ligne, je t'en pris, c'est ton travail après tout. Lui dis-je avec un sourire éblouissant.

Bella : Tu es sérieux ?! Ouffff... Tu ne peux pas savoir comment ton avis était important pour moi.

Elle s’activa à le mettre en ligne à mes côtés.

Bella : Il te restera à communiquer avec D & G pour leur demander leur avis final et ils pourront lancer leur promotion de leur nouveau site.

Je la mis face à moi et la regardant droit dans les yeux.

Moi : Bella je sais d'avance qu'ils vont adorer et encore, je dirais aduler, ton travail. Tu ne te rends pas compte que ce que tu as fait, peu de personnes peuvent le faire surtout avec l'incident de vendredi dernier. Je suis vraiment, vraiment très impressionné par ce site. Lui dis-je toujours droit dans les yeux, y mettant toute l'intensité que j'y pouvais.

Elle rougit un max.

Bella : Tu n'exagères pas un peu Edward ? Je n'ai pas tout le profit de cela, toute mon équipe à beaucoup travailler pour y arriver. Mais malheureusement, je ne pourrai leur dire puisque je ne les reverrai probablement plus.

Moi : Je suis OK que l'équipe était là, mais tu en as fait beaucoup. Sans toi les délais n’auraient pas été respectés. Et qui te dit que tu ne les reverras pas? Demandais-je incrédule.

Elle baissa les yeux suite à ce que je venais de lui dire.

Moi : Bella, regarde-moi et réponds, stp. Demandais-je doucement en lui relevant la tête.

Bella : Rien n'est confirmé pour moi, ce n'est pas parce que j'ai réussi sur ce coup que je vais réussir pour le reste. Je ne sais pas ce qu'il m'attend Edward.

Moi : Je le sais très bien. Mais personne ne t'a dit non plus que tu ne serais pas gardée non plus à ce que je sache?

Bella : Je le sais bien, avait-elle murmurée.

Moi : Apprends à avoir plus en confiance en toi et ton travail stp. De toute manière, je suis seul à prendre cette décision et tu as confiance en moi n'est-ce pas?

Bella : Je crois avoir plus confiance en toi qu'en moi.

Moi : Alors, fais-moi juste, confiance stp, lui murmurais-je à mon tour. Me rapprochant dangereusement d'elle.

Bella : Oui... Euh... Que fais-tu Edward ?

Prenant conscience de la situation et des paroles de Bella. Je me redressais vivement, passant ma main dans mes cheveux. Mais bordel, qu'est-ce qui m'avait pris?

Moi : Heu... Désolé. Reprenant plus d'entrain, une coupe de Champagne te dirait pour fêter ta réussite, ma... secouant de nouveau la tête, les idées en vrac. Alice devrait arriver dans un moment. Demandais-je avec un petit sourire figé.

Il paraissait bien que Bella ne comprenait pas tellement ce qui se passait.

Bella : Mmm... OK. Mais je vais devoir appeler chez moi pour avertir. Me dit-elle en se mordant la lèvre inférieure.

Moi : Tu veux diner avec nous ce soir pour fêter cela ou pas? Demandais-je un peu vexé tout de même.

Bella parut surprise.

Moi : Si tu ne veux venir, je ne te force à rien et Alice sera avec nous.

Bella : Je ne voudrais pas, déranger tu sais, mais cela me ferais très plaisir. Elle me fit un sourire charmeur sans vraiment se rendre compte de ce qu’elle faisait.

Moi : Bien, c'est arrangé, préviens chez toi. Et si je te le propose, c'est que cela me fait plaisir. De plus demain tu te reposeras tranquillement, tu l'as méritée; tu reviendras vendredi au bureau. Lui dis-je un sourire en coin. J’allai prendre sa coupe de champagne et un jus d'orange pour moi. Tiens et n'oublie pas d'appeler ton compagnon.

Bella : Merci pour tout. Tu ne m'accompagnes pas ? Me montrant sa coupe. Mmm... Il est excellent.

Je ne savais pas quoi répondre. Je ne touchais plus à l'alcool. Doux gout amer. Mais heureusement, Alice vient me sauver encore.

Alice : Alors que fêtons-nous ici ?

Moi : Bella a mis en ligne son site, tu en veux ? Lui montrant le Champagne.

Alice regardant Bella: C'est vrai ?

Bella dodelinant de la tête : Ouiii !

Alice lui sautant dessus : Hé, bien ! Félicitations ma chérie, je suis contente et fière de toi!

Lui claquant un baiser sonore sur la joue.

Bella rit.

Bella : Merci Alice. Je suis bien heureuse aussi, je dois t'avouer.

Ce spectacle fit naitre un sourire tendre à mes lèvres en regardant ma soeur et Bella, son amie qui d'ailleurs ne savait qu'elle était amie.

Alice : Mais il faut absolument fêter sa hein Edward ?

Edward : Déjà invité avec nous. Lui dis-je, en souriant et reprenant une gorgée de mon jus.

Alice : Ah, parfait, je reconnais bien là mon frère.

Bella : Vous me faites penser, je dois appeler chez moi, pour avertir Paul.

Je me figeai. Avait-elle bien dit, frère ? Je la regardais d'un regard noir et regarda ensuite Bella, qui je crois, n'avait pas relevé.

Moi : Oui, parfait, on t'attend!

Elle revint au bout de quelques minutes. Un peu énervée, je dirais. Je me tendais très vite, me rappelant un geste que son compagnon avait déjà eu.

Moi : Bella tout va bien ? Lui demandais-je doucement en m’approchant d’elle. Ma sœur me regarda la bouche ouverte.

Bella : Paul n'est qu'un crétin, mais sinon tout va bien. On y va ? Bella essaie de reprendre sur elle et de retrouver sa bonne humeur.

Moi, lui embrassant le crâne sous l'oeil abasourdi d'Alice : On y va. Alice ?

Alice : Oui... Oui, j'arrive. Secouant la tête. Allez Bell ', c'est ton jour, on va bien manger et c'est Edward qui paye en plus profite c'est un gros radin. Dit-elle en rigolant pour alléger l'atmosphère.

Moi : Hé, le lutin je te permets pas non, mais. Dis-je en boudant comme un gamin.

Bella accompagna Alice dans sa rigolade.

Moi : Toi non plus, Bella. MERDE ! Lui dis-je boudant deux fois plus.

Bella : Ohhh ! Tu es beau quand tu boudes. Un regard vers Alice et elle repart à rire de plus belle.

Je leur tirai la langue puérilement et courus aux ascenseurs.

Moi : En attendant, je vais diner seul, radin comme je suis! Riant voyant leurs têtes.

Bella vint me rejoindre suivit d'Alice.

Bella : Bah, non ! Tu es loin d'être radin Edward. Tu as un coeur d'or, avec moi.

Moi : Bon, OK. Allez, venez, je paye. Dis-je avec un grand sourire.

Bella mit sa main sur mon bras et me sourit.

~*~

Au bout de 20 minutes de conduite, nous arrivions enfin, j’ouvris galamment la porte à ces deux femmes. Alice qui en avait l’habitude ne releva pas, mais Bella me fit une moue craquante. À l’intérieur, je leur tirai la chaise puis m’assieds après elles. Alice à ma droite et Bella à ma gauche. En cocktail, elles prirent un mojito sous la recommandation de ma sœur et moi, je pris un simple coca. Pathétique, hein ? Mais bon. La soirée passa doucement entre rire et sérieux. Bella m’apprit entre l'entrée et le plat principal qu’elle n’aurait plus besoin de moi le matin et le soir pour venir la chercher, car son frère venait sur New York pour réparer son pick-up. J’avalais doucement la nouvelle, car j’aimais nos moments matinaux, mais n’en fit guère la remarque. Les filles burent pas mal, Alice commençait sérieusement à être bourrée et Bella pareillement, mais contrairement à ma sœur, elle me collait beaucoup. Elle me draguait, me faisait du pied, passait sa main sur ma cuisse, sur mon bras. Me faisaient de légers baisers sur la joue à tout va. J’aurais pu profiter, j’étais comme cela, il fallait bien l’avouer. Mais profiter d’une fille bourrée n’a jamais été mon fort et Bella était bien trop respectable pour lui faire un coup pareil. À 23 h, elles commençaient à être incontrôlables et je préférais mettre un terme à ce diner qui tournait en catastrophe. Ma sœur commençait à crier à tous va et Bella commençait à avoir les mains trop baladeuses pour mon propre bien et le peu de contrôle que j’avais. J’allais payer, pris ces demoiselles par le bras et les conduits à la voiture. Je mis Alice derrière et Bella en avant avec moi, puisque je la conduisais en premier celle-ci. Mauvaise idée, car Bella n’arrêtait pas de me frotter le bras assez suggestivement. Au bout de 30 minutes, j’arrivais tant bien que mal à son appartement. Je l’aidais à aller à sa porte et l’ouvrit. Au moment de rentrer dans son immeuble, elle se tourna. Elle me regarda droit dans les yeux et approcha son visage du mien. Je lui demandai ce qu’elle faisait. Elle me fit juste un chut bien appuyé. Ses lèvres approchèrent des miennes dangereusement et je ne voulais en aucun cas la froisser et ne voulais pas non plus profiter.

Ses lèvres arrivent enfin à port, c’est-à-dire à la commissure de mes lèvres. Si je m’étais écouté à ce moment-là, j’aurais profité de l’occasion, mais je n’en fis rien et la repoussai doucement. Elle me fit une moue boudeuse. Je souriais face à sa réaction, mais lui dit gentiment « Ange, tu ne voudrais pas qu’on te voie faire ceci et demain tu ne te souviendras de rien. Alors, monte te coucher et dort bien Bella. » Je lui fis un baiser sur le front, mais avant qu’elle parte je lui dis de prendre deux grands verres d’eau avant de se coucher contre la gueule de bois. Je conduis enfin ma sœur à son appart, mais dus la portée, car elle ne pouvait aligner deux pas. Je lui fis prendre deux verres d’eau tout comme je l’avais dit à Bella et rentrant à plus de minuit chez moi. Je réfléchis à ce que Bella venait de faire et ce que j’avais failli faire dans mon bureau. Non, il fallait que je me reprenne. Je ne pouvais rien faire avec une fille pareille, cela m’était impossible, elle voudrait bien plus que je ne pusse lui offrir. Mais un problème s’imposait et de force, mon corps et mes réactions étaient incontrôlables lorsqu’elle était à proximité. Comment allais-je me sortir de cette merde ? Car oui, ce bout de femme me perturbait, me troublait. Par contre, je ne pouvais me laisser aller de la sorte, non impossible. Je passais ma main, là où sa bouche s’était posée ce soir. Oh ! Oui j’aurais aimé plus, mais je ne pouvais offrir à ce genre de femme ce qu’elle voulait au fond d’elle, de la stabilité, de…. de l’amour, ça, j’en étais incapable, de la tendresse, encore moins, des attentions, oui pour les mettre dans mon lit. Du romantisme, encore moins alors, à quoi bon ? Je tapais rageusement le mur et alla me coucher la main m’élançant.


Fin du flashback.

~*~

Deux semaines où je prenais des risques perpétuels avec Bella, où des jeux s’installèrent entre nous. Mais je devais impérativement faire cesser cela. D’un, elle était une de mes employées ou du moins allait peut-être le devenir. Mais aussi elle était en couple. De trois, bah, y’avait pas de trois, mais cela était déjà bien comme raison non ? Alice m’avait un peu questionné sur ce qu’il s’était passé sur notre soirée, mais heureusement pour moi, elle n’avait que de vague souvenir de cette soirée. Le fait de ne pas voir Bella jeudi me fit mal, car j’avais l’habitude de prendre trois cafés ainsi que d’aller la chercher, mais me fit du bien et me permit vraiment de réfléchir. Il fallait vraiment que je mette un frein à cette relation, pour elle, mais pour moi surtout.

Nous étions vendredi matin et j’avais rendez-vous ce matin à 10 heures avec Bella. Je me rendis au bureau comme à mon habitude à 9 heures en prenant café et beignet pour moi et Alice. J’entrais dans le bureau de celle-ci et ne parla pas. Juste lui fit un baiser sur le front comme à mon habitude. Je lui tendis son café latté et son beignet à la framboise. Elle but sa première gorgée et j’eus le droit à mon premier sourire, celui qui me réchauffera toujours le cœur, celui de ma petite sœur adorée, ma jumelle, ma moitié.

Je n’avais pas remarqué qu’elle me regardait d’ailleurs, son regard posé sur moi depuis ce temps et de la mélancolie y était en place.

Moi : Lili. Dis-je perdue.

Alice : Humm…

Moi : Lili, qu’est-ce qu’il y a ma puce ?

Alice : Rien. Enfin, si. Il y a quoi entre Bella et toi ? Edward ! Posant son regard dans le mien.

Moi : Alice, c’est uniquement une bonne amie, c’est tout, ne t’inquiète pas.

Alice : Oh, je ne m’inquiète pas, mais tu changes, en deux semaines tu es devenu…souriant, je dirais. Me dit-elle dans un petit sourire.

Moi : Ouais, si tu le dis, bon et bien je vais à mon bureau vérifier deux ou trois choses. Je lui refis un baiser sur le front et tourna les talons.

Alice : Reste comme cela. Murmura-t-elle.

Je me tournai interloqué.

Moi : Comme ça, comment ? Dis-je suspicieux.

Alice : Tendre, joyeux et doux. Comme avant Em… avant tout. Dit-elle doucement.

Moi, m’approchant d’elle, la regardant tendrement : Toujours avec toi, Lili.

Alice : Pas si souvent que tu le croies. Me dit-elle légèrement blessée.

Moi : Pour toi, être comme cela avec toi, je ferais un effort. Je t’adore Lice, tu le sais ?

Alice : Moi aussi je t’aime Ed. Me dit-elle en souriant.

Je souriais en retour, lui fis une bise sur la joue et parti en direction de mon bureau. Une fois dedans, appuyé contre la porte, je soufflais bruyamment et passai mes mains sur mon visage.

Je me repris et alla à mon bureau vérifié si tout était en place une dernière fois. Je regardais l’heure et vit qu’il n’était que 9 h 30, j’avais encore une petite demi-heure.

Je réfléchis à ce qu’était devenue ma vie depuis ces quatre dernières années. Izzy y était entrée et avait tout bousculé. Et maintenant Bella, qui bousculait encore les choses, ma vie, mon quotidien et même ma façon de penser.

Avant son arrivée, je ne croyais plus en la femme et encore avoir confiance en elle. En deux semaines, ce bout de femme m’avait fait comprendre que je pouvais avoir confiance en elle et surtout qu’elle en valait le coup. Mais elle aussi ne se jouait-elle pas de moi, ne me laisserait-elle pas comme elle ? J’avais tellement de questions qui se bousculaient dans ma tête. Mais Izzy était là aussi, je ne pouvais la laisser consciemment de côté.

Un bref coup sur ma porte me fit sortir de mes pensées et je vis que l’heure du rendez-vous était annoncée.

Moi : Entrer.

Et Bella entra telle une divinité. Elle portait une robe pas trop courte, mais pas trop longue non plus, elle lui arrivait aux genoux. En haut, la couleur était blanche et en bas c’était noir. Elle portait un petit gilet qui lui cachait les bras. De petits talons étaient à ses pieds. Cette robe lui allait à ravir. Ses cheveux étaient lâchés en cascade qui suivait tous ses mouvements. Je la vis s’approcher légèrement timide vers moi. Je me levais prestement et lui indiqua la chaise posée devant moi. Je lui pris la main et lui fit un baisemain.

J’entrepris de lui donner son solde et ses appréciations avant de tourner le rendez-vous sur son prochain contrat ou non.

~*~

POV Bella :

Edward : Bon, maintenant que ces modalités son passé Bella, comment as-tu trouvées t'es deux semaines de travail avec nous?

Moi :J'ai beaucoup aimé l'expérience. Après avoir mis de l'ordre dans l'équipe de travail, tout s’est très bien déroulé. À ma grande surprise. À part l'anicroche, mais bon... on apprend de ses erreurs.

Edward : Et tu te vois avec un avenir au sein de cette société?

Moi : Je crois qu'avec ce que je t'ai prouvé il y a deux jours, oui. Mais seul toi, peut me dire si oui ou non j'ai une place ici.

Edward : J'y ai longuement réfléchi et j'ai pris l'avis de mes associés aussi. Je dois t'avouer que la décision est prise depuis un moment en faite, mais je ne pouvais te le dire. Marquant une légère pause. Ton cas est assez complexe en fait. Tu nous as plus que bien prouvé que tu assurais, mais ton âge nous inquiétait.

Je lui coupai la parole…

Moi : Comment ça, mon âge ? Je vais avoir 24 ans dans moins de 2 mois.

Edward : Je sais. Ne monte pas sur tes grands chevaux, veux-tu?

Moi : Oui... Continu. J'étais vraiment perturbé par le sujet de mon âge. Quel était le problème ?

Edward : Le problème est que tu n'as que 24 ans et que tu auras à charge des personnes plus vieilles que toi, mais nous avons constaté que tu t'en sors vraiment. Nous avions juste peur d'un manque de respect ou crédibilité de toi envers les autres. Ils auraient pu te prendre en grippe et t'envoyer paitre, ouvertement tu comprends?

Moi : Oui, je comprends. Durant mes stages, j'ai eu affaire à cela justement. Mais je dois dire que je sais remettre les gens à leur place quand il le faut. Je ne parais pas comme cela, mais je peux avoir du mordant quand il le faut. Dans mon travail, c'est le travail qui prime, pas l'âge des gens.

Edward ria franchement.

Edward : J'ai remarqué, ne t'inquiète pas.

Je sentis la chaleur me monter aux joues, je devais avoir celles-ci rouges...

Edward se raclant la gorge : Bon pour en revenir à ce que je te disais. Nous avions vraiment réfléchi même si une voix était déjà pour, enfin, bref si tu le veux toujours, tu es engagée en CDI! Dit-il avec un grand sourire.

Moi : Non !? Tu me niaises Edward ? J'en avais les larmes aux yeux, tellement j'étais heureuse.

Edward : Non, je ne te niaise pas du tout à moins que tu ne le veuilles pas? Fit-il avec une moue.

Eh! Merde... il était trop mignon avec cette moue. Je n'avais qu'une seule envie, me lever et aller lui faire la bise.

Je le fis.

En contournant son bureau, dans mon élan, je me pris les pieds dans sa serviette dans laquelle se trouvait normalement son ordi portable et je me retrouvai à genoux, face à lui, les mains sur ses cuisses, le visage à 10 cm de son entrejambe.

Edward : Hé, bien ! Mlle Swan, je ne vous savais pas si entreprenante! Si vous me désirez, pas la peine d'user d’un tel stratagème, me le dire suffirait amplement. Dit-il le regard noir de désir, mais rigolant tous de même.

Je fermai les yeux, mis mes mains de chaque côté de ses cuisses, relevai mon corps pour m'éloigner de son membre. Je pris une profonde respiration, je voulais fondre de honte. Moi et mon éternelle maladresse... elle allait me faire perdre cette opportunité d'emploi. Je relevai la tête, pour le regarder me sourire. Il avait une certaine étincelle dans le regard, mais je ne pouvais pas mettre le doigt dessus à savoir laquelle.

Edward attrapa mon visage entre ses mains.

Edward : Bella, je rigole! Dit-il doucement.

Moi : Désolée, je me suis pris les pieds dans ton sac.

Edward : Ce n'est rien, je t'assure. Dit-il, un sourire en coin.

Il était trop craquant. Mon coeur eut un raté. Je ne comprenais pas pourquoi cela me faisait cela, en sa présence.

Moi me redressant sur mes pieds : OK. Je ne voulais que te faire la bise pour te remercier. Rien d'autre.

Edward : Je me doute que tu n'as pas atterri sur mes genoux intentionnellement; à moins que je me trompe. Arquant un sourcil.

Moi : Edward, malgré que je te considère plus comme un bon ami, jamais je ne ferais une chose de ce genre, intentionnellement.

Ehh merde ! Que venais-je de dire ?

Un sourire charmeur étira les lèvres d'Edward.

Edward : J'en ai bien conscience, disons que j'ai eu un petit aperçu. Dit-il en rigolant.

Je lui tournai le dos alors qu'il était encore assis et lui répondit du tac au tac.

Bella : À ce que je me rappelle, au restaurant tu n'haïssais pas ça.

Edward : Ai-je dit le contraire? À ce que je sais non ?

Je me retournai lentement pour le regarder, et ma bouche fit un O. parfait, tellement il venait de me surprendre. Jamais je n’aurais cru cela. Il avait aimé les avances, dû à mon état avancer d’ivresse. Par contre, mon corps le désirait, ma tête, non. Et mon état d’ivresse n’avait que fait ressortir ce que mon corps désirait vraiment.

Edward : Ne sois pas gênée. Je sais parfaitement que tu n'étais pas dans ton état normal et jamais je n'aurais profité de toi, tu en as eu la preuve, non? Et je sais que ce n'était qu'un jeu. Maugréa-t-il.

Moi : Un jeu… oui… dis-je avec une légère déception dans la voix. Je n’arrêtais pas de me mettre les pieds dans les plats. Zut et re zut. Reprends-toi Bella ! Toi, la conscience, la ferme. Laisse-moi réfléchir comme bon me semblait.

Edward : Aller Bella soit plus enjouée tu as ton contrat.

Moi : Oui, c génial ! Mais, j’aurais aussi avoir t… Je me tue immédiatement. Qu’allais-je dire encore ? Non. Il ne fallait pas qu’il sache que j’aurais aimé l’avoir lui aussi. Pourtant, c’était uniquement lorsque j’étais en sa présence que c’était ainsi. Autrement, je ne ressentais rien et vivait bien avec mon amoureux actuel.

Edward : Que souhaiterais-tu avoir de plus, Bella ? Dit-il d'une voix suave.

J'allais craquer s'il continuait comme cela. Je devais être évasive.

Moi : Une chose inaccessible.

Edward : Rien n'est inaccessible lorsque l'on veut et fait tous pour l'avoir Bella.

Moi : C'est compliqué Edward, je ne comprends pas moi-même.

Edward : Il y a certaines choses qui ne s'expliquent pas, il faut juste les vivres. J'ai vécu bien des choses sans en comprendre le fond, mais ils font ce que je suis en bien ou en mal. Parfois, il faut se battre corps et âme pour obtenir l'objet ou l'être désiré, la vie est ainsi faite. Mais si tu veux réellement, ce « truc » alors bat toi.

Ce qu'il me dit me vira à l'envers. S'il savait que c'était lui. Mais ce que je ne comprenais pas c'était que cela se produisait seulement qu'en sa présence. Je voulus m'en aller me rassoir sur ma chaise, mais il m'attrapa le poignet et me ramena un peu plus près de lui. Pff... Rien pour m'aider.

Edward plantant son regard au mien : Je... je ne sais pas ce que tu veux, mais je suis prêt à te l'offrir. Murmura-t-il.

Quoi? Qu’avait-il dit ? J’avais toujours voulu qu’un homme me dise cela. Voilà que mon patron et nouvel ami venait de le faire.

Moi : Je… Je… Je me mordillai la lèvre sévèrement. La gêne, l’envie, la honte vis-à-vis Paul étaient présentes. Toi.

Je mis ma main sur ma bouche, je l’avais dit. Comment cela se faisait-il que je n’aie pas été apte à retenir ce seul mot ? Je voulus quitter l’espace restreint qui nous séparait pour sortir de ce bureau, mais je n’étais pas arrivée au coin de son bureau qu’il me stoppa.

Edward : Moi ? M’attrapant le poignet.

Moi : Oui… avais-je murmuré, regardant le sol. Mais oublie ça, je te l’ai dit que c’était trop compliqué.

Edward : Comme je te l'ai dit si l’on veut, on peut et je te veux aussi. Murmura-t-il près de mon oreille.

J’étais incapable de dire quoi que ce soit. Je pensais m’effondrer au sol, tellement mon cœur battait la chamade, il devait l’entendre tellement il était près de moi.

Edward : Bella. Murmura-t-il doucement. Rien n'est impossible. Compliqué certes, mais pas impossible. Continua-t-il doucement.

Moi : Mais, comment s'y prendre ?

Mes sentiments étaient contradictoires.

Edward : Je ne sais pas... Essayons juste, de...

Moi : De...

Qu'allait-il me dire ? C'était mon patron, merde. Mais un patron ayant une attirance pour moi.

Edward : D'avancer, d'apprendre, de comprendre. Juste pour une fois de se laisser aller et voir où cela nous mène. Dit-il toujours doucement sa voix emplie d'une certaine mélancolie.

Se laisser aller… Que voulait-il dire ? Cela était difficile de savoir, j’avais Paul et lui Tanya, selon moi dans nos vies.

Moi : Se laisser aller… tu veux faire cela comment avec un mec dans ma vie et cette folle furieuse blonde dans les bureaux ?

Edward : Cette folle furieuse ne va plus être dans ma vie si toi tu y entres.

Les larmes vinrent à mes yeux, le noir de mon maquillage devait couler sur mes joues. J’étais ici pour parler de mon contrat et voilà que je parlais d’amour ou du moins de sentiments avec un mec.

Moi : Si tu savais… si tu savais comment j’aimerais que ca soit si simple de mon côté.

Edward se passant la main dans les cheveux : Écoute, je ne peux pas te dire où cela va nous mener, mais je ne peux pas te dire nous plus que tu ne m'attires pas. Je me doute que ce n'est pas simple, Bella. J'ai vu ce qu'il t’a fait et je... je ne peux pas t'obliger à quoique ce soit même moi je me bats pour rester lucide avec toi, mais j'y arrive pas quand t'es là. Essayons juste de donner une chance à cette merde et s’il en ressort quelque chose on avisera en temps voulu, t'en penses quoi?

Moi : Rester lucide, tu dis !? Impossible! Aussitôt que je te vois, tu m’éblouis, tu m’hypnotises. Je n’y arrive pas non plus, aucune lucidité ne reste en moi lorsque tu es près de moi. Je pris une pause. Tu veux que l’on donne une chance… par contre, je t’avouerai que j’ai peur de ce qu’il va en ressortir. Tellement de changements vont se produire.

Edward : J'ai plus peur que tu ne puisses l'imaginer, Bella. Tu ne sais pas tout de moi... et je ne suis pas sûr que cette attraction soit toujours là quand tu sauras. Murmurant la fin de sa phrase.

Il avait fui mon regard en disant cela. Je mis ma main sous son menton pour mettre son regard dans le mien.

Moi : Des erreurs, on en a tous fait. Le passé est le passé. Il faut arrêter d’y penser et vivre le présent. Ce passé ou erreur t’a fait grandir et tu es celui que tu es parce que tu l’as vécu. Je ne peux appeler ce que je ressens de l’amour, mais une très forte attirance qui est plus que physique. Mais je suis certaine qu’elle ne sera pas ébranlée. Tu ne connais pas tout de moi non plus.

Edward se passant la main dans ses cheveux: J'ai fait bien plus, qu'une erreur. Je ne peux pas te dire que c'est de l'amour, car... je... non-laisse tombée c'est ridicule. Poussant un profond soupire.

J’essayai d'en savoir plus, je le pris par les avant-bras pendant qu'il était toujours face à moi.

Moi : Peu importe ce que tu as fait. C'est le passé et cela ne me dérange pas. Pour ce qui est de ce que tu me disais. Ce n'est pas de l'amour, car... ? Je veux savoir, rien n'est ridicule.

Edward : Je... j'ai aimé deux fois et deux fois cela m’a été retiré brutalement. Certes, j'en suis sorti différent surtout pour la dernière, mais je n'ai jamais aimé vraiment à part trois femmes, ma mère, Alice et l... enfin je ne suis pas sûr de pouvoir t'offrir certaine chose Bella. Je suis conscient de cette attirance et je ne cache pas que je la ressens aussi. Mais je reste persuadé que certaines choses de mon passé que peu de gens connaissent pourraient te faire partir. Son regard jusque-là était fixé sur un point imaginaire, mais à la fin de sa phrase il avait planté son regard dans le mien. Celui d'Edward était empli de tristesse, il caressa doucement ma joue.

Il me semblait si triste à cet instant, mais j’avais des questions plein la tête.

Moi : Puis-je me permettre de te demander qui est cette troisième personne et serait-il possible de savoir qui ou quoi me ferait vraiment partir ? Autant le savoir tout de suite. Sinon, ça ne servira peut-être à rien d’essayer si au bout tout s’arrête à cause de cela. Joue franc-jeu avec moi stp. Je mis ma main sur sa joue à mon tour.

Edward fuyait cette fois-ci mon regard : Je peux te dire son prénom, mais à savoir ce qu'il te ferait fuir je ne peux te le dire de suite comprends-tu? Je t'en supplie, crois, moi si... pour le moment, je ne suis pas prêt à te relever cette information, mais je te le dirai, je te le promets, mais pas de suite tu le veux bien?

Son prénom.... que voulait-il dire? Mon coeur commençait à se resserrer. Pourquoi voulait-il me donner le nom de quelqu'un et me cacher ce qui me ferait fuir avec cette personne. Je me faisais plusieurs scénarios en un rien temps. Essayant de savoir le lien que cette personne et Edward avaient et surtout pourquoi cela me ferait fuir? Je commençais à avoir le tournis.

Était-ce une bonne chose finalement de vouloir m'investir dans une relation qui ne donnerait rien au bout ou qui me ferait souffrir encore plus qu'en ce moment ? Mais l'attraction à son égard était plus fort que tout.

Edward commença à me relâcher : Si tu ne veux pas je comprendrais parfaitement Bella... murmura-t-il et commença à se détourner.

Mon coeur se resserra une nouvelle fois, et un raté au même moment. Cela me fit une sensation si affreuse. Le voir se détourner de moi, c'était comme s'il me tournait le dos.

Moi pleurant quelque peu tout en le retenant par un bras : Edward... cela me semble si compliqué. Tu viens pour me donner le prénom d'une personne et ne veux pas m'en dire plus. Je suis si confuse suite à tout cela. Ce n'est pas que je ne veux pas...

Edward paniquait suite à mes pleurs : Chut Bella stp je ne dis pas cela pour te rendre confuse, elle s'appelle Élisabeth. Mais elle n'a pas l'âge d'avoir des histoires de coeurs. Je ne peux pas t'en dire plus sauf que je n'ai personne dans ma vie et même Tanya n'en fait pas vraiment partie. Tu es la première à qui je révèle cela. Donne-moi juste du temps pour m'habituer. Comme je te l'ai dit, à part ma famille et mon meilleur ami, personne ne le sait. Cela m’est difficile d'en parler, mais si tu ne veux pas, je comprendrais parfaitement. Dit-il tristement.

Élisabeth, pas en âge d’avoir des histoires de cœurs. Donc, avant l’adolescence…

Que cela voulait-il dire ? Je me posais une panoplie de questions, mais ce n’était pas le moment. Je regardai autour de moi et me rappelai que nous étions dans son bureau. Donc, pas la peine de faire une scène ici. De plus, il ne me devait rien, ce n’était pas mon petit ami. Mais que représentait cette jeune fille pour lui ?

Moi lui faisant un vague sourire, parmi mes larmes : Merci de me faire confiance à ce point, pour m’avoir dit son nom. Je ne peux te cacher que je suis confuse sur votre relation, mais si tu me dis que j’ai une place dans ta vie et que tu es franc envers moi, je veux bien essayer. Par contre, je compte bien en savoir plus sur cette jeune fille si ça va trop loin nous deux.

Edward me retournant un pâle sourire et effaçant mes larmes de son pouce : Je me doute, mais tu n'as rien à craindre d'elle. C'est juste une partie de mon passé et de mon futur. Je sais que je suis vague, mais j'ai longtemps tout caché et m'ouvrir m’est difficile. Je sais que je peux tout te confier, que tu ne diras rien à personne, mais mes barrières sont là et tu ne peux pas me demander de toutes les abattre comme si de rien n'était. Mais je ne veux pas te blesser donc, je ferai un effort, il faudra surement que tu m'aides par moment. À en faire, mais essaye juste de... je ne sais pas, mais... ne finissant pas la fin de sa phrase et soupirant.

Il faisait les cent pas devant moi.

Edward : Je ne sais pas faire confiance, tu comprends alors j'ai tendance à ne pas faire ce qu'il faut. Je veux enfin, je crois, essayer pour toi. Mais je ne pense pas que cela sera facile, alors si t'es d'accord on essaye et on voit où ça nous mène.

Je m’avançai vers lui et le fit stopper.

Moi : Je veux bien essayer. Même si je ne le voulais pas, mon corps en entier ne demande que toi lorsqu’il te voit. Tu te rappels, la fois du rêve où Paul m’avait brutalisé?

Edward la regardant intensément : Oui. La voix emplie d'une certaine rage.

Moi, frottant mon bras encore en souvenir de cela : Je ne t’ai jamais dit de quoi il s’agissait. Je ne te dirai pas en détail, mais ce rêve était de toi et moi. À mon réveil j’avais un Paul me regardant les yeux exorbités de la tête, me demandant qui était cet Edward que j’avais si ouvertement crié en jouissant tout en dormant. Je baissai le regard, gênée de lui avoir avoué cela. Je voulais te faire savoir comment mon attraction pour toi était forte, et cela, dès notre première rencontre.

Edward fronçant les sourcils au nom de Paul, mais souriant tout de même.

Edward : Je ne savais pas que je te faisais tant d’effet ! Mais ne sois pas gênée, tu m'en fais tout autant. Depuis que je t'ai vu dans ce bureau, la seule chose que j'aurais aimé te faire n'est pas forcement catholique. Et je rêve de gouter tes lèvres qui sont un appel à la luxure. Dit-il avec un sourire en coin.

Pouvais-je fondre, ici, sur place ? Je devais être rouge pivoine.

Moi : Euhh… pourquoi n’as-tu jamais rien tenté alors ? Ce n’est pas les occasions qui ont manqué pourtant? Depuis la première journée.

Edward : Bella, ange, tu es avec quelqu'un et j'ai peur... peur de sentir tout cela, tu comprends? Me demanda-t-il doucement.

Ange… alors, je n’avais pas rêvé mercredi à mon retour du restaurant, il m’avait bel et bien appelé ainsi.

Edward : Pourquoi ce sourire, douce Bella? Effleurant mes lèvres du bout des doigts.

Moi : Parce que je n’avais pas rêvé mercredi lorsque tu m’as appelé ainsi mercredi à notre retour du restaurant.

Edward : Non, car pour moi tu es un ange, ne me demande pas pourquoi, mais je t'assimile à cet être mystique que tous rêvent de voir un jour, mais moi je n'ai plus besoin de chercher, car je l'ai déjà devant moi. Dit-il doucement en caressant ma joue du revers de la main.

Les sensations de sa peau sur mes lèvres et ma joue me donnèrent des décharges électrisantes. J’adorais ce contact, CE contact que j’avais perdu avec Paul.

Moi : Tout à l’heure, tu m’as parlé que j’étais avec un homme. Mais depuis que j’habite avec lui, tout a tellement changé. Il n’est plus le même, on s’éloigne au lieu de se rapprocher. Je reste chez lui parce que sinon je suis à la rue et qu’il est un bon coup. Je le regardai dans les yeux. Désolée. Il pense que l’on baigne dans un amour parfait, mais moi je ne suis plus heureuse avec lui. Et des hommes violents j’ai déjà donné… murmurais-je.

Edward fronçant les sourcils : Des hommes violents ? Explique-moi ?

Pourquoi devais-je toujours tout lui dire alors que lui en retour ne me disait jamais rien de sa vie ?

Moi : Ça ne changera rien que tu saches ou non. Mon frère a réglé le problème, il y a bien des années.

Edward : Jasper?

J'écarquillai les yeux, comment connaissait-il Jasper ? Ah! Merde ! C'est vrai, c'était le gars qui était dans le salon alors que j'étais sorti de la chambre de Rose pour me rendre à la salle de bain en shorty et débardeur.

Moi : Non, pas Jasper. James.

Edward un peu mal à l'aise : Ah oui, James. Je dois te dire un truc si nous voulons partir sur de bonnes bases tous les deux et je veux être franc le plus possible.

Moi un peu sur la défensive : Oui, quoi ?

Edward : Jasper travaille ici. Il l'interrompit avant qu'elle ne s'insurge. Si tu ne l'as pas su avant, c'est que nous ne voulions pas que l'on croie que tu as été pistonnée ou autre, mais que tu aies bien eu ta place par ton travail, tu comprends?

Moi avec la mâchoire m'ayant presque décroché : QUOI ?! Ah ben le salaud ! Ça fait longtemps qu'il travaille ici ?

Edward : Heu... mal à l'aise. C'est mon meilleur ami et associé donc depuis que la boite a ouvert en fait soit deux ans.

Moi toujours sous le choc : Ne sois pas mal à l'aise pour lui. C'est lui qui nous a menti depuis 2 ans. Pff... Ça en fait des révélations aujourd'hui, tout ça. Je commence à avoir un mal de crâne qui se pointe. Je me massai les tempes et me dirigeai vers l'une des chaises pour retourner m'assoir.

Edward : Ne lui en veux pas, il a investi et nous décollons depuis peu. C'était un gros risque pour lui. Et petite précision au cas où. Je me souviens de toi, tu sais, et je m'excuse pour mon comportement d’alors.

Moi : Ouais... la fois du salon..., on peut dire que de me traiter de gamine à l'époque ne m'a pas aidé avec tous les problèmes que j'avais, mais bon... Je me suis souvenu de toi en te voyant entrer dans le bureau lors de l'entretien.

Edward : Hum... Désolé pour ça. Alors, tu es prête pour signer ce contrat après tout cela? Balayant la pièce de la main!

Un sourire apparu sur mon visage. L'art de changer de sujet quand il était embarrassé.

Moi : Oui, amène-moi ce contrat et un stylo.

Edward se leva et prit le contrat dans une pochette ainsi qu'un stylo sur son bureau. Il contourna à son tour le bureau, se mit derrière moi et mit ledit contrat en face de moi.

Edward : La paye te convient-elle? Lui dit-il en m'embrassant sur l'épaule en souriant.

J'avais envie de pleurer de joie. Mon salaire était une fois et demi, plus élevé que celui de Paul, qui lui était professeur. Mais il me fallait garder cela pour moi puisque je connais un patron qui n'aimerait pas entendre le nom de mon « amoureux ». Lorsqu’il m’embrassa l’épaule, un frisson de désir me passa sur le corps.

Moi : Oui, c'est même largement suffisant. Lui dis-je avec un sourire aux lèvres.

Edward : Hum...

Je retournai ma tête vers celle d'Edward qui était à l'arrière de moi.

Moi : Qu'il a-t-il ?

Edward : Oh heu... Pardon, j'étais dans mes pensées, je pensais à ton problème d'habitation et avait peut-être trouvé une solution pour toi, enfin si tu le souhaites. Et pour ton salaire, avec le temps il prendra de l'ampleur. Ancrant son regard au mien.

Moi ayant un regard interrogateur : Et quelle serait ta solution pour mon problème de logement ? Je ne veux la charité de personne. Je t’en avertis Edward.

Edward : Non, non. Mais Alice a son loft et je sais qu'elle le trouve trop grand pour elle et qu’elle ne s’y sent pas à l'aise seule. Je sais qu'elle t'aime bien alors cela pourrait être la solution.

Moi : C'est une idée, mais je ne sais pas trop... partir de chez P... Je m’abstins de dire son nom. J'ai peur des représailles. Si représailles il y a, tu sais. J'ai vraiment peur, Edward... l'autre fois..., je pensais qu'il allait s'en prendre à moi et il a frappé le mur à la place.

Edward : S’il y avait le moindre problème je serais chez vous en moins de deux minutes donc, pas de peur à y avoir. Et tu ne peux décemment pas rester avec un homme que tu as peur. Dit-il avec force.

Moi avalant de travers : Il n'est pas toujours comme ça, tu sais. Cela arrive que quelques fois par-ci par-là. Et il est presque le double de ta grosseur... comment vas-tu faire ?

Edward : J'ai déjà trop vu cela. Murmura-t-il pour lui-même. Je sais me défendre bien plus que tu ne le crois et je ne veux pas qu'il lève encore la main sur toi, une seule fois a déjà été de trop Bella. Même sous des prétextes un homme n'a pas à frapper une femme et je sais de quoi je parle. Dit-il le regard triste commençant à avoir les larmes aux yeux.

Moi, abasourdit quelque peu : OK, je te crois. Chutt... arrête de penser à ton passé, ne pleure pas. Je passai ma main sur sa joue pour le réconforter.

Edward me faisant un mince sourire : Désolé... je n'ai pas pour habitude de... portant son visage entre ses mains, soufflant.

Moi pensant à ce qu’il avait besoin d’entendre : Ce n'est pas mal en soi d'avoir des sentiments, tu sais. Il suffit de savoir comment les maitriser. Et s'ouvrir aux gens. À ceux en qui tu as confiance. Je passai ma main dans sa magnifique tignasse cuivrée.

Edward : Je sais. Mais confier certaines choses est plus difficile que d'autre. Un mort qui a failli engendrer la mienne n'est pas facile à avouer. Dit-il tout bas.

Je déposer le stylo sur le bureau, me levai et l'enlaçai. Sa vie à lui non plus n'avait pas été des plus rose, sinon encore pire que la mienne.

Moi : Je ne peux pas comprendre ce que tu as vécu, mais je peux t'aider à mettre de l'ordre dans ta tête pour mieux vivre avec et ensuite le mettre de côté pour y penser comme un extrême mauvais souvenir. Arrête de culpabiliser.

Edward humant mes cheveux et resserrant sa prise : Merci, je te promets juste d'essayer. Mais si elle... je sais que c'est de ma faute. Dit-il amèrement.

Mon cœur se resserra de voir qu'il n'allait pas bien et qu'il se disait coupable. Une fille y avait été impliquée, mais je n'étais pas psychologue, donc quoi lui répondre ?

Moi : Je ne sais pas quoi te dire, Edward. J'aimerais tellement prendre ta douleur intérieure pour t'en soulager. Lorsque tu seras prêt à en parler, je serai là. Je lui embrassai la joue gauche, tout en lui jouant dans les cheveux de ma main droite.

Edward ne dit rien, mais me fit un très faible sourire et il m'embrassa chastement sur les lèvres.

Je pensais mourir de combustion spontanée, il m’avait embrassé volontaire sur les lèvres. Malgré que cela ait été fait chastement, il y avait eu baisé tout de même.

Edward : Merci, aller ne te laisse pas gagner par mes humeurs. Signe ton fichu contrat que Jasper rentre dans nos bureaux. Dit-il avec un sourire en coin.

Ce sourire, si ravageur, pour mon coeur, il m'en faisait faire des ratés tellement il était enjôleur.

Moi : D'accord patron ! Lui dis-je accompagner d'un petit rire. Et sache que tes humeurs sont importantes pour moi.

Edward : Ah! Ange tu es unique. Riant avec moi.

Moi : Mais avant de signer. J'ai une question personnelle pour toi Edward. Tu me parles souvent d'une personne, tu la traites comme ta soeur, lorsque tu m'en parles, souvent tu as envie de dire ma sœur. Qui est Alice au juste ? Ne le prends pas mal OK?

Edward me regarda incrédule : Alice... Alice est... Alice est ma jumelle. Soufflat-il.

Jamais je n'aurais cru qu'il allait me l'avouer. Je me doutais qu'ils devaient être de la même famille à cause de la manière dont il en parlait et se retenait pour ne pas dire sa soeur. Mais je n'aurais pas cru qu'ils étaient jumeaux.

Moi, la bouche légèrement ouverte par la surprise : Je n'aurais pas cru cela par contre.

Edward : Personne ne le sait à part Jasper et j'ai un grand frère aussi, Emmett. Tu sais l'un de mes grands secrets. Dit-il faussement enjoué.

Moi, le regardant intensément dans les yeux : Merci de me faire confiance et de t'ouvrir ainsi. Cela me fait tellement plaisir. Est-ce trop demandé pourquoi 2 noms de famille différents? Où cela est une autre histoire qui doit attendre un autre jour ? Je lui tirai légèrement la langue en lui disant cela

Je me sentais si proche de lui tout en étant si loin.

Edward : Pas maintenant Bella, je sais que je t'en demande beaucoup, mais je ne peux pas tout de suite... Passant sa main dans ses cheveux.

Moi : Ne sois pas nerveux pour cela. Je suis capable d'attendre, M. Masen. Rome ne s'est pas bâti en un jour. Donc, tu ne peux pas tout me dire aujourd'hui. Je comprends.

Je voulus m'approcher de lui, mais résistai à l'envi, j'aurais aimé sentir son corps enlacer le mien et l'embrasser à ce moment même où il passait sa main dans ses cheveux. Mais, je ne pouvais pas... je le respectais trop... ou bien... le moment n'était pas bien choisi, ou encore le courage me manquait...

Edward s'approcha de moi et il m’enlaça de manière tendre. Il m’embrassa le haut du crâne en murmurant merci. Je posai délicatement ma tête sur son épaule et l’enlaçai à mon tour.

Il m’avait embrassé le dessus de la tête, c’était mieux que rien. Mais je réfléchissais comment, moi? Comme une conne qui a envie de sentir le corps de l’autre sur le tien. Mais tu es encore avec Paul… mais je n’avais plus envie moi d’être avec lui ! Foutue conscience qui avait repris le dessus. Je me demandais si cela empêcherait Edward de reposer ses adorables lèvres sur les miennes.

Edward : Que dirais-tu de fêter cela toi, Alice, Jasper et moi? Faisons une surprise à ce grand nigaud.

Moi arborant un sourire espiègle aux lèvres : Tu es certain de vouloir fêter avec moi ? La dernière fois, je crois que je n'ai pas été très sage

Edward : Simple. Pas d'alcool mademoiselle. Dit-il avec un regard malicieux.

Moi : Ah ! Tu n’es pas croyable Edward, lui dis-je en lui faisant la moue. Tu ne disais pas ça, il a deux jours. Je riais en disant cela.


~*~

PDV Edward.

Au moment où j’allais embrasser Bella plus tendrement que je ne l’avais jamais fait avec quiconque, on frappa à ma porte.

Je m’éloignai brusquement de Bella et vis qu’elle en faisait de même. Jasper entra et nous regarda bizarrement.

Il y avait de quoi en fait, nous étions tous deux debout et très éloignés l’un de l’autre, le visage un peu hagard.

Jasper : Bella ? Edward ? Dit-il en fronçant les sourcils.

Bella : Jasper ! Je ne pensais pas te voir tout de suite... Dit-elle en se mordant la lèvre.

Edward : Pas la peine de trouvé des trucs bidons à dire, elle sait.

Jasper : Elle sait? Se tournant vers Bella. Tu sais?

Bella : Oui. Tout comme je sais que tu es un salaud de nous, avoir caché la vérité pendant 2 ans !

Jasper regardant à terre : Je ne vous ai pas vraiment menti juste, omis de dire que je suis associé, c'est tout.

Moi : Bella tu avait promis.

Bella : Tu aurais pu être franc, on n’en demande pas tant, dans la famille. Elle finissait sa phrase dans un demi-sourire pour Jasper, me regardant à nouveau. Je suis désolée, mais avoir mon frère ici devant moi, il devait le savoir. On passe l'éponge et c'est fini. Dans notre regroupement de famille Swan, Clearwater et Hale, nous sommes comme cela. Dit-elle en haussant les épaules.

Jasper : Je suis désolé, p'tite sœur. Alors, ce contrat est signé?

Moi : Non, nous allions le faire, prête Bella?

Bella : Oui, je suis venue pour ça.

Jasper : Oh ! Je vais voir ma petite sœur signer son premier contrat. Fit-il en faisant semblant de s'essuyer une larme.

Moi : Jazz arrête tes conneries, tient Bella. Dis-je plus doucement.

Jasper tiqua à la fin de ma phrase, mais ne releva pas.

Bella : Merci Edward, murmura-t-elle. Elle tourna la tête vers Jazz et lui fit une grimace, comme une gamine en fait à une autre.

Jasper et moi rions sous l'effet de Bella. Elle me tendit le contrat signé et le rangea précieusement dans mon coffre. Ils me regardèrent tous deux déstabilisés par la vitesse avec laquelle je l'avais rangé.

Moi : Au cas où elle changerait d'avis ne sait-on jamais. Leur dis-je en haussant les épaules, comme toute réponse.

Jasper : Ouep, ta raison Ed. Elle est trop précieuse la petite pour la laisser partir. Lui tirant à son tour la langue.

Bella : La seule raison de mon départ serait que vraiment je ne m'entende pas avec une ou plusieurs personnes ou que je ne fasse plus mon travail correctement, mais je ne penserais pas que cela arrive. Du moins... pour l'option #2.

Jasper : Oh ! Tu sais, entre la folle blonde, dit-il avec une grimace de dégout, et la lutine. Tu risques fort de tournée folle comme nous tous ici. Dit-il en s'esclaffant.

Moi : Hé ! Je ne te permets pas pour la lutine, m’exclamais-je.

Jasper me regarda étrangement.

Moi : Oui, elle sait aussi pour cela. Dis-je dans un souffle.

Jasper : Bah ! Merde alors, tu lui as fait quoi à notre Eddy, Bell' ?

Bella : Bah ! Je ne sais pas en fait. Demande le lui, il est là, devant toi. Dit-elle légèrement troublée.

Jasper se tourna alors vers moi perplexe, une incompréhension totale se peignit sur le visage de celui-ci.

Moi : Laisse tomber Jazz, veux-tu ? On aura bien le temps de reparler de tout cela. Appuyant bien la fin de ma phrase, il comprit que notre pacte marcherait à ce moment-là. Bon, j'ai proposé un restaurant pour fêter l'embauche de Bella avec toi et Alice, tu viens?

Jasper : Hum... ouais pardon, me dit-il en reprenant ses esprits. Ouais toujours, Belly Bell' t'es OK ?

Bella : Ah ! Je déteste ça quand tu m'appelles ainsi. Et j'ai déjà donné ma réponse moi, et c’est oui.

Moi : Vous me donnez une seconde ? J'appelle Lice.

Je pris mon téléphone et l’appelai en interne. Elle me cria un grand oui et qu'elle ne manquerait cela pour rien au monde.

Moi : Bon, bah ! Vous avez dû entendre, je pense non ?

Bella se mit à rire et fit oui de la tête.

Jasper : Ah ! Notre Alice. Dit-il d'un regard tendre.

Bella : Jazz, que vois-je dans tes yeux ? Ne serait-ce pas une étincelle, une qui fait battre ton... oubli ça. Et elle détourna le regard pour regarder à l'extérieur à travers l’immense baie vitrée se trouvant à l’arrière de mon bureau.

Jasper : Quoi ? Non. Détournant lui aussi le regard, vers ma bibliothèque.

Je les regardais interrogateur, mais préféra changer de sujet. Je coincerai bien Jasper un moment ou un autre.

Moi : Bien, on se rejoint aux bureaux à 20 h? Bella je passe te prendre?

Bella : D'accord. Mais je vais t'en devoir une. C'est beaucoup de temps pour toi, de perdu dans le trafic pour rien.

Moi : Je ne serai pas au bureau cet après-midi, lui dis-je évasif. Donc, cela ne me dérange pas.

Jasper me regarda et comprit où cet après-midi je me rendrait.

Bella : OK, c'est toi le patron, Edward. À 19 h 30 je serai prête.

Moi : OK, aller va profiter de ton après-midi. Va.

Bella : Merci, je vais aller me préparer, pendant que mon chien de garde est absent. Bon après-midi à vous deux.

Elle nous fit la bise à chacun.

Moi pendant qu'elle me fit la bise : À ce soir, alors. Je lui chuchotai ces mots tendrement.

Bella : Tu pourras entrer si tu le désires, je serai seule. À ce soir. Murmura-t-elle à son tour faiblement.

Suite à cela, les deux sortirent, et j’avais juste à peine eu le temps de dire salut à Jasper. Je ne m’en formalisais pas, c’était sa sœur avant tout.
À mon tour, je pris ma veste, ma serviette puis je verrouillai mon bureau à clé.

~*~

J’étais dans ma voiture en route pour aller chercher Izzie et je rigolais seul comme un con. La raison ? Tanya, bien sûr. Je l’avais croisé au bureau et m’avait incendié, car Bella rejoignait notre équipe. Si elle savait la pauvre que j’allais bientôt voir même très vite mettre un terme à notre relation !

J’arrivais enfin à destination où Izzie et Miss Méfaire m’attendaient à chaque fois que j’avais du temps. Izzie monta et Miss Méfaire repartit à ses occupations attendant que je ramène Izzie.

Aujourd’hui, nous allions au parc nous promener. Le temps était idéal, il faisait beau et chaud. Je lui pris tendrement la main, pour la sortir de la voiture. Nous marchions ainsi, sans parler juste à nous sourire tendrement ou à rire selon la scène que nous avions devant nous. J’étais bien, j’étais chez moi et je la chérissais.

~*~
Une fois l’après-midi passé, je retournais chez moi. Pris une douche, revêt un smoking noir et fonçai chercher Bella à son appartement.

~*~

PDV Alice.
Mon frère changeait en bien. La raison de ce changement, je pensais en connaitre la cause, mais il fallait d’abord que j’aille en parler avec Jasper.

~*~

PDV Jasper.
Edward avait été tendre et doux avec Bella. Pas une pointe ironique ou dragueur. Il changeait, je ne comprenais pas trop son changement, surtout qu’il connaissait à peine Bella. Il fallait que je parle d’urgence à mon Alice et avant ce soir. J’avais justement du temps devant moi. J’allais jusqu’à son bureau. Je frappai doucement et entrai. Elle releva son visage et lorsqu’elle vit que c’était moi, elle me fit un sourire éclatant. Je le lui retournai et parla enfin.

Moi et elle : Il faut que nous parlions.

On se regarda un quart de seconde et nous éclatâmes de rire ensemble…


-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Plusieurs révélations.... un énorme rapprochement comparativement à avant.
Que pensez-vous qu'il va se produire dans le chap 8 ?
Dites-nous tout.
Et désolé du retard, il était du pour hier mais avec 31 pages à corriger c'était long.
Plus cela va aller et plus les chapitres vont être de cette longueur sinon plus grand encore.
Jess' et Lili
Revenir en haut Aller en bas
Jelliss

Jelliss


Messages : 9
Date d'inscription : 29/04/2010

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMar 11 Mai - 2:42

aucune réponse... vous voulez la suite ou on l'arrete ?
Revenir en haut Aller en bas
Donia
Créatrice
Donia


Messages : 958
Date d'inscription : 16/11/2009
Age : 31
Localisation : Carcassonne France

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMar 11 Mai - 14:23

Si oui ! Désolée je n'ai pas laissé de message :!
Non biensur continuez, j'ai hâte de lire la suite.
Cette nouvelle complicité entre Ed et Bells est vraiment mignone.
Et puis, j'aime beaucoup les dialogues entre Jazz et Ed =)
Revenir en haut Aller en bas
Jelliss

Jelliss


Messages : 9
Date d'inscription : 29/04/2010

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMar 11 Mai - 14:31

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


~* Chapitre 8 *~



PDV Edward.

J’arrivais enfin en bas de chez elle et j’étais en avance de dix minutes. Je fis comme elle me l’avait demandé et monta pour frapper à sa porte directement.

Après quelques secondes, elle vint m’ouvrir la porte. Elle portait une robe noire, son épaule droite était dénudée ainsi que son bras tandis que son épaule et son bras gauche étaient cachés par la robe. Elle lui arrivait à mi-cuisse. Elle l’avait accessoirisé avec de grosses boucles accompagnées d’une pochette grise lui servant de sac à main. Elle s’était coiffée d’un chignon lâche, mais sophistiqué et s’était maquillé les yeux charbonneux.

Je bloquais à l’entrée de chez elle, elle était plus que sublime, incroyablement belle. Je devais avoir la mâchoire grande ouverte, car elle me fit un beau sourire. Je me ressaisis et lui dit.

Moi : Tu es magnifique Bella. Lui dis-je en lui faisant une douce bise.

Elle se poussa et me laissa entrer.

Moi : Tu es bientôt prête beauté ?

Bella :
Oui. Plus que mon gloss, mes souliers et j'arrive. Me dit-elle en rougissant.

Je souriais en coin face à sa réaction. Il était tellement facile pour moi de la faire rougir avec juste une simple phrase. Elle disparut dans ce qui devait être la salle de bain me laissant seul dans ce salon. Il était simple, sans artifice, mais chaleureux, je dirais. Par contre, je remarquais qu’il n’y avait aucune photo personnelle dans la pièce principale. Cela me fit froncer les sourcils, mais n’en dis rien à la maitresse de maison pour ne pas la froisser. Bella revint presque de suite et me fit un beau sourire tout en rougissant encore sous mon regard appréciateur.

Moi : Enfin prête ? Demandais-je doucement.

Elle me fit oui de la tête. Je lui passai son manteau et la guida de ma main posée dans le bas de ses reins. Elle boucla sa porte et je l’emmenai jusqu’à ma voiture. Je lui ouvris galamment la porte et partit m’installer derrière le volant.

Moi : Tu aimes la nourriture française, j’espère ?

Bella : Aucune idée, je n'ai jamais goûté. J'espère que tu sauras me suggérer.

Moi :
Que dirais-tu de cuisses de grenouilles?

Bella : Euhh... Je ne suis pas certaine, je vais avoir l'impression de manger celle que je chassais dans l'étang étant jeune. Dis-je en riant.

Moi : Ah Bella, tellement rafraichissant. Dis-je en riant à mon tour. Alors, que dirais-tu de mmm… De foie gras sur toast, en plat, canard accompagné de sa sauce forestière et de pomme de terre. Avec cela, un vin rouge fruité et pour dessert une part de tarte tatin?

Bella : Cela m'a l'air bien. Euh... ce n'est pas toi tout à l'heure qui me disais me garder sobre ? Dis-je pour le narguer.

Moi : Tu ne t'y connais pas en vin pas vrai? Dis-je taquin.

Bella : Non, pas le moins du monde, à vrai dire.

Moi :
Le vin proposé à table est un vin de dégustation, cela ne se boit pas comme du petit-lait Bella, il faut l'apprécier à petite dose tout en mangeant, tu vois ? Cela relève le goût de ton plat sans forcément te tourner la tête.

Bella baissant les yeux et rougissant :
Oui, je vois.

Moi :
Hey, lui prenant le menton pour relever sa tête sans quitter la route des yeux, ne te vexe pas. Tu ne peux tout savoir. Ce sont des choses qui s'apprennent. Avant je ne savais pas et j'ai appris, voilà tout. Je te fais juste partager mon petit savoir. Lui dis-je un sourire en coin.

Bella, souriant : Je ne suis pas vexé, plutôt confuse de ne pas connaître cela, c'est tout. Merci.

Moi :
Mais tout le plaisir est pour moi belle Isabella. Lui prenant la main et la portant à mes lèvres pour y déposer un léger baiser.

Un petit silence s'installa et il n'était ni gênant, ni oppressant, juste apaisant.

Nous arrivions aux bureaux où Alice et Jasper nous y attendaient déjà. Tanya sortit des bureaux décoiffé et mal habillé. Je lui fis un sourire éclatant et heureusement pour moi Bella ne la remarqua pas. Par contre, Tanya, elle, elle la vit et me fit des yeux noirs charbon. Je descendis ma fenêtre pour parler à Jasper et m'aperçut juste à ce moment-là que je n'avais jamais lâché la main de Bella.

Jasper : Salut vous deux, Bella tu es magnifique ce soir.

Alice : Hey jumeau, hey ma Belle. Mais dites-moi, vous êtes parfaits tous les deux. Faisant un grand sourire.

Bella :
Salut Jazz, tu n'es pas mal non plus. Tu es magnifique comme toujours, Alice.

Alice :
Pas sûr que je sois la plus magnifique aux yeux de tous ce soir. Faisant un clin d'œil à Bella.

Jasper et moi : Alice.

Bella en guise de réponse rougit de plus belle et baissa le regard.

Moi :
Alice, ça suffit maintenant. Jasper tu me suis? Et emmène ma furie de jumelle avec toi stp.

Alice : Edward Anthony Masen, comment oses-tu?

Moi : Alice monte avec Jasper et fou la paix à Bella veux-tu?

Alice : Humrf...

Bella : Tu n'étais pas obligé de lui parler sur ce ton... elle ne voulait pas être méchante.

Moi : Bella je suis désolé pour Alice...

En reprenant la route, Bella n'avait pas dit un seul mot. Je lui pris la main tendrement et cela la fit sursauter.

Moi : Bella? Tu vas bien?

Bella tourna sa tête vers moi :
Mmm... mmm... Elle se mordit la lèvre.

Moi : Dis-moi, qu’y a-t-il?

Bella : On dirait bien qu'Alice a des doutes... je me trompe ?

Moi : Disons qu'elle sait qu'il se trame un truc, mais ne sait pas quoi encore. Elle me connait et ne prend pas mal la façon dont je lui ai parlé, observe-la quand elle va sortir de la voiture de Jasper et tu comprendras pourquoi OK?

Bella : Euhh... OK. En souhaitant que je comprenne, marmonna-t-elle, sur ces derniers mots.

La fin du trajet se refit en silence. Arrivé devant le restaurant, je vis Bella écarquiller les yeux, mais elle se reprit bien vite. Nous descendions en premier de la voiture, ce qui nous laissera à loisir, de juger la réaction d'Alice et de faire comprendre à Bella qu'elle-même n'en était pas vexée.

Moi : Observe bien Alice sortir. Lui chuchotais-je à l'oreille.

Elle me fit un regard interrogateur, mais ne rajouta rien. Je lui désignai, du menton, la voiture de Jasper se garant. Comme je l'avais prévue, Alice en sortit en courant, sauta sur place, frappa des mains et vint ensuite me faire un gros bisou sur la joue. Je souris à ma sœur et regarda Bella.

Moi : Alors, tu as compris? Lui demandais-je gentiment.

Bella estomaquée : … Oui, dit-elle finalement en souriant.

Moi : Alice me connait et sait quand je suis méchant ou gentil, tout à l'heure ce n'était qu'une broutille de frère et sœur. Allez, viens avant qu'elle nous tue, car nous sommes en arrière. Lui dis-je en souriant.

Je la guidais vers l'entrée du restaurant au même moment Alice fait ce que je venais de dire à Bella.

Alice :
Allez, hop hop hop, on se dépêche, nous sommes arrivés en dernier et l’on est déjà devant vous nous non, mais je vous jure.... Nous n'entendions pas la fin de son débit de monologue.

Je riais doucement alors que Bella faisait une drôle de tête.

Moi : Bella? Qu'est-ce qu'il y a ?

Bella : Elle est toujours comme ça ?

Moi : Qui Alice ? Demandais-je prêt à éclater de rire à la vue de sa tête.

Bella :
Ne ris pas de moi, mais oui Alice.

Moi : OK alors, non, elle n'est pas toujours ainsi. Disons qu'elle n'est pas au mieux de sa forme aujourd'hui. Dis-je souriant, attendant sa réaction.

Bella : Tu te fou de ma gueule ? Me dit-elle les yeux ronds.

Moi : Sincèrement non, elle est comme qui dirait calme là. Dis-je en éclatant de rire cette fois-ci.

Alice : Non, mais, ce n’est pas vrai EDWARD. BELLA on se dépêche là !

Bella : Bah ! Merde alors... Me dit-elle tout en voulant suivre Alice.

Moi : OUI ON ARRIVE, pour elle tu t'y feras avec le temps. Juste, rappelle-toi, c'est une pile électrique sans bouton off. Souriant en regardant ma sœur sautiller d'impatience sur place me lançant des éclairs, car je n'avançais pas vite avec Bella. Nous ferions mieux d'accélérer le pas Bell'. Je lui attrapais la main et l'entraînai derrière moi.

Nous arrivions enfin devant les portes et Alice se faisait encore plus impatiente.

Moi : Alice calme toi un peu. Sifflais-je.

Hôtesse : Bonsoir ! Puis-je avoir votre nom s’il vous plait ? Dit-elle en papillonnant.

Moi : Bien sûr Cullen, table pour quatre.

Hôtesse : Oui, bien sûr suivez-moi, voulez-vous ?

Nous la suivions donc jusqu’à notre table qui donnait sur les jardins. Cette vue était magnifique, j’aimais cette table pour cela. Au bout de quelques minutes, nous avions tous commandé notre plat et la discussion commença.

Alice : Alors Bella heureuse pour ton contrat?

Bella :
Je ne pouvais pas rêver mieux. Me regardant avec Alice, elle nous sourit.

Alice : Tu sais que tu vas bientôt devoir me faire un projet, Edward tu lui en a parlé?

Moi :
Non pas encore, et peut-être pas ce soir, non? Regardant Bella.

Bella :
Ça peut attendre à lundi.

Alice : Mais euh, c'est loin lundi... Faisant sa moue.

Moi : Alice, pas ça, stp.

Jasper : Sinon Bella avec Paul? Dit-il pour changer de sujet.

Je me raidis à ce moment-là. Entendre son nom m’énervait toujours autant.

Bella se figeant aussi : Euhh... Euhh... on peut en parler à un autre moment stp?

Jasper : Y’a un souci avec Paul, Bella? Demanda-t-il suspicieux. Toi, qui ne tarissais que des éloges sur lui... Dit-il penseur.

Bella : Je n'ai pas très envie d'en parler. Répondit-elle avec une certaine gêne.

Jasper : Bella, à nous tous, à cette table, tu peux nous faire confiance. Nous ne ferons que t'épauler et pas te juger. Alors, explique-nous, stp.

Je lui pris la main pour l'encourager à parler en dessinant de petits cercles dessus.

Bella :
C'est difficile, Jazz....

Jasper :
Hey, c'est juste moi, Jaspou, tu peux tout me dire je te jure.

Bella : Il... il a... changé depuis que je demeure avec lui, Jazz. J'ai de la difficulté à le reconnaitre.

Jasper : Explique-moi ma Bella.

Bella faisant oui de la tête : Il est rendu jaloux, il m'insulte parfois et il m'a... il m'a... maltraité. Je levai la manche de ma robe pour montrer le bleu auparavant si apparent qui était désormais jaune et disparaissait peu à peu. Et ce n'est pas le pire... Elle avait les larmes aux yeux. J'ai fait un rêve ce matin-là, et il m'a dit que si je lui cachais des choses, que plus jamais je n'aurais la chance de le refaire. Une larme coulait sur sa joue. Mais après... il est doux et redevient le Paul que je connais.

Je la pris dans mes bras espérant lui apporter du réconfort.

Jasper était en colère tout comme moi et Alice nous regardait alternativement.

Alice :
Bella cela arrive-t-il souvent?

Bella se détachant quelque peu de moi :
Les paroles peuvent être n'importe quand, mais c'était la première fois qu'il me touchait. Normalement, il préfère le mur à côté de moi. Finit-elle en murmurant.

Jasper :
Ça recommence comme avec Jake, hein? Pourquoi n'as-tu rien dit à James ou moi Bell'. Demanda-t-il doucement.

Alice et moi :
Jake comme Jacob?

Bella regardait Alice et moi hochant la tête dans l'affirmative.

Alice : C’est donc toi qui a...

Moi : … subis cela avec Jacob. Finis-je en parfait jumeau, mais en serrant les dents.

Bella :
Jazz. Je ne pouvais pas... Elle s’arrêta en entendant ce que nous venions de dire.

Alice : Désolé Bella, on se dit tout donc oui nous savons, mais pourquoi tu ne pouvais prévenir tes frères ou ta sœur? Demanda-t-elle doucement.

Bella regardant Jasper d'un œil noir :
Je ne l'ai pas fait... parce que James m'a bien averti de ne pas me rembarquer dans des histoires comment celle-là. Donc, j'ai préféré me taire... mais encore là... Edward en savait une partie la semaine passée.

Jasper :
Tu savais et tu ne m’as rien dit, l'histoire d'Em... Ne t’a pas suffi à ce que je vois.

Moi : Je n'avais pas le droit d’en parler, je lui ai promis de ne rien dire et elle m’a dit qu'elle en parlerait. Regardant Bella.

Bella baissant le regard :
Je ne l'ai pas fait... Il est plutôt calme depuis. Elle montra son bras.

Jasper :
James t’a dit de ne pas t'embarquer là-dedans, mais Bella, tu ne savais pas et en plus moi je ne t'ai rien dit. Et toi Ed, on aura une discussion tous les deux.

Alice :
Ça suffit maintenant tous les deux. On va vous laisser discuter tous les deux. Ed vient, tu as besoin de sortir.

Bella : Merde, j'aurais dû me la fermer aussi, ça va m'apprendre.

Moi :
Parle avec Jasper, tu en as besoin et lui aussi. Je reviens et ne t’inquiète pas pour lui et moi. Lui faisant une bise sur la joue les laissant parler.


~*~



PDV Bella.


Il ne restait plus que Jasper et moi à cette table. Que voulaient-ils que l'on se dise? Je n'avais pas envie de reparler de tout cela. Ce n'était que de mauvais souvenirs et de la douleur qui ressurgiraient pour moi.

Je regardais Edward et Alice s'en aller à l'extérieur du restaurant, le regard de Jasper devait être à la veille de me transpercer, j'étais anxieuse de mettre mon regard dans le sien et y voir toute cette anxiété par rapport à ce qui se passait dans ma vie.

Jasper :
Depuis combien de temps cela dur Bella? Demanda-t-il soudainement.

Je me retournai vers lui, mais mon regard était incapable de lui faire face.

Moi : Depuis mon aménagement chez lui. Soit environ 1 mois.

Jasper :
Regarde-moi Bella, depuis que tu es en emménagement avec lui n'est-ce pas?

Moi : Oui, c'est bien ce que je viens de te dire.

Jasper : Pourquoi te froisses-tu ainsi ? Suis-je en train de t'engueuler ou autre?

Moi : Non, je sais que tu ne veux que m'aider. Mais ça fait tellement mal d'y repenser, je ne peux pas faire autrement que d'être sur mes gardes Jazz.

Jasper :
Je comprends ma douce, mais je pense fort que tu ne veux pas que cela recommence comme avec Jacob non?

Moi baissant le regard :
Non, je ne veux pas, mais on dirait que je n'attire que ça. Suis-je une si mauvaise personne pour que ça n'arrive à moi ?

Jasper :
Hey Bell' non tu n'es pas mauvaise et n'attires pas que ce genre-là, regarde Edward... Il ne finit pas sa phrase et se tue.

À l'entendre parler d'Edward comme ça, mon cœur fit un raté. Je le savais qu'il en serait incapable, envers moi. Il me le démontrait à chaque fois qu'il pensait qu'il pouvait m'arriver quelque chose.

Moi :
Pourquoi parles-tu d'Edward ?

Jasper :
Parce que je connais Ed depuis des années et jamais il n'agit ainsi avec quelqu'un qu'il connait si peu.

Moi :
Tu veux bien m'en dire plus, pourquoi parles-tu de lui et de moi ?

Jasper :
Il y a des choses que tu ne pourras apprendre que de lui Bella, mais sache qu'il est quelqu'un de très renfermé socialement, du moins il ne porte affection à personne sauf s’il la connait déjà tu comprends ? Et en 7 ans, c'est la première fois que je le vois agir ainsi avec quelqu'un autre qu’Alice.

Moi :
Je ne sais pas pourquoi au fait, le courant passe bien entre nous. Dis-je en rougissant. Je n'ai rien fait pour que cela arrive. Ce n'est que mon patron, en fait, j'essaie de m'en convainc...

Edward, je m'en étais rendu compte qu'il était affectueux qu'avec moi. Voilà selon moi l'une des raisons que j'avais décidé de lui en parler, plus tôt dans la journée. Mais... je ne savais plus quoi pensé... J'étais perdu suite à tout cela, rien n'avait été mis vraiment au point entre nous. Tout était flou... Il y avait aussi Paul, qui venait compliquer l'histoire, ou encore l'avait-il provoqué sans le vouloir, par sa violence envers moi.

Jasper :
Ce que j'essaye de te dire Belly, c'est qu'il n'y a pas que de Jacob ou Paul sur cette terre, il y a aussi des Edward. Et surtout que tu en attires bien plus que tu ne le crois.

Moi : Je crois que je ne préfère pas y penser.

Jasper :
Pourquoi ? Pourquoi ne pas essayer d'être heureuse un peu ?

Moi :
Parce que je ne suis pas certaine de trouver ou encore que la bonne personne soit réceptive à ce point.

Jasper :
Alors, tu préfères rester avec un homme qui te sous-estime, te rabaisse et te violente, plutôt que d'essayer d'entre voir un bon de bonheur de peur que la personne ne soit pas réceptive? Même si nous ne parlons pas d'Edward si tu n'essayes pas, tu ne seras pas.

Moi : J'aimerais tellement que ça soit si facile... essayer... Bien malgré moi c'est ce que je fais. Une larme roula sur ma joue et finit sa route sur la nappe blanche.

Jasper me prit dans ses bras.

Jasper :
Alors, essaie, même à la barbe de Paul après tout il ne te mérite et tu as le droit d'être heureuse. Alors, peu importe qui sait si tu y crois, vas-y.

Je resserrai mes bras autour de mon frère. Cela faisait des années, même disons-le, jamais il ne m'avait pris ainsi.

Moi :
Merci, mais je ne sais pas trop ce que je ressens et lui non plus d'ailleurs. C'est encore une fois bien compliqué.

Jasper :
Laissez-vous le temps; si c'est bien Edward comme je le connais, vous devrez avancer au jour le jour.

Si cela paraissait à ce point avec Edward, le rouge me montait aux joues, comment faire pour le cacher aux autres ? Jasper était en train de me dire que c'était presque une évidence. Si au bureau cela venait à se savoir et venait aux oreilles de Tanya, je n'étais pas mieux que morte.

Moi me dégageant un peu de Jasper, je lui murmurai à l'oreille :
Merci. Puis je lui embrassai la joue.

Jasper :
De rien. Mais ne t'inquiète pas. Nous l'avons vue, car nous, nous connaissons, le vrai Edward, personne d'autre ne remarquera petite sœur, t'inquiètes.

Je lui fis un sourire et repris ma place. J'aurais pu jurer qu'il avait lu dans ma tête. Il venait de répondre à mon questionnement sans que je lui en parle. Avant même que je ne pusse ajouter autre chose, je vis Alice et Edward revenir vers nous.

Jasper :
Tiens ! Les revoilà!

~*~


PDV Alice.


Nous sortions du restaurant avec Edward. Je le voyais serrer les poings et s’énerver seul. Cette situation le ramenait au souvenir de vieux démon.

Nous nous étions tous battus pour le faire sortir de cet état léthargique dans lequel je l’avais retrouvé après ce tragique accident. Emma ! Cette fille l’avait sans le savoir détruit bien plus que personne d’autre n’ait pu le faire et aujourd’hui malgré toute cette assurance, cette amertume, cette fausse nonchalance Edward souffrait et cela depuis ce jour maudit. Il s’en voulait et s’en voudrait à jamais, rien ne lui permettra d’oublier cette soi-disant faute, selon ces propres termes. Jasper, par peur pour sa sœur, mis le doigt où il ne fallait pas, là où Edward était meurtri et là si Bella subissait quoi que ce soit, il ne s’en relèverait pas.

Je les avais observés pendant ces deux semaines. Il avait nourri une certaine relation avec elle et y tenait plus qu’il n’y pensait, je le voyais à sa façon de lui parler, d’être prévenant avec elle. Tous ces petits gestes qui pourraient paraitre amicaux pour certains étaient un grand pas pour lui. Voyait-il une Emma en Bella ? Je ne serais le dire, mais je sais qu’il ferait tout même mettre sa vie en danger pour la protéger elle. Il ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait. Je l’avais vue, ses gestes étaient naturels avec Bella, presque comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Edward était une personne des plus réservée, il ne faisait ces gestes qu’avec moi ou notre mère. Il n’était plus affectueux avec aucune femme, sauf depuis l’arrivée de Bella et rien que pour cela, je l’en remerciais. Il prenait plus de temps avec Izzy qui, elle en était, ravie. Enfin, je m’éloigne du sujet là. Revoir ce masque horrifié et meurtri sur le visage de mon frère me faisait mal.

Je le pris dans mes bras et il cala sa tête dans mon cou, il faisait cela aussi quand nous étions petits, cela le calmait à chaque fois. Lorsque je lui avais posé la question, sa réponse m’avait fait sourire.


Flashback.

Nous avions 5 ans et Edward était revenu de l’école énervé comme d'habitude, mais souriait quand même. Il m’avait rapporté mes bonbons préférés, car moi je n’avais pas pu aller à l’école, j’étais de nouveau malade comme bien des fois. Avant de me donner mes bonbons, il m’avait réclamé un de nos câlins. Je lui tendis les bras de mon lit et il vint si engouffré sans rien dire de plus. Il respirait fort mon odeur et inspirait encore et encore.

Moi : Pourquoi, tu fais ça,Ed ?
Edward : Quoi ? Me demanda-t-il en se reculant un peu.
Moi : M’reniflé comme ça ?

Edward : Pa c’que ton odeur, c’est mon chez moi et ça me calme. Dit-il timidement.

Sa phrase m’avait fait sourire et depuis il n’avait jamais arrêté. À la moindre tension, il venait me voir et me demandait un câlin. Là, il inspirait fort de longues minutes et il se calmait progressivement.

Fin de flashback.


Après quelques minutes, il se calma et s’éloigna de moi un peu.

Moi :
Tu vas mieux ? Demandais-je doucement.

Edward :
Oui, merci, p’tite sœur. Me dit-il en me faisant un petit sourire.

Moi :
Tu tiens à elle, pas vrai ?

Edward :
Comment ça ? Dit-il en fronçant les sourcils.

Moi :
Bah, je ne sais pas. Tu réagis différemment avec elle. En bien, mais différent. C’est pour cela que je te pose la question.

Edward :
Je ne sais pas Lice. C’est différent avec elle, mais j’sais pas quoi faire, tu comprends. J’ai peur et je ne sais pas. Me dit-il en baissant la tête.

Moi :
Et elle, tu sais ce qu’elle en dit ?

Edward :
On en a déjà vaguement parlé, mais s’en trop aller plus loin. Quand nous sommes ensemble, on est conscient de cette attraction, mais une fois séparé, je ne sais pas vraiment.

Moi : Et toi, séparé d’elle ?

Edward :
Je me sens amer, mais je ne sais pas d’où cela vient. C’est bizarre Lice et je suis un peu perdu là en fait.

Moi :
Quand tu seras au calme, pose-toi juste les bonnes questions et tu comprendras tout seul Ed.

Edward :
Ah ! Et c’est quoi les bonnes questions Alice ? Dit-il en soulevantmun sourcil.

Moi : Hé ! Je ne vais pas te mâcher tout le travail non plus. Aller ne t’en fait pas. Tu trouveras bien tout seul. T’inquiètes, j’ai confiance en toi.

Il me prit une nouvelle fois dans ses bras et me souffla un merci.

Moi : Allez, viens ! On rentre, ils doivent, avoir fini, je pense.

Il acquiesça, me fit une bise sur la joue et me prit le bras en m’entrainant dans le restaurant.

Arrivée à notre table, l’ambiance entre Jasper et Bella était plus détendue. Lorsqu’elle vit Edward arriver, elle lui fit un grand sourire et il lui retourna le même. Jasper, lui, me regarda et me lançait un regard d’excuse. Il savait ce qu’il avait fait resurgir même s’il ne le désirait pas. Il avait rouvert la plaie de mon frère. Je lui fis un regard tendre, mais au fond je lui en voulais tout de même.

Toute la soirée se passait sous le signe détente. J’observais encore Edward et Bella du coin de l’œil. Ces deux-là s’entendaient à merveille, ils avaient toujours une petite marque d’affection l’un envers l’autre, se souriait quand l’un croisait le regard de l’autre, mais le pire c’est qu’ils n’avaient pas l’air de s’en rendre compte. Avec Bella à notre table, Edward objectait toutes les autres femmes et j’avais l’impression de retrouver mon frère de ses 13 ans, avant que tout ce qui lui est arrivé ne le détruise. Je souriais en dedans face à cette constatation. Edward me revenait doucement, je retrouvais mon jumeau que j’aimais. Le vrai Edward Anthony Cullen.

La fin du diner se profilait et je peux dire que cela faisait bien longtemps que je n’avais pas été heureuse ainsi. Mon frère riait vraiment, ne se souciait pas des autres que ceux qu’il y avait à notre table et surtout il avait retrouvé cette petite étincelle qui s’était éteinte il y a bien longtemps.

En sortant, Edward proposa de ramener Bella et demanda à Jasper de me ramener. J’en étais heureuse d’ailleurs. Il me fit un doux câlin et me souffla juste un merci pour la soirée. Mais ce merci renfermait bien d’autres choses, je le savais. Bella me fit la bise et me remercia pour le diner. Jasper me prit par le bras et me
guida à sa voiture. Il m’ouvrit galamment la porte. Je m’installais confortablement et vis la voiture d’Edward démarrer rapidement.

Jasper se mit derrière le volant et démarra en vitesse.

Moi : Alors, t’en penses quoi ?

Jasper : De ?

Moi :
Edward et Bella, pardi !

Jasper :
Lice, je ne crois pas que cela nous regarde.

Moi :
Je sais. Mais je veux juste ton avis, il n’y aura pas mort d’homme si tu me le dis.

Jasper : OK, OK j’abdique. Je pense qu’ils ont une relation singulière et proche. Ils ne devraient pas tarder à aller ensemble selon moi.

Je sautillais sur mon siège arborant un grand sourire et frappant des mains. Jasper en rigola.

Jasper : Calme-toi ma Lice, c’est mon point de vue, mais tu connais Edward.

Moi :
Oui. Mais tu as bien vu, il redevient mon Edward, mon grand frère.

Jasper :
Je sais. Souffla-t-il. Mais comme je te l’ai dit, Edward est trop méfiant, à tort ou à raison, et si cela devait se faire tu sais aussi bien que moi que cela va
être compliqué et penses à Izzy aussi.

Moi : Je sais, mais j’espère seulement. Tu sais, cela faisait longtemps que je ne l’avais pas ainsi. Dis-je avec un sourire.

Jasper : Je sais moi aussi. Dit-il en souriant lui aussi.

Plus aucune parole n’avait été échangée pendant le trajet. Arriver à mon appartement je lui demandais alors :

Moi : Tu restes ce soir ? Lui demandais-je avec la moue à l’Alice Cullen.

Jasper : Et si Ed voit ma voiture, on fait quoi Lice ?

Moi :
Jasper stp ! Et puis, tu as déjà dormi chez moi, cela ne lui a jamais posé problème. Allé stp, stp.

Jasper :
OK tu gagnes. Me dit-il en souriant.

Une fois qu’il fut garé, nous montions donc à mon appartement main dans la main, le sourire aux lèvres.


~*~

PDV Paul.

Je revenais du travail, j’étais fatigué. La rencontre des parents avait été plus longue et complexe que prévue. En arrivant chez moi, je m’attendais à voir Bella à la maison, mais non… toutes les lumières de l’appartement étaient closes. Où était-elle passée encore ?! J’entrai et me dirigeai à la cuisine, j’avais faim, je n’avais rien mangé depuis ma pause déjeuner. Après, m’être fait un sandwich, je me dirigeai vers le salon et y vis un papier collé dans la télévision. Voilà mon explication, me dis-je. Je tendis le bras pour décoller la note écrite par la belle main de ma douce et y lut ceci :

Paul,

J’ai eu un contrat CDI, c’est trop génial !
Mes patrons m’emmènent au resto pour fêter cela.
Bonne soirée.


Bella

Moi : Ah la garce, j’hallucine ! M’écriais-je en froissant le papier rageusement et le balançant à l’autre bout de la pièce.

Ça ne faisait que deux semaines et déjà ils me saoulaient, ceux-là ! Deux fois en une semaine, c’était exagérer. Elle allait encore revenir bourrer, je supposais. J’allai m’assoir sur le canapé, mangeai mon sandwich hargneusement sans pouvoir vraiment y gouter. Lorsqu’il fut terminé, je pris la télécommande et tournai les postes, pour finalement me mettre à jouer à la XBOX 360 à un jeu de guerre m’imaginant que je décapitais les patrons de Bella. À cause d’eux, je ne pouvais profiter de ma petite amie en ce vendredi soir. J’aurais bien aimé avoir une soirée avec elle et la sortir demain soir, mais elle en profitait déjà, donc elle s’en passerait. Je sortirai moi-même, seul ou avec des potes et elle restera à la maison, elle.

Je jouai à ce jeu, jusqu'à son arrivée. Elle ouvrit la porte, et arriva au salon en titubant. Elle était totalement bourrée, comme je m’y attendais. Elle était si prévisible. Elle vint me rejoindre et commença à me faire les yeux doux. Je n’avais pas envie de lui donner ce qu’elle voulait. Je la repoussai quelque peu lorsqu’elle voulut m’embrasser.

Moi :
T’es bourrée, encore ! Dis-je écœurer.

Bella :
Ah ! Paul, zé envie d’toi. Me dit-elle, en revenant vers moi.

Moi : Bella, non, lui répondis-je.

Elle s’approcha de moi, et mis sa main à mon entrejambe et commença à me masser à travers mon jean. Au départ, je désirais la chasser, mais finalement, c’était trop bon, et me mis à bander. Malgré la colère que j’avais vis-à-vis elle et ses patrons à la con, elle était trop bandante pour que je passe à côté de cela.
Spoiler:

------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Oups... Bella est dans la merde je crois ... qu'en pensez-vous ?
Jess' et Lili

Revenir en haut Aller en bas
Jelliss

Jelliss


Messages : 9
Date d'inscription : 29/04/2010

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMer 12 Mai - 1:49

Bonjour,

Nous avons décider d'arrêter de publier la fic ici. C'est par choix personnel, ne vous sentez pas viser par quoi que ce soit.

Vous pourrez continuer de lire la suite sur fanfiction à cette adresse :


Cullen aime Swan
Revenir en haut Aller en bas
Donia
Créatrice
Donia


Messages : 958
Date d'inscription : 16/11/2009
Age : 31
Localisation : Carcassonne France

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMer 12 Mai - 16:10

D'accord je le ferai =)
par contre pourriez vous juste prévenir de la publication ?
Revenir en haut Aller en bas
Jelliss

Jelliss


Messages : 9
Date d'inscription : 29/04/2010

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptyMer 12 Mai - 16:33

ok on le fera
Revenir en haut Aller en bas
Jelliss

Jelliss


Messages : 9
Date d'inscription : 29/04/2010

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) EmptySam 4 Déc - 1:10

nous en sommes déjà au chapitre 17
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) _
MessageSujet: Re: Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)   Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Cullen aime Swan toute une histoire (All Humain/!\ -18 ans)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life, Friends & US :: ✿ C'est la vie! :: 
Plume et encre
-
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit